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Show [ans les parties saines, pour 30° de millimètre. La dila- i considérable que celle des aspect beaucoup plus tor- ait pas confondre avec les DE L'HYI'EREMIE ET DE lilNl"L.-\lll.\l.\'l'l0N. 39 .\H'l'ltll.li Ill. lil-'. l,r\ .\l,\l:tlllll li'l l\!S l)l\lilt$ llttl>lfi\ ll‘l'Ïllîl] lili I.'l\l-'l..\\l\l,\‘lINN, Nous évitons à dessein le terme ordinairement employé de terminaisons de l'inflammation, comme nes, irrégulièrement mêlés, rait ces arborisations pré- 'abord, mais qui offrait un 1ble de globales de pas, et aire sous-cutané voisin. avec le même résultat, que :ations d'intensité. parties phlegmasiées chez eilli dans un cas d'indem- 'une membrane synoviale articulaire aigu. Les dilastance. Il ne faudrait pas larité dans l'inflammation dion, chezl'homme, est, as parties solides du sang, … de dilatation uniforme tous sommes très disposé, ioniques de la vascularité sang dans l'inflammation, its partout, et d'ailleurs préjugeant d'une façon trop absolue les divers modes des changements d'origine phlegmasique qui sur- viennent dans la nutrition. ;' l. - lle lu rénalulion Nous avons déjà indiqué plus liant le mécanisme du rétablissement de la circulation, que l'on a désigné sous le nom de résolution. La séparation entre la résolution et l'exsudalion n'est point nettement tranchée. Toute gène circulatoire qui dépasseles bornes de la simple h_vpérémic provoque l'exsudalion; seulement, le produit transsudé a encore au début les caracteres du liquide intercellulaire du sang; son absorption est facile. Il y a donc dans la résolution deux éléments, le rétablissement circulatoire, et la résorption du produit transsudé. Les conditions nécessaires pour que cette heureuse terminaison ait lieu sont les sui- vantes : Il faut que la gène de la circulation n'ait été ni trop prolongée, ni trop considérable; l'exsudalion doit avoir été peu abondante; le liquide exsudé doit avoir été peu modifié, et ne doit point encore avoir subi de coagulation partielle ni d'organisation coi'pusculaire. La localisation inflammatoire, tout en étant peu intense, doit en même temps être circonscrite, et montrer peu de tendance a se propager. Il faut enlin que la partie malade soit dans de bonnes conditions physiologiques, et que l'état,général soit éga- lement satisfaisant. ll va sans dire que la disposition anatomique et la facilité du rétablissement de la circulation, par des vaisseaux collatéraux, influerontégalement sur la facilité du travail de résolution. Lorsqu'une inflannnalion, chez l'homme, se termine par résolution, il ne faut pas cependant croire que ce retour à la santé soit brusque et promptement cotnplet. Nous avons déjà vu plus haut, en suivant la résolution par la voie de l'expérimentalion, que ce travail se faisait lentement et gagnait du terrain par la périphérie d'abord, en ne pénétrant que peu a peu vers le centre du foyer inflammatoire. Lorsque, chez l'homme, une phlegmasie s'est terminée de cette façon, il peut rester pendant quelque temps encore de la rongeur, parce que, dans quelques vaisseaux, la circulation ne s'est pas rétablie, et que la capitale. C'est ainsi que avec antagonisme entre nance de l'action réflexe stagnation y est restée définitive; de plus, la matière colorante du sang peut séjourner pendant quelque temps aussi dans le parenchyme dans lequel l'exsudalion a en lieu, une partie de celle-ci ayant souvent déjà subi un commencement de coagulation. De la provient la persistance d'un léger degré d'engorgement ou même d'induralion; il y a enfin, même dans ces circonstances heureuses, un certain trouble dans la inflammation. Toutefois nutrition, car nous voyons, aprés le plus léger travail phlegmasique de la peau ou des membranes tla question, nous avons muqueuses, une desquamalion épithéliale avoir lieu sur une assez vaste surface. Cependant CBS derniers (, au nombre de quatre, vestiges ne tardent pas a disparaître, en vertu du rétablissement physiologique de la nutrition par n étudiant alors compa- l'échange moléculaire continue] de la matière. de tout mouvement, et L'hémorrhagie capillaire, dans l'inflammation, est un phénomène très fréquent qui a probablement diflérence; bien au con- pour cause, lorsqu'elle survient au début de la maladie, une trop grande plénitude, avec augmentation que de la douleur dans u, j'ai vu plusieurs fois e compression des fibres peine bien délimité de ntre les éléments histo- 1entée, mais en aucune de la force de pression. Cette hémorrhagie, que nous appelons initiale, se montre surtout a la surface des membranes. C'est ainsi que nous l'observons, dés le début, dans les évacuations alvines de la dysen- térie, dans l'expectoralien, même initiale. de la pneumonie, dans la méningite, a la surface interne de la membrane synoviale, dans le rhumatisme articulaire, lorsqu'il passe a l'état d'arthrite inflammatoire. Nous avons également constaté ces petites ruptures capillaires dans le parenchyme d'une glande thyroïde enflammée, a la surface interne du feuillet pariétal du péricarde, sur la membrane muqueuse du pharynx, du larynx et des bronches. Nous dirons méme que c'est un des phénomènes concomitants fréquent-", soit de l'liypérémie non encore intlatmm1toirc. soit de l'intlmnnmtion connnençante. La raison pour laquelle on constate plutôt son existence sur les surfaces memln*aneuses, c'est que, dans celles-ci, elle aflecte volontiers la forme d‘ecchymoses, qu'il est toujours facile d'y distinguer, et qui ressortent moins dans les organes parenchymateux enflammés et gorgés de sang. Un reconnaît dans ces ecchym05€5, lorsqu'on les examine au microscope, un amas de globules de sang accoles, mais presque mtacts. |