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Show uns r.umsrrns vEci:raux ET ANIMAUX. 389 assez souvent dans les maladies les plus diverses de l'estomac, pour étre sûr, d'une part, que c'est là son siégé de prédileCli0n, sinon 5011 siège exclusif, et, d‘autre part, que c‘est plutôt une (:orlq‘tliéalioii qu'une t connu sur ce dans le cause de maladie de cet organe. Virchow (l) l'a observée dans un poumon atteint de gangréne; Schlossbergerl'a rencontrée, si je ne me trompe, dans la vessie; mais, je le répète, ce siège exceptionnel n'in- firme pas le fait général que c'est un parasite plus particulièrement propre à l'estomac; Bennett et Hassc ont trouvé la Sarcina dans les féces; Heller dans des matières l‘écales diarrhéiques d'un malade atteint de .eu avec un rôle carcinome du rectum, et aussi dans le sédiment des urines d'une fille de huit ans. Voici la description que je puis en donner d'après mes propres recherches : Ce sont de petites plaques aplaties, quadrangulaires, un peu oblongnes, divisées en quatre, disposition qui produit quatre compar- mation, le de la -nés, et : petites 's centi- érée aus et les timents séparés par des lignes transparentes. Ces plaques nous paraissent tout à fait aplaties. Les quatre carrés offrent une teinte plus foncée que les bandes qui les séparent, et un aspect un peu opalisant. Le côté le plus long de chaque plaque offre en moyenne de 0""",012 à t)""",0'l4, le côté le plus étroit de 0""",008 a 0""",01, ce qui fait que chaque division d'une plaque offre de 0""",001 a 0""",006 de longueur et de largeur, la hauteur étant toujours un peu plus grande que la largeur. Ces cellules renferment, d'après M. Ch. Robin, un noyau de 0""",002 à 0""",004, de forme cubique ou prismatique allongée, a angles arrondis ou de forme presque sphérique. Ces plaques carrées se trouvent volontiers groupées d'une manière régulière par quatre, ce qui donne des figures de seize compartiments. Il y avait, dans les préparations, absence de champignon du ferment; mais on y a rencontré ces fils à contenu monili- AA.A_. .*…lfl «.flAAÂÂ" A :ide très \ muguet; propre- forme extrêmement mince que nous avons souvent trouvés dans l'estomac et les intestins. lS altéré lens des uefois le . pultacé ;aniques 1irement )nt préerevisiæ. …, c'est En comprimant les lames de verre entre lesquelles nous examinions ces préparations, nous avons été frappé de la sensation sablonneuse qui ne pouvait, aprés mûr examen, tenir qu'à la dureté des sarcines, ce qui nous faisait supposer qu'elles avaient une enveloppe inorganique peut-être siliceuse. En effet, l'acide acétique, non plus que l'acide sulfurique, ne les modifiait guère, et l'action de la solution de potasse n'avait d'autre effet que de les rendre plus transparentes sans dissoudre les plaques avec leur empreinte en forme de croix. Tout ceci rappelle un peu la structure des Diatomées. Aprés avoir fait quelques essais microchimiques, j'ai soumis une portion de sarcine &. l'incinération, et j'ai traité le résidu avec de l'acide chlorhydrique; il est resté une substance vitrée, transparente, très résistante, mais qui n'avait plus la forme caractéristique de la sarcine. Du reste, il faudrait encore des recherches morphologiques et chi-miques ultérieures pour déterminer leur composition exacte. 3" Algae de la bouche et des intestins (Leptollæriæ buccalis, Ch. R.). souvent Leeuvenhoek avait connaissance de ce végétal parasite. J'ai rencontré ces mêmes filaments, mais isolés, :lquefois nt tubu- plus ou moins allongés, dans l'estomac et dans les matières vomies, ainsi que dans diverses portions de l'in- iferment testin etdans les matières rendues par les selles. Ce parasite a quelque ressemblance avec les ]Iyyrocrocis. rées, ces &" Leptomt'tus trouvé dans le vague. - . . . . ], -. ' ' Î. ‘) J'ai rencontré une fers sur le col utérin une algue à filaments longs, de plu.- ee l/IOU‘ de mrllnm tre nt forte- de largeur, se terminant par une articulation renflée et pointue au bout, qui renfermait des granules. Je forment n est. douteuse pour per l'ai examinée avec M. C. Montagne (3), dont la compétence en pareille matiere de la .Sapro/cgma /eraæ. soune, et llOus avons pu déterminer que ce parasite végétal offrait les caracteres 31q uefois mbre de inM. Robin a déterminé ce parasite comme un Leplomz'tus. J'ai pu me convaincre que ces fils etaient ll‘iqués dans les épithéliums du col, mais je n'ai pu repousser la supposrtron que le germe de cette plante la 011 probablement quelques sporules avaient été déposées là au moyen des ll!_]€CtlUllä vaginales dont malade faisait usage pour un écoulement vaginal. est sans (1) Arc/rio /«'irpullzolngfsc/zc Anatomie. Berlin, 18ù7,_t. I, p. 271. ourtflllll @) Hl'SIOÙ‘e naturelle des végétaux parasites. Paris, 1853, p. 3115. … Sylloge generum specz'erumquc C‘ryptoyamarzmz. Paris, 1856, p. A67. ANAT. manon. -- 12" Lun. 98 A_l-. xtrémité J'ai trouvé constamment sur la partie postérieure de la langue une algue granuleuse, hérissée de petits filaments longs, très fins, grenus dans leur intérieur, ayant à peine 'l/600" de millimètre de largeur. Bien souvent on les voit mêlés avec les épithéliums de l'arrière-bouche. J'ai montré dans le temps cette algue àM. Ch. Robin (2), qui l'a décrite le premier avec beaucoup de détail. Du reste, il paraît que déjà nt nets; ?°Aa "RRAÂAFA SRA/‘ ,. "l,. ! .,,.… espace, |