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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 632 pneumothorax dont Stokes a même possible d'observer l'épanchement de l'air dans les plèvres, véritable rupture rapporté un exemple (1). Nous verrons bientôt que l'emphysème sous-cutané peut résulter de la des vésicules dans le métliastin. rencontrée dans un cinquième de La dilatation des petites bronches n‘est pas très rare; nous l'avons du catarrhe. nos cas, ce qui n'a rien d'extraordinaire, puisque l'un ou l'autre sont les conséquences te M. Louis l'a même notée dans près d'un tiers de ses observations. Les signes plus directs de la bronchi de préférence dans les aut0psies des se montrent surtout dans les cas chroniques, et on les rencontre ite est une des causes qui individus qui sont depuis longtemps emphysémaleux, car chez 'eux la bronch ces circonstances, une simple peuvent accélérer la fin. Toutefois nous avo ns trouvé généralement, dans ment un liquide muco- hypérémie, sans ramollissement ni ulcération de ] a muqueuse. Mais ordinaire petites bronches. Une seule fois nous avons purulent ou tout à fait purif0rme existait jusque dans les ymoses. L'altération trouvé cette muqueuse légèrement épaissie, une autre fois elle était couverte d'ecch bronchique la plus prononcée que nous ayons rencontrée (2) appartient a un malade dont la muqueuse a présenté l'état suivant : et c'est Elle est rouge, injectée et épaissie, elle a au moins le double de son épaisseur naturelle, même après le surtout dans la trachée-artère et dans les grosses bronches qu'elle est le plus enflammée; dœcriptior exactitude tantôt celt ou arrond vident tou l'intérieur d'autres f< suivant la milieu d'e bien encm et insufilé: plus ou ! extrémem presque a volume à ‘ Nos ret au début, des grandes lavage, et après y avoir passé un filet d'eau, la rongeur reste écarlate. Dans quelques-unes purulent et verdâtre. ramifications bronchiques, la muqueuse est d'un rouge brun, recouverte d'un mucus notable; ] En étendant des portions de la muqueuse sur des plaques de li ége trouées, on y reconnaît une injection anhiste so de largeur, mais on en morbide. Non-seulement on y voit beaucoup de capillaires d'environ 0""",02 et sont entourés aperçoit qui n'ont que 0""",01 ; ils sont remplis d'un plasma rouge de sang coagulé, rouge d'une rongeur diffuse, provenant de l'exsudation du sérum, renfermant de la matière colorante nutrition, ce sens qu a véritabh en dissolution. iuterstitie La surface de la muqueuse montre partout beaucoup d'épithélium, dans lequel il y en a de vibratile, rition d'u les follimais dont les cils ont cessé de vibrer. Nulle part il n'existe d'ulcération sur cette muqueuse; réduction cules n'y sont pas très développés, les fibres longitudinales et transversales de la trachée montrent leur structure normale. Dans les trois quarts de nos cas il y avait des adhérences pleurales, et dans une de nos observations généraleu l'épaississement de la plèvre avait atteint 15 millimètres. Quatre fois seulement, dans près d'un sixième, que j'ai f: il existait un épanchement liquide dans la plèvre, dont deux fois des deux côtés, de nature hydropique, coïncidant avec des hydropisies dans d'autres parties, et deux fois d'un seul côté, à la suite d'une pleurésie aiguë. Chez un malade le poumon gauche adhérait au sternum. carnificat transpare nous avor atteints (1 Si nous passons à l'état des vésicules pulmonaires, nous remarquons que celles-ci varient chez l'adulte si unif0ru par une i entre un dixième et un tiers de millimètre, sans que nous donnions toutefois ces chiffres comme des limites extrêmes. Chez les emphysémateux on les voit bien autrement dilatées. On les trouve du volume d'une Nous a Dans ces grosse tête d'épingle. d'un grain de chanvre, d'une lentille, etc. La coupe des poumons desséchés, dans normal, et le tissu intervésiculaire a déjà diminué. Bientôt les vésicules, ainsi rapprochées, deviennent con- sème vési dans celu lesquelles fluentes, les parois qui les séparentdisparaissent a leur tour, et il n'en reste d'autres vestiges que des épe- rons qui bientôt forment des vacuoles plus étendues, puis des petites cavités dont les parois seules ren- « Lors que sur ] l'emphysème commençant, montre encore leurs parois intactes, mais elles sont plus rapprochées qu'à l'état ferment encore quelques débris de cloisons. On voit quelquefois de nombreuses petites saillies constituées que l'on par cette confluence cavitaire, dont quelques-unes seulement font une saillie plus ou moins considérable au-dessus du niveau de la plèvre, tandis que dans les autres cette membrane n'est point intéressée. distingué sous le 1 Nous avons vu ces cavités confluentes du volume d'un pois ou d'une fève, surtout lorsqu'elles étaient tout le n multiples. Lorsqu'elles existaient en petit nombre, nous les avons vues plusieurs fois du volume d'une "0ÎX 011 d'un œuf de pigeon, et il y a là quelque chose de plus qu'une simple distension avec confluence des vésicules; il y a en même temps rupture, emphysème interstitiel, interlobulaire, etc. Nous emprun- . . . tout a, fait ., . appendm- es pulmonanes, q…. peuvent devenir \ -' ' on de, ces transparents, a la tons la' descripti de ces br écrits sur connait [ au delà. (t) Dublin Journal, septembre 18110, p. 151. … Dietic (2) Physiologiepathologique, t. [, p. 208. i'-) Arc/zi ANA |