OCR Text |
Show ""*zieàasàncl AÂA «"/f .- 526 ANATOMIE PATllOLOGIQUE SPÉCIALE. crurale sont afi‘aiblis. A la fin on observe des signes d'asystülie et de cachexie, comme dans les maladies produise avancées du cœur. Dans un tiers des cas, la mort a été subite, soit par rupture, soit dans un état Syn- dantes d copal; les phénomènes cliniques des rétrécissemenls acquis sont presque nuls, si la circulation collaté- rale s'établit, témoin le cas ce…… de M. Barth, qui ne découvrit que par hasard, à l'autopsie, une cheval. oblitération de la partie inférieure de l'aorte. J'ai observé un cas semblable sur un s'étend-a Rien de plus obsc…- que les causes du rétrécissement congénital de l'aorte, qui est probablement en Les et exemple membre rapport direct avec le mode d'occlusion du conduit artériel. Cette altération est beaucoup plus fréquente de date chez les hommes que chez les femmes. Dans mes observations, le rapport a été de 15 à 3. Rokitansky donnela proportion de 20 ‘a 5. On a observé cette maladie à toutes les époques de la vie, depuis l'âge de séparer, vingt-deuxjoum, comme dans le cas de Boehdalek, jusqu'à l'âge de quatre-vingt-douze ans; Cependant, Quelq dans les deux tiers des cas, les malades n'ont pas dépassé l'âge de trente-cinq ans. On comprend facilement toute l'impuissance de l'art contre un mal pareil; aussi le traitement ne saurait-il différer de celui des maladies organiques du cœur en général. J'ai trou tiques, de la ce les mên consister % "l.-ln- l‘olplitération (les artères. Nous arrivons ici encore à un point intéressant et souvent controversé. Les oblitérations artérielles, lorsqu'elles sont subites, donnent lieu souvent à la gangrène spontanée, qu'on & attribuée trop générale- Quant on les t faveur ( venant ( ment à une artérite, tandis que l'altération athéromateuse, la thrombose spontanée, l'arrêt subit d'un caillot venant de loin, véritable embolie, en constituent les principales causes. Fabrice de Hilden, et les travaux plus récents de Hodgson, Breschet, Corvisart, Andry, Delpech et Dubrueil (l), Alihert, et de comme . François (De la gangrènc spontanée), offrent déjà des matériaux intéressants. L'ouvrage de Tiedemanny festation apporte peu de faits nouveaux. Les travaux les plus importants sur ce sujet sont ceux de Virchow, tam lations, mier eff1 exsudati celui sur l'artérite que ses recherches sur l'embolie. J'ai analysé 48 Observations, dont 30 sont em-- pruntées à divers auteurs, et surtout à François, 12 aux Bulletins de la Société anatomique, que j'ai vu et du tie présenter pour la plupart, 6 enfin sont tirées de ma propre pratique. de lymp Les oblitérations les plus importantes sont celles des grandes artères des membres ou des artères sanguins La ci cérébrales. Nos 48 faits se rapportent surtout aux artères des extrémités; sur ce nombre il n'y en a et! que 7 aux membres supérieurs, 5 à droite et 2 à gauche. Sur les M des membres inférieurs, il n'y eau ce qui en que 9 à gauche, 23 a droite, 6 d'abord de l'un, et ensuite des deux côtés; dans les autres cas, le côté peut s'é n'est point indiqué. Parmi les artères des membres supérieurs, c'est surtout la brachiale qui est le siège principal de l'obturation; aux membres inférieurs, l'obstacle est quelquefois situé assez haut, non-seulement dans la circul l'iliaqne commune, mais, six fois même, il se propageait jusque dans l'aorte, ou bien même il était situé sèche à plus haut dans celle-ci. C'est ainsi que, dans un cas, la pression d'une tumeur avait provoqué une obli- senleme tératiou d'une partie de la crosse, et plus tard le sang s'était creusé un canal a travers le caillot. Dans un de dép: autre cas, un caillot existait à l'endroit où l'aorte traverse le diaphragme; quatre fois le siège était à la gauche, bifurcation de l'aorte. Dans un cas observé par moi, il y avait en même temps un caillot adhérentà existaie1 l'orifice aortique, caillotdont une partie avait été probablement détachée, et étant restée à cheval, pour ainsi dire, sur la bifurcation, avait donné lieu a une vaste obturation. Ce genre d'oblitération par un est ence caillot venant de loin, que Virehow appelle cmbolic, est probablement assez fréquent. Les oblitératiuns abcès et sont quelquefois étendues, mais la plupart du temps interrompues et partielles, et il suffit qu'il existe un et, dans caillot adhérent peu étendu dans une partie de l'iliaqne, de la fémorale ou de la poplitée, pour produire Farm la gangrène du membre; toutefois les artères de quatrième ordre, telles que les tibiales antérieure et mention que, da oeillets accident postérieure, la péronière et leurs branches, sont alors obstruées dans une assez grande étendue, et là chroniq où les caillots manquent, la lumière du vaisseau est notablement rétrécie, soit par contraction des tissus, pendant soit par l'altération athéromateuse. Celle-ci est d'une très grande importance dans la production dela gangrène. D'après des exemples cités par François, plusieurs auteurs ont attribué cette gangfène à Fossi- souvent ficatton des arteres principalement; toutefois, nous croyons l'oblitération nécessaire pour qu'elle se sentir, « S'exprin l'artère. \'1) [NS mzomulwa (ntm tullrx. Parts, 'lb/t7, m8 et atlas ill-Ii de '17 planches roleriées. . «."-.‘ât …:n . Sympton |