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Show DES TUMEURS OSSEUSES. reuse et foliacée, de poreuse, des contrer chez le LXXXIX. - Enchandromc {le la mama/{e d'une chienne. (Pl. XXlX, tig. 2-12.) Cette pièce m'a été communiquée par M. H. Bouley. professeur à l‘école vétérinaire d‘Alfort, qui l'avait extirpée a une chienne; il croyait isistance. avoir ati"aire à un cancer ossitié. Cependant, sur ma demande, M. Bouley m'a dit que ce mal,qui n'est pas très rare chez la chienne, restait et qu'elles trou- ordinairement local et n'otl"rait point la marche cnvahissante du cancer. Il est assez facile de disséqucr les tumeurs multiples, au nombre de sept à huit, qui occupent la région mannnaire, et qui, toutes, sont entourées d'un tissu cellulo-adipeux et de lames assez adhérentes d‘un tissu cellulaire fin qui entoure plus directement la substance accidentelle. Toutes ces tumeurs, dont une seule se trouve représentée sur la planche XXlX, ont une surface inégale, lobulée, les l0bules variant entre le volume d'un grain (lc. millct et d‘une petite noisette. L‘aspect blanc lactescent du cartilage apparait dt-> qu'on enlève les pl. XXlX. fig. 7-12.) lames celluleuses qui recouvrent la surface. On constate en outre, à la vue et au toucher, l'aspect et la dureté du tissu osseux dans bien » de me faire part des des endroits. Les divers groupes de ces petits mamelons qui constituent des tumeurs sont séparés les uns (les autres par du tissu cellulaire et n‘ont point de connexion ostéo-cartilagineuse. Nulle part je ne trouve de traces de conduits galactophores. Lorsqu'on coupe les petites tumeurs de la surface, on voit généralement, a la circonférence, une zone cartilagineusc de plusieurs milli- tion racllitique. A son mètres, d'un demi-centimètre et au delà d'épaisseur, qui renferme un noyau, du reste assez mal délimité, de substance vraiment osseuse. ne les phalanges de la de la porter dans une it ra pidc ; depuis seize | pouce exceptés. Leur iple renflementel des isseut de sa première très vasculaire. Les parties profondes des tumeurs offrent une ossilicatiou si compacte, que ce n'est qu'à l'aide de la scie que l'on parvient à les diviser. Le tissu cartilagincux offre, la où il est blanc et lactescent, des corpnscules du cartilage d'un assez grand volume, de 0""",025 a 0"‘"‘,03 de longueur sur un peu moins de largeur; leur paroi paraît épaissic, et dans leur intérieur on voit plutôt un amas granuleux a contours mal délimités que de véritables noyaux. L‘intcrvalle entre les cellules offre un aspect canaliculaire qui paraît se former, comme l‘un des dessins l'indique, par l‘épaississcment de la paroi des cellules cartilagineuses et (le la substance intercellulairc la plus rapprochée. On voit, outre le réseau canalicnlaire, beaucoup d'anneaux isolés qui montrent l'origine de ces canaux, naissant par le rapprochement des cellules à parois épaisses. Là où l'ossification a fait des progrès, ces canaux sont plus épais, et une poudre fine, blanchâtre, «rise sous le microscope, infiltré aussi eur volume varie entre reste, jouissent d'une 1tarsien du pied droit t fusit‘orme. Toutes ces tques, placés dans leur bien les canaux que les mailles et les iuterstices. Nulle part je n'y ai vu de corpuscules osseux bien caractérisés. Là, enfin, où l‘ossification est plus complète, les canaux sont beaucoup plus épais, les interstices plus petits, et l'on voit de nombreux vaisseaux sanguins se répandre tout autour des mailles et le long des canaux. XC. -- Développement des plaques cartilagineuscs dans un testicule tuberculcuæ. {Pl. XXIX, fig. 13-20.) JS de la main droite. La ui s'était établie avait ‘mité de la main droite de l'indicateursonttrès ubsta nces : l'une, rouge sséminée dans le tissu médius fut injectée par eux. On trouve dans ce eux noyaux grenusde , un certain nombre de artilagineux avec de la un, tig. 12et13.) chargé, à cette époque, depuis ce moment qu‘il de l'enchoudromelc pochondre gauche; elle tres , elle avait gagne la un kyste étendu. C'est ne estées. La respiration èrant la mort que l'ulc Un malade âgé de trente-cinq ans a été bien portant jusqu'il y a deux ans, époque à laquelle survint un gonflement du testicule gauche qu‘il attribue à un coup. Depuis quatre mois seulement, l'organe a beaucoup grossi, et le malade a éprouvé des douleurs et des tiraillements dans le cordon et les reins, qui se calmaient ordirmirement par la position horizontale. Les douleurs dans le testicule mème sont devenues plus fortes à la suite d'une ponction que tit un chirurgien croyant avoir affaire a une hydrocèle. Depuis ce moman aussi il a maigri, et ses forces ont diminué. Absence de signes de tubercules pulmonaires. Le 1" février 18ù9, M. Ricord cxtirpa la tumeur en ma présence; le malade a bien guéri de l'opération, son état général s'est amélioré, mais je n'ai point su ce qu'il est devenu depuis qu‘il a quitté l'hôpital. Eæamen de la pièce. -- Toutes les tuniques du testicule sont confondues en une seule qui adhère à l'albuginée, dont on peut cependant la séparer par la dissection; elle est, du reste, très vasculaire à sa surface. » La tunique vaginale a un aspect lardacé, elle présente plus de 2 millimètres d'épaisseur. Le testicule, en majeure partie envahi par le tissu morbide, a une forme ovoïde; sa longueur est de 8 centimètres, sa largeur de 7, son épaisseur de 6. Les deux ciuquièmes environ de la tumeur sont occupés par de la matière tuberculeuse qui est ramollie par places, et montre, au microscope, ses corpuscules caractéristiques. Tout autour des masses tuberculeuses se trouve un tissu fibroi‘de et fibre-plastique d‘un jaune pâle, par places blanchâtre et tout à fait fibreux, dans d'autres rosé et vasculaire. On y voit, au microscope, des cellules, des noyaux et des corps fusiformes tels qu'on les observe dans le tissu fibro-plastique. Dans quelques endroits, on trouve un tissu comme caverneux, 'a larch aréoles, dont quelques-unes sont remplies de débris hématiqucs fibrineux. ‘ La substance du testicule malade est parsemée de masses cartilagineuscs du volume d'un petit pois; à la surface de la tumeur s‘en trouve une plus volumineuse présentant les dimensions d'une grosse amande. Le tissu cartilagineux, d'un blanc mat légèrement bleuàtre et lactescent, se compose d'une substance intercellulaire fibroïde comme lamelleusc, et de cellules irrégulières renfcrmécs dans des vacuoles transparentes. Les noyaux sont irréguliers et grenus; la teinture d'iode colorc les corp…cnlcs en rouge violet et les racornit un peu. L'acide nitrique teint ce cartilage en jaune. l'acide chlorhydrique le teint en brun violet et ne dissout qu'une faible quantité de sels calcaires appréciables par la précipitation au moyen de l'oxalate d‘ammoniaque. XCI. - Tumeurs cartilagincuses combinées avec des tumeurs yraisscuscs; vaste éprote/æmml sanguin. (l'l. XXX, tig. '1-ti; pl. XXX], 113. 1.) devenu efoulé, atrophié, et fait e né le diaphragm Cette pièce, présentée à la Société de chirurgie par M. de Denonvilliers au mois de mars 1852, provenait d'une femme âgée de soixante rc, de d'un blanc jaunàt les ans, qu. depuis six mois, s‘était aperçue dc l‘existence d'une tumeur a la cuisse droite, tin-dessous de la région inguinale. Pendant supérieur tiers le tout envahi avait Elle derniers six mois, elle avait pris un accroissement rapide sans être devenue toutefois douloureuse. s d'autres, danc lacté dan dela cuisse; la peau, à son niveau, était intacte; au toucher, ou constata, par places, une consistance très dure, dans d'autres points, …… e était pâle : intermédiair ou linair€5i ns io 's dimens , , le ]tquidt , ure uct ème str mollesse presque tluctuante. L'opération oli‘rit cela d'embarrassant, que l'artère fémorale était fortement déjctéc a droite, et que l‘épanche' ment sanguin ayant été divisé par le bistouri, on crut un moment avoir affaire a un anévrysmé. Toutefois l'opération a pu être achevée sans d'autres obstacles. ' La tumeur est entourée d'une enveloppe tibreuse épaisse, a la surface de laquelle s'étalent les muscles superficiels de la cuisse, notablement amincis. Au-dessous de cette enveloppe commune se trouvent de nombreuses lames de tissu cellulaire passablement vasculaire qui ris alteres et quelques déb |