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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCl.\LE. 539 forme membmneuse, et montrer une ou d'emblée les pseudo-membranes peuvent affecter la larges 7\ ‘ y ensemble Jusqu a lépa155eur del à superposition régulière. Ces lamelles peuvent atteindre dans leur ent a la face antérieure, ‘a la base et tout autour. Cependant le 2 centimètres; on les observe plus souv mec; une' les deux femllets cœur peut être comme cmboîté de ces couches fibrmeuses, qui peuvent se deposer sur 51556 , . % . % ( ((: % (. ‘ % ‘ .: L< . . - ' 4 , - - | , un point s ces fausses membranes ne se trouvent que s… ;. la fois, être étendues ou partielles. Quelquefoi eaux est un desendroits où les fausses limité des ventricules ou des oreillettes. L'origine des gros vaiss feuillets fibrineux sont accolés à la membranes se trouvent le plus fréquemment. Non-seulement ces vaisseaux y pénètrent, et j'ai pu des ôt aussi ion, bient mais surface du péricarde par leur agglutinat aires. J'ai pu me injecter dans ces produits d'exsudatiou des artères, des veines et des vaisseaux capill de la surface du coeur. convaincre que la source de ces vaisseaux provenait que tmn, Itt'spidum, tomenlosum, Souvent la matière épanchée prend un aspect papilliforme (cor Itirstt aille du bœuf. Lorsque ces saillies ve‘lloszun), état que les anatomistes ont comparé à la langue du chat ou multiples forment, par leur agglomération, des crêtes saillantes, elles ressemblent à une crête de Coq (… ent unevéritable tumeur. Les forment un amas d'apparence verruqueuse, et, plus rarement, elles simul pâle, s'observent surtout au fausses membranes gélatineuses, incomplétcment transparentes, d‘un jaune les début de cette exsudation plastique. Plus tard leur teinte est ou d'un blanc mat et jaunâtre, comme s'agit d'une fausse memcaillots fibritmux du cœur, ou d'un jaune tirant légèrement sur le vert, lorsqu'il brane librino-purulente, qui cmprisonue dans ses mailles du sérum et des cellules du pus. Les pseudoc010membranes offrent une teinte lie de vin ou rouge plus claire lorsqu'il y & imbibition de la matière [ 156 d…. aPP‘ peu fréq mé; } des des é… rés 1'… rante du sang, soit par suite d‘une rupture d'un petit vaisseau de nouvelle formation, soit par suite d'un fois mélange plus abondant de sang avec le sérum. Les vaisseaux qui pénètrent dans les fausses membranes les« adhérentes ne sont pas assez abondants pour leur donner une teinte rougeâtre; d'abord ce ne sont que ‘} des stries fines isolées, et même en se rapprochant, ils donnent tout au plus une teinte jaune rosée. Les formes arèolaire, membraneuse et papillaire de l'exsudation péricardique se rencontrent ensemble sur le même cœur, et ne sont que des variétés d'importance secondaire; elles dépendent plus ou moins des ép; mouvements tumultueux du coeur au moment de l'exsudation. On trouve quelquefois une surface réticulaire a la face interne d'un feuillet, tandis que l'autre est couvert de prolongements cunéiformes multiples. le J'ai souvent examiné au microscope la structure de ces divers produits d'exsudation. La substance fondamentale, qui s'y trouve constamment et qui les compose même souvent entièrement, est de nature ad fibrineuse, striéc, plissée, granuleuse, fibroïde. En outre ces coagulations peuvent englober un certain nombre de cellules épitliéliales plus ou moins granuleuses. Là enfin où la teinte est puriforme, le micros cope fait voir aussi des cellules purulentes et pyo'ides. Les épithéliums existent aussi en grande quan- Pa dat ter se d'. pr tité dans ces dernières fausses membranes. On y trouve de plus des feuillets hyalins, grenus, de nature tibrineuse probablement, sans contours réguliers et sans noyaux. Des éléments de graisse sous forme de granules et de petites vésicules sont libres ou contenus dans l'intérieur des cellules distendues. Nous avons vu que les vaisseaux pénétraieut dans les produits organisés de l‘exsudation. Il arrive pour le coeur ce qui arrive pour tous les autres organes, c'est que. malgré cette vascularité, ces produits diminuent de volume, deviennent plus minces, et finissent par disparaître en grande partie, ne laissant le comme résidu que quelques lames de tissu cellulaire. D'autres fois il reste à la surface de l'organe une st ou plusieurs plaques laitcuses; mais ici il faut bien distinguer entre de simples altérations nutritives et des résidus inflammatoires. Si nous avons affaire, par exemple, a une maladie organique du cœur, et si nous rencontrons %] sa surface de ces plaques laiteuses, il est important pour l'étiologie, le développement d, m … … … a; q, antérieures. La et la "l…-Che de toute ] affeC|l0fh de savoir si l'on a affaire ou non à des péricardites SU'UClUI'G microscopique, ici, n'est pas décisive. Un tissu fibroïde, des fibres de tissu connectif, des granules, quelques noyaux épars s. la surface, des épithéliums racornis, voilà tout ce que l'on y trouve; mais il est surtout important de bien disséquer pour voir si las plaques laiteuses ont leur siège sous le péricarde viscéral ou dans l'épaisseurdes lames profondes, ou si elles paraissent comme superposées, Si enfin 0" peut, en COUP…" quelques adhérences, les en séparer. Elles font alors ordinairement une smilie . / . . le permatdfl sous le dorgt; un peu mobiles et paraissent de 1/2' a‘ [ nullnnetre, .u ‘ ' ' ' ' ' ‘ de son niveau, ‘ ‘) _ dessus n'est l‘ ns l )i"ï"'*'\ ' , mais - sa cont1nurte . . , n'est pas lesee. , , Lclscment llltuLl ati-dessous. d v elles, .} .. . afin..æ.. .::., .. . . … d " e: |