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Show A.\'.\'l't)ll llC l'.»\'l‘llflllltll0llE SPECIALE. SECTION Il. il y alté S ET LY.\ll‘llATIQUES. DES MALADIES llES \'AlSSE.\UX SANGIlÏN inte miè ie pathologique des maladies desartères, des veines Nous allons exposer dans ce chapitre, l'anatom et du système lymphatique. CHAPITRE PREMIER. uxmnms uns auricuns. Nous décrirons l'athérome des artères, leur inflammation, leur dilatation generale ou partielle, dernier lieu, leur rupture. anévrysmatique, leur retrécissement et leur obturation, et, en 5 l.-- Dc l‘alllérumc «les artères. L'athérome des artères est, sans contredit, leur altération la plus importante, celle sous l'influece de Bien des affections appar_ laquelle se produit un très grand nombre de leurs maladies les plus diverses. tenant à cette catégorie ont été décrites comme artérites, ulcères, pastules, ossifications de ces vais- que seaux. L'influence de l'athérome sur la production de la plupart des anévrysmes est aussi probable la part qu'il a dans beaucoup d'oblitérations artérielles, et le ramollissement ou la gangrène qui en sont les conséquences. Trois théories ont eu cours l'une après l'autre dans la science sur la production de l'athérome. La première le fait naître directement du sang, qui, en passant sur la paroi interne du vaisseau, produirait directement le dépôt athéromateux. Il est certain que le sang artérier a une part active, car de même que l'on observe presque exclusivement des maladies valvulaires dans le cœur gauche et artériel, lorsque l'ossification et l'athérome en sont la cause, de même les vaisseaux de la petite circulation en sont aussi rarement atteints que cette même lésion est fréquente dans les artères du système aortique. Lorsque les le cœur droit ou l'artère pulmonaire deviennent athéromateux, c'est qu'il y a eu souvent communica- tion anormale entre les deux sortes de sang, soit dans le cœur, soit par la persistance du canal artériel. Toutefois M. Virchow a démontré qu'il y avait de nombreuses exceptions à cette règle souvent posée ce de Bi d'une manière trop systématique. Lorsque des ulcères et des dilatations partielles se sont formés dans les ait vaisseaux artériels, le sang peut s'y déposer directement ou a la surface des caillots qui les couvrent, et peut y former une espèce de pellicule qui ressemble à la membrane interne des vaisseaux; cependant ce n'est pas là de l'alhérome. Cette théorie est trop exclusive et ne rend pas compte de la formation primitive des taches jaunes dansl'épaisseur et au-dessous de la membrane interne, qui est restée tout a fait intacte dans sa continuité. Lorsque les dépôts demi-transparents se trouvent superposés à la mem- brane interne, la possibilité physique d'un dépôt direct par le sang existerait plutôt, mais il y a cette autre difficulté que l'on y trouve des éléments cellulaires et nucléaires que l'on ne rencontre point dans les dépôts hématiques. Une seconde théorie (le la formation de l'athérome est son origine inflammatoire; mais à moins de confondre toute espèce de trouble nutritif avec le travail phlegmasique, on doit convenir qu'il n'existe dans l'athérome naissant rien qui ressemble a l'inflammation ; et si, a une période avancée, lorsqu'il y a formation de plaques ostéo'ides, ulcératious profondes, on rencontre quelquefoisl'hypérémie et la formation de tissu cellulaire nouveau à la surface externe de l'artère, on reste bien plus dans le vrai en envisageant ce travail pl1legmasique comme la conséquence et non comme la cause de l'athérome. l)ésirant éviter toute théorie exclusive. nous adoptons une troisième théorie, en vertu de laquelle l'athérome est une altération particulière de la nutrition, qui sera décrite bientôt; cette altération est favorisée d'un côté par les qualités particulières du sang artériel, et, d'un autre côté, peut se combiner avec des dépôts directs provenant du sang, du moment qu'il y a solution de continuité ou aspérité provenant des plaques crétacées ou ostéoïdes qui sont la conséquence de l'athérome. Nous ne nions pas enfin que, dans son développement ultérieur, l'athérome puisse donner naissance à une espèce de phlegmasie sclé- rotisante de la surface externe des artères; mais de la :. leur origine inflammatoire constante etprimitive: ql |