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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE. 330 / _ - crémeuse Faisons remarquer enfin que le tubercule n'offre pas non plus en général la teinte blanche et légèrement luisante que l'on trouve dans le pus concret, et notamment dans celui des poches préverté- brales de la carie de l'épine dorsale. - _ . ' ' ,! \ . n ou arme a son déve. Æ° Consistance du tubercu/g. - La consistance du tubercule en vore _deI formatio ! l ‘ ' . \ ! AAAA A "Afl MMAnM"-‘ _ e,et loppement complet, avant son passage au ramolltssement ou al état cretace, a ete souvent comparé . avec raison, à celle du fromage. Elle est plus ferme et plus élastique dans la granulation grise demi.u-ans 7° Méta qui peut se accompagn et assez sot sation du [ de l'hypérë 80 Vascr parente, a cause du tissu fibro-cellulaire des organes qui la renferment et qui ne sont pas de nouvelle formation, mais se trouvent englobés dans le dépôt primitif de la matière tuberculeuse. Même dans le tubercule d'une bonne consistance et dans tous les organes, on peut, à l‘aide de la pointe d'un scalpel, en enlever un certain nombre de grumeaux qui, délayés dans de l'eau ou séparés avec deux aiguilles, se dis-joignent sous forme de petits morceaux minces et irréguliers, sans communiquer à l'eau une teinte trouble et lactescente, comme c'est le cas, par exemple, pour le suc qui infiltre des productions cancé- reuscs. Lorsque le tubercule se ramollit, sa consistance devient de plus en plus granuleuse, pour passer peu a peu à l'état liquide, et alors il faut avouer qu'il offre beaucoup de ressemblance avec le pus, lors même qu'il n'y en a point de mêlé avec le tubercule ramolli. Du reste, nous verrons que la matière tuberculeuse ramollie se trouve souvent mélangée avec le pus. Nous reviendrons avec plus de détail sur ce point, ainsi que sur le tubercule crétacé, dont nous ne faisons qu'indiquer ici la consistance plâtreuse plus ou moins liquide. 5" Sz'e'gc du tubercu/e. - On a souvent débattu la question du siège du tubercule. Il faut convenir qu'il varie beaucoup suivant les parties bien diverses dans lesquelles il se rencontre. En effet, dans les poumons, nous l'avons rencontré tantôt dans le tissu cellulaire intervésiculaire, tantôt dans les vésicules pulmonaires, tantôt dans les parois des petites bronches capillaires. Dans le cerveau, nous l'avons vu au milieu de la substance, ainsi que dans les méninges; dans la pie-mére, on l'observe de préférence dans le voi- sinage des arborisations vasculaires; dans les glandes lymphatiques, nous l'avons plutôt vu au milieu de la substance glandulaire, tandis que dans le foie et les reins, il se trouve plus souvent dans le tissu cellulaire de leur surface. Dans les organes génito-urinaires, le tubercule est assez souvent déposé à la surface des muqueuses. Dans les intestins, nous l‘avons non-seulement rencontré dans le tissu sous-muqueux, mais aussi dans les follicules isolés. Nous reviendrons, du reste, sur le siége du tubercule, en suivant ce produit morbide dans les divers organes; mais nous pouvons dire, en thèse générale, qu'il a une pré- dilection de siège pour le tissu cellulaire, soit le tissu cellulaire proprement dit, comme par exemple le tissu sous-muqueux etsous-séreux, soit le tissu cellulaire parenchymateux, tel que celui qui constitue les tion dans l« les tubercu soin tout p emeptionn recherches poumon, e estquelet plusieurs f des vaissez été englobt directions, ces vaissea tion artific n'ont pas . nouveaux préexistan a ce mode Nous art microscopi la détermi la nature & sibles à ne fibres pulmonaires. Toutefois il peut se déposer dans l'interstice de toute espèce d'éléments histologiques et même à la surface des membranes. Le voisinage des vaisseaux est enfin une condition nécessaire pour le dépôt des tubercules; aussi les parties dépourvues de vaisseaux ou peu vasculaires n'en renferment- dont le trc elles que rarement. 6" Rapport du tubercule area les parties qui l'entourent. - Le rapport du tubercule avec les tissus environnants est extrêmement variable. En général, il y provoque un état de congestion, et cela par deux que l'on ) Nous ll‘( 1" Grar ll ne serait au-dessou: raisons : d'abord il irrite par sa présence, et ensuite il occupé des points pourvus de vaisseaux dans leur natur lesquels, après l'excrétion tuberculeuse, la circulation devient plus difficile, ce qui, tout naturellement, la masse d provoque une plus grande plénitude, une altération de proportion entre le flux et le reflux, en un mob poser en une congestion dans les vaisseaux circonvoisins. Cette congestion n'est quelquefois que passagère et peut cesser lorsque l'excrétion tuberculeuse suit une marche lente. C'est ce que l'on observe, par exemple, dans la tuberculisation pulmonaire très ancienne. D'autres fois cet état de congestion ne se dissipe point; tubercule. il s'établit alors une gène de plus en plus grande de la circulation, qui finit par passer à l'état de véri- table mflammation, prenant suivant l'organe et suivant la marche de la maladie un caractère aigu 0" est assez 5 plus ou rooms chronique. La marche de la phthisie pulmonaire peut même offrir des différences notables, autres p… suivant 1 importance de l'organe dolls lequel ce travail phlegmasique a lieu. Une inflammation cérébrale _ , par exemple, sera assez promptement mortelle, tandis , ‘ -- productio autour ns_ tubercule uses, qu'une . (.lt,s Ce fait « hlemns1e tc [ ' 1 * . ., trè" ,. , _ . . en morns . sur la sante 0" …lensc, autour des glandes tuberculeuses du cou, mtluerab1 p « ‘ generale et sur l'issue de la maladie. ! ' - . - _ 2" Subs unit entre alors que _ Particulier fi 0PPose un . ne montn |