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Show . MALADIES DES BRONCHES. es, 675 te ou peu copieu se, si des tubercules, ou si faits nous en avons décrit un fort remarquable d'anus contre nature par une perfora tion aualocue qui a en lieu sur les parois abdominales. ° t\ons ajoutons lexlra1t d un_fart de perforation remarquable, bien que non tuberculeuse, que nous avons observé dans ] ete de 1803 à l'hôpital de Zurich, et dont nous rapportons l'obser vation ci-après ainsr que la figure dans une de nos planches : ' Il s'agit. d'un homme . âgé de cinquante-huit ans , qui présente , à la suite d' une caverne ' pulmonaire ' pour le diagnostic de laquelle nous avons émis, pendant la vie, la possibilité d'un simple abcès, une fistule sous-cutanée près du bord gauche du sternum, dans le deuxième espace intercostal. Un trajet sinueuxconduit de là à une ouverture située près du bord de l'aisselle gauche. Pendant chaque expi- ration, Il sort par cette ouverture un pus fétide mêlé de bulles d'air. Peu à peu la partie environnante de la paroi thoracique se décolle, et elle est soulevée pendant chaque expiration. Tout à coup surviennent les signes d'un pneumothorax du même côté, qui fait succomber le malade dans l'espace de dix jours. A l'autopsie nous trouvons l'ouverture supérieure qui communiquaitavec un abcès pulmonaire d'origine probablement gangréneuse, oblitérée, et, par contre, un trou du volume d'une pièce de dix sous, àla llS donné lieu à aucun ( plus sage que sa loi t commencé à étudier trouvé, sur 50 autop- ; lesquels les poumons deux, et ils ont noté rules pulmonaires. Ils ans, et beaucoup plus surtout: c'est que les les affections de cette portion la plus déelive de la peau décollée, trou qui conduit directement dans la cavité pleurale, ainsi largement ouverte et renfermant un liquide séro-purulent. Le lobe inférieur du poumon gauche était le siège d'une gangrène diffuse. M. Bouchut (l) a publié un travail fort intéressant sur les fistules pulmonaires cutanées, dans lequel il lection à laquelle nous avons observés. Il est liants depuis que nous : d'enfants atteints de pital de Lavey pendant culisation pulmonaire, nt. Ainsi la tuberculi- ne réunit pas moins de 22 observations parmi lesquelles se trouvent aussi mes anciens faits. teur qui les a le mieux fistule pulmonaire est nécessairement sous-cutanée avant d'être complète, et préalablement à son ' ouverture extérieure, qui lui vaut le nom de fistule pulmonaire cutanée. abercules pulmonaires. Nous citons textuellement sa description générale de ces fistules : « Les causes des fistules cutanées du poumon sont la phthisie tuberculeuse, l'emphysème pulmonaire, les abcès, les hydatides et les blessures du poumon, qui mettent brusquement et par des procédés très divers le parenchyme de ce viscére avec la surface de la peau. » Les iistules cutanées du poumon sont complètes ou incomplètes, c'est-à-dire cutanées ou sous- cutanées. Le remarquable exemple rapporté par Foubert (2) appartient à la catégorie des fistules sous-cutanées. J'en ai vu moi-même plusieurs autres. D'ailleurs, il est à peine besoin de le dire, toute », dans ces cas, la part » Il y a une très grande ditÏérence entre ces deux espèces de fistules, tant sous le rapport des symptômes est ordinairement que des caractères extérieurs et de la difficulté du diagnostic. L'une, la fistule cutanée, facile à reconnaître, et ne peut être confondue qu'avec la fistule d'un abcès des parois thoracique?» e intention n'a pas été ou la fistule pleure-cutanée, suite d'un empyème; l'autre, au contraire, la fistule sous-cutanée, forme et, dans ce cas, une tumeur thoracique à l'extrémité du traj et fistuleux de l'ulcération pulmonaire, avons voulu montrer s du thorax et du poumon, avec certains présente d'énormes difficultés de diagnostic avec d'autres maladie bsolue, mais que cette re toutes les restrictions abcès intra-thoraciques et avec la hernie du poumon en particulier. sur toutes les parties du thorax, mars » Les fistules pulmonaires cutanées et sous-cu tanées s'observent as leurs formes, et que >ir, nous ne possédons ne, en cas pareil, d'une n quefois l'existence bie de dents les plus graves erne 1 rupture d'une cav dinaiétermine alors or core du us fâcheux en promptement mortels; s parors ! la portion de ainsi. que .ors, et c'est ur me et èrieures de la po ;e genre (1); Palmi "" me et trorsreme côtes, a leur union avec ordinairement vers sa partie antérieure, au niveau des deux1e d'empyème. M. Velpeau en a cependant les cartilages du sternum, comme les fistules pleurales, suite la clavicule, a u milieu du triangle observé une située dans Vaisselle; M. Voisin une au-dessus de (3) une autre dans le dos, près de la fosse formé par le sterno-mastoïdien et le scalène; M. Raciborski rien ne des côtes et au scrotum. Il n'y a donc sous-épineuse; d'autres ont été observées à la partie moyen c'est elles s'établissent de l'intérieurà l'extérieur, d'absolu ni de précis quant au siège de ces fistules. Quand ges. alors la carie des côtes et de leurs cartila toujours très lentement, et e iles déterminent quelquefois ce. et les miennes sont la preuve de ce que j'avan Les observations de MM. Grapin, de Castelnau, Forget côtes. les du peu mon malade établie avec » Le travail ulcératif se fait p ar degrés, une fois l'adhérence qui tend à se intérieur rempli de pus mélarigé d'air, La caverne tuberculeuse forme une espe ce d'abcès s'il n'était limité de toutes parts par 'se me du tis su cellulaire ait porter au dehors et qui produir l'elllPhÿ p.123). (le /uulngze, l'dll…, lb.u, (. v, ' {.ilt"?!t0[l‘l'h‘ (le {a bot-wie …" ' cutanres (1) Mémoire sur les fis/wlm pulmonrtzrrs iii-li, p. 1 . de chirurgie. Paris, & ilt3, t. l, (2) illémoircs de l‘Académie royale Paris, 18111, t. \' I, p. AL). (3) Bulletin de l'Académie de médecine. :.v-y. ‘I'.',‘ ans tous ces cas, n' est ! AlAr«*-f‘ des tubercules pulm o- .I'.'.‘ : les observateurs po r- _ & QÂA' RRAA .'étude des tubercul |