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Show ltliS 'l't'.\llfil'lîS l'll\l'ill'l'll.lfi$. de la men… ces, le sinus 207 de sang dont la production serait postérieure aux cavités, diffère de toutes les formes décrites en se rapprochant toutefois des productions caverneuses telles que les envisage Bokitansky. Nous allons donner plus bas le résumé de 56 faits dont 27 nous appartiennent en propre. Sur ce nombre, ti ne renferment que de simples notes. Les 29 en dehors des nôtres sont en grande partie tirés du tutres pair… journal manuscrit de la clinique de l)ieffenbach, et en partie empruntés a divers auteurs; beaucoup d'entre eux ne sauraient servir a la statistique. La forme des tumeurs érectiles est arrondie; elles constituent des plaques saillantes lorsqu'elles sont veut-ètre une sous-épidermiques, et des engorgements plus profonds si leur siége est sous-cutané. J'en ai observé une qui était pédiculée. Lorsque du tissu libro-plastique s'y développe, elles peuvent se soulever au-dessus stait dans les vue, qui a été tumeurs, qui mât: de tissu du niveau de la peau et prendre l'apparence d'une tumeur fougueuse. Leur volume varie selon la durée et le siège; elles ne sont constituées, darts le principe, que par une tache saillante et atteignent peu a peu le volume d'une demi-cerise ou d'une noisette. Cependant on observe des plaques plus étendues. Les tumeurs érectiles sous-cutanées, nmsculaires, intra-osseuses rait, la où le ou viscérales, peuvent devenir plus grandes; nous les avons vues atteindre le volume d'une petite pomme reux, surtout tisseuse dans Emeuts fibro- et même d'un oeuf. Tous les auteurs qui ont écrit sur les tumeurs érectiles citent le cas d'un pèlerin espagnol dont l'obser vation a été rapportée par Lamorier (l), et qui avait tout le bras droit couvert d'une tumeur érectile s'étendant depuis les doigts jusque dans la région thoracique antérieure et scapulaire. Toutefois ce cas a toujours laissé quelques doutes dans mon esprit, puisque à l'autopsie il est question de tumeurs développées dans l'épaisseur du cuir chevelu qui avaient usé les os du crâne. Il est donc tout aussi probable de croire que ce malade avait un cancer hématode et caverncux que de lui supposer des tumeurs érectiles simples dont la multiplicité, l'étendue et la marche fatale auraient été exceptionnelles, et l'on n'est fondé à admettre des exceptions de ce genre que lorsqu'une détermination histologique exacte les met hors natode. La ristique. Leur consistance est molle et élastique. La pression peut les faire disparaitre; les cris, les forts rs, mepa- mouvements expiratoires en général les font saillir; leur surface est lisse ou l'ramboisée. Les tumeurs, même profondes, oll'rent assez de mobilité. Les tissus du voisinage peuvent ou s'atrophier par compression, ou s'hypertrophier par l'afflux augmenté du sang. Il n'est pas rare de trouver les vaisseaux afférents, et ;a tégeries : unique: ou membranes né, surtout nées; .t° (tt- tl)‘S érectiles … érectiles plus encore les veines du voisinage, dilatés. Le tissu des tumeurs érectiles, examiné a l'oeil nu, présente une apparence placentaire vasculo-aréolaire. A l'état pur et primitif, les mailles sont délimitées par les parois intactes des vaisseaux. Mais dans la transformation caverneuse, les mailles et les vaisseaux communiquent connue une éponge. La couleur d'une coupe fraiche est ordinairement d'un rouge foncé. Dans les productions un peu plus anciennes, l'élément fibre-plastique surajouté se montre sous forme d'un tissu jaune rosé interposé entre les vaisseaux le les carac- soit d'une manière homogène, soit sous forme lohulaire. Dans les tumeurs érectiles des os, les car…… uctions tout expériean osseux alternent avec ceux des vaisseaux; par la suite, les premiers peuvent disparaître par usure. Dan: un cas de tumeur érectile de l'os scapho'ide du tarse décrit par M. Verneuil (2), le tissu spongieux a été généralementconservé, tandis qu'il avait a peu prés‘disparu dans une tumeur érectile de la téte de rucoup p|llS l'l1umérus que M. Richet (3) a en, dans le temps, la bonté de me montrer. Nous avons vu plusieurs fois tisseaux pri- les aréoles des tumeurs érectiles se transformer en kystes séreux ou hénmrrhagiques; dans ce dernier qui ne com- cas, il y avait déjà communication avec les vaisseaux et passage a la structure caverneuse. liasse (i), Cruveilhier (5), Bolxitansk3‘ (($) et lîsmarch (7) ont rencontré des pltlébolithes dans ces )'- Toutef0i5 ; vasculaires s les ectasie5 les du foie» il décrit P"' 5 et rempll€5 \'Î) .‘It'llltlfi'tü' (le la Sociéfi" /'l»j/u/c tirs sciences (le .l/Hll/j/t'f/t't'l', t. l, 1766. ( 2) ( 3) "ul/clins :le /r( Socie'h" {uro/omiquv, 1h"t7. D. ‘-"t'l- ( 5) (6 Anatomie pathologique du corps humain, avec planches, tivr. \\Itl. Put/t. Anal., t. I, p. 277. ( l'z'r'c/rorc's Arc/de., t. \'l, cahier l. t a.…r. …"Mtltez un l)(lll travail de ce elrirureir-n : ,l/l'l/t/ll/‘l' .«'zu'lrg.v tumeurs blanc/res 1 llwuz. «le! le…/. //t' !… ll.. l'A" 1% 1\‘-'31l>»\\"at'rd (h, S/it'tïl't'HCput/1o/ugixC/zeAnn/emte. l.rlpxig, lh‘ltl, t. [, p. 12"). _ - _ "«".'J. 'L'I'-‘.T es souvent de toute contestation. La coloration de ces productions est d'un rouge clair ou écarlate, souvent aussi d'un violet bleuùtrc lorsqu'elles sont superficielles. Plus leur siége est profond, moins la surface offre de coloration caracté- . «\. s les noms |