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Show GUIière- DES PRODUCTIONS FlBROIDES ET FIBHEL'SES ACCIDEN TI‘ZLIÆS. es de la Lorsque la gangue intermédiaire entre les libres se compose d'une forte proportion de subst ance gélatini- ;, tantôt forme, l'aspect du tissu devient d'un jaune luis ant demi-transparent; on rencontre quelquefois, dans les 153 tumeurs fibreuses, des taches d'un jaune terne, présentant un aspect pliymutoïde, et résultant en nter par partie du desséchement des éléments histologiques, en partie de l'infiltration granulo-graisseuse des éléments cellulaires. La surface libre des tumeurs qui plongent dans le vagin ou les fosses nasales présente de dia- quelquefois une infiltration purulentc ou sauieuse, d'autres fois une véritable surface gangréneuse. Dans désarti; sa plus les tumeurs devenues très vasculaires, on rencontre des épanchements liémorrhagiques qui subissent les ui d'une 3 pesant selon les cutanés ées pro- dteindre es fosses dépasse 1uelque- alles sont : lorsque aire, est un déve- mêmes altérations que dans d'autres espèces de tumeurs. La ealcification, à laquelle les tumeurs fibreuses de l'utérus ont une grande prédisposition, offre des aspects variés; elle est tantôt disséminée par masses granuleuses, par petits grains a travers toute la tumeur, tantôt plus compacte, ou réunie par masses étendues, par plaques, et c'est alors qu'elle peut atteindre un tel degré de condensation, qu'une coupe fraiche présente un aspect presque éburné. Nous avons rencontré du véritable tissu osseux dans plusieurs tumeurs fibreuses qui provenaient du périoste, et une fois dans une tumeurfibreuse de la cuisse adhérente à la capsule articulaire, mais en dehors de toute connexion directe avec les os. Nous sommes resté une fois dans le doute sur la nature osseuse ou simplement ostéo'ide d'une plaque éburnée d'un corps fibreux de l'utérus. Nous pourrions rappeler enfin que M. Miescher nous a fait voir du véritable tissu osseux provenant d'un corps fibreux de l'utérus; mais n'ayant pas de notes positives à ce sujet, nous n'oserions affirmer ce fait. Il est un dernier point dans l'anatomie de ces tumeurs qui mérite toute l'attention, c'est la formation de cavités dans leur intérieur. Un observe tous les degrés intermédiaires entre de très petits kystes lacuneux et des cavités assez considérables pour qu'on les ait confondues, dans les tumeurs tibreuses de l'utérus, avec des kystes de l'ovaire. Ces cavités sont ordinairement lisses et renferment un liquide trans- d'autres ;èrement parent, gluant, gélatiniforme; nous y avons trouvé une fois une quantité considérable de cholestérine. Il n'est pas rare, enfin, d'y trouve_r des produits hémorrhagiqucs avec toutes leurs variétés de trans- ).'Y"'Y"". ce d'une formation. couvrent ' "‘ _‘,iî._« :] _;-ç-"r ,' l' fait que distinctes en grand nombre; on les trouve le plus souvent englobées dans une gangue qui permet de voir plongent ; cepen- et rarement. Les fibres apparentes peuvent s'entrecroiser d'une façon irrégulière dans une substance inter- eurs sont ramifith elopp€"b que l'on tl0'VÆISCU' médiaire demi-transparente, comme cela s'observe dans le tissu gélatiniforme des polypes vésiculeuX des narines. Mais le plus souvent les fibres paraissent groupées en faisceaux, dont un certain nombre peut se réunir pour former ces trabécules que l'on voit, à l'œil nu, s'entrecroiser ou se disperser concentriquement. Lorsqu'on soumet les corps fibreux de l'utérus à une coction prolongée, on est quelquefois assez heureux pour se convaincre qu'il ne s'agit pas de véritables libres, mais de corps allongés juxtaposés qui ont la plus grande ressemblance avec les fibre-cellules des muscles organiques. C'est dans les tumeurs tibreuses des fosses nasales que l'on reconnaît le mieux les fibres lines du tissu libl‘8ux proprement (llt.. mes prin- Lorsqu'on presse une tumeur fibreuse et que l'on en fait sortir un liquide transparent, on trouve ordi- nairement, dans celui-ci, des éléments cellulaires et fusiformes qui offrent tous les caractères de ceux du tissu libro-plastique. On voit surtout un très grand nombre de fuseaux très allongés, pointus aux deux extrémités, renfermant un petit noyau ovo'ide; de plus, beaucoup de noyaux ovo'ides ou arrondis a l etat 5, qui, du libre, ne dépassant guère 1/200° &. 1/130c démillimètre de largeur, et contenant souvent un ou deux petits 5 tumeurs uelquefois nueléoles punctiformes. Toutefois on ne rencontre pas ces éléments en proportion aussi notable que dans les tumeurs libro-plastiques proprement dites, dans lesquelles ils constituent l'élément 0550111101, """… Je, rosée, qu'ils ne sont qu'accessoires dans les tumeurs fibreuses. ll‘fOl5 très aspect est du sang' ' ascularité A précéder , . , Dans les tumeurs fibreuses de l'utérus, on rencontre également une certaine quantite de 095 elements libro-plastiques; mais, en les examinant attentivement, on peut se convaincre (tu"il Y ala O"_C°… u"y'…_"'e élément, peu distinct par les préparations ordinaires, mais très nettement visible par l'action de "…de .".‘J ANA'I‘. l*.\Tllt)t,. "f)" l.l\'lt. .* «. des stries plutôtque de véritables libres. Leur largeur peut descendre jusqu'à 1/800" de millimètre, et ne dépasse guère 1/500c ou 1/400c de millimètre. Les fibres élastiques nes'y rencontrent qu'exceptionnellement ‘. stumeurs ,.- peau de La structure microscopique de ces tumeurs paraît, au premier abord, des plus simples, puisque leur aspect est presque homogène, et leur apparence tibreuse saute aux yeux ; il en est cependant autrement lorsqu'on veut un peu approfondir leur texture. Il est rare de trouver les fibres assez libres pour être ‘ tumeurs |