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Show DES PRODUCTIONS CANCÉREUSLS. 323 3UVa les mètre, sont pâles et ne peuvent être vues distinctement qu'en projetant une vive lumière sur l'objet au moyen de l‘appareil d‘éclairage à et à une lentilles de Nachet. Ces cavités rondes ou ovoidcs ont (les parois diaphanes formées de lames concentriques au nombre de Il a 5, dans i côté du l'imerstice desquelles on voit des noyaux. Dans l‘intérieur des globes transparents sont contenues les grandes ntricules ou cellules mères, iligée de dont le diamètre atteint de t)""",03, a 0""",06, et ait-dessus; elles sontrondes, ovoi‘dcs ou ll‘t‘Ôgttllt‘i‘tttilt‘iit allongf‘es, et ne constituent point un épithélium interne. Parmi les cellules et les noyaux que ces utriculcs renferment, les unes ressemblent aux cancürcuses, les autres u poing, n'offrent pas les ea'actères de cet élément morbide. Le diamètre de ces cellules est de 0""",Utñ a t)""".oi}, leurs parois sont pales. Les irl‘aœ de noyaux, dont quelques-uns ont un diamètre de U"‘"‘,Ol, varient en général de 0""",006 a 0"‘…,0t)8. Les nucléolos ont un diamètre variant iiparable de o…,02 à cm…,oas. explora- Un grand nombre de larges utrlcules qui rei'ifermcnt des noyaux et des cellules ont un aspect terne, foncé et granuleux, au a une. intit- li paquet tration granulo-graisscusc qu'on rencontre dans leur intérieur. wement5 jusqu‘au L‘examen chimique de cette substance, fait par M. le professeur \Vurtz, a montré que sa composition, différente de la giilatine véritable, n‘estl'analogue d'aucune substance organique connue. Elle présente cette particularité remarquable qu'elle contient fort peu d'azote, l01‘llé est à peine 7 pour 100. ins l'état ion four- CXLVI. -- Cancer encép/raluiile vert dans le crâne, la (litre-mère, les reins, la prostate, l'rÿw'dir/pmc gauche. - Mort. -- Autopsie. n perçoit (PI XLV, fig. l-tt.) dents du aqueuse _Jpression nce avec François-Victor, âgé de dix-sept ans, briquetier, né a Villers, département dela Haute-Saône, habite Paris ou ses environs depuis quatre ans. Depuis le commencement de son séjour en cette ville jusqu'à son entrée a l'Hôtel-Dieu, son habitation et sa nourriture ont été très variables, vu qu‘il changeait souvent de maîtres et de genres d'occupations. On peut dire qu'en général il s'est trouvé dans de mauvaises conditions hygiéniques. l centi- Il ne peut donner aucun renseignement sur la santé de ses parents; quant a ses maladies antérieures, il dit n'en avoir jamais eu de le, l'autre graves; pas de variole, jamais de glandes engorgées autour du cou, jamais de maladies vénériemms, pas de toux, pas de palpitations, pas 3 contient de maladies d'oreilles ni d'yeux. Il estmaladc depuis la fin de décembre'1850; le début dela maladie a été brusque, auparavant il a été tout a fait bien portant. Pendant la huitaine qui a précédé sa maladie, il a travaillé dans une cave a nettoyer et a goudronner (les bouteilles; la il eut froid. La as espaces 'un blanc veille du jour où il tomba malade, le feu ayant pris au goudron, il fut très oppressé par les vapeurs produites ; cette oppression dura quatre 'acilement ou cinqjours. Cet accident, qui parait n'avoir aucun rapport avec les phénomènes qui vont suivre, marque le début de la maladie. ammaire, Dès le lendemain, en effet, il y a paralysie de la face, révélée d'abord au malade par un sentiment de gène dans le visage, puis constatée ibles dans par lui de visu. Cette paralysie ne le faisait alors nullement souffrir, elle a toujours été bornée a la face; jamais de mouvements involon- ulaire qui taires, de fourmillements, de crampes, d'insensibilité ou de diminution de la motilité dans les membres. lluitjours après le tlt"l)tlttlôCûltfl paralysie, le malade est pris de bourdonneinents d‘oreilles, de surdité qui, dès lors, ne t‘ont qu'augmenter. Vers le 15 janvier 1851, surviennent des épistaxis abondantes qui reviennent chaque jour et ne cessent que dans les premiers jours de février. A partir de cette époque, as formées lroit plus la malade est faible, pâle, éprouve de fréquents maux de tête et garde le lit; il est en outre altec": d'une toux qu'il fait remonter a la pre les lésions mière apparition des accidents; il n‘a pas crache de sang. Le timars, il entra à l'Hôtel-Dieu dans le service de M. Louis, momentanément remplacé par M. Araii. L'interne du service, M. Letluide, droit, on existe que )lX à celui oumon. A traire a la a en la bonté de me fournir ces notes. Ce fait a été plus tard le sujet d'un travail fort remarquable de M. Aron. Le 7 mars 1851, le malade offrait l'état suivant: Taille peu élevée, tête assez volumineuse; amaigrissemont prononcé, aspect anémique, décoloration générale; la pâleur des muqueuses est surtout très remarquable. Langue blanche, humide et décolorée. Paralysie du côté gauche dela face: la commissure labialo correspon- ganglions tance de 7 a 8 centimètres, n'entend plus les battements d‘une montre; l‘oreille gauche ne les perçoit pas, lors même que la montre est appliquée sur elle; pas d‘écoulement par les oreilles. Sensibilité générale conservée; pas de fourmillements, d‘eugourdissement ni de crampes dans les membres; céphalalgic frontale assez vive, douleur dans le côté de la face affectée de paralysie. Soit'. appétit conservé; la viande, cependant, répugne au malade. Digestions assez bonnes, selles régulières; ventre souple, indolore, excepté au-dessous des fausses un…m de. trois travers de doigt en bas; a côtes droites, OÙ il éprouve une douleur assez vive, surtout à la pression. Le foie déborde les côtes le varie du donnant l2‘ä pulsations; battements ga"Cllet ll S'étendjusqu'au tiers interne des côtes. l'eau chaude et sèche; pouls faible, dépressible, tissu blan- a drotte. du cœur l'0l‘tS. pleins; bruit de souffle doux a la base du cœur, bruit de souffle au cou, intermittent a gauche, continu a grosseur bün égal sous les deux clavicules, respiration sibilante partout en avant; sous la clavicule droite, resphntiou seche, sans prolongement i ' . . ! s et rontlants. sous-crepdant gauche, "aies sous la clavtcule delexpn'ahon; ;poumons. atiniforme. était plus ésentait les ierçoit sur- n dans leur u poumon rice pvcqu0 ontenus en loyaux sont ne àt milli- colonne vmtebrale est (lt \ tec E" a1‘l‘lere, a drorte, moins de son qu a gauche danstoute sa hauteur; la respiration est ausSi plus faible. La dune maniere notable de ce côté, vers le milieu de la rcgtou dorsale. ltxpu‘ation un peu prolongee au sommet gauche, des deux (,Ult s, dans toute la hauteur, râles rontlants et sibilants. torht1ante. 0" l"eSCl‘it une potion calmaute avec du sirop de morphine, du vin de quinquina, et une nourriture et dilhcile, il a des evanouissements, un sentiment LeSJOUI‘S suivants, il survient du délire pendant la nuit; la miction est douloureuse ( nn.mlnanu Chalet" dansle ventre, qui devient douloureux dans la region liypogastnquc; l urine contient des lots du mucus, des taiissos ‘ . . . tres , abondante, une ceplialalgœ 1 - \‘l\‘C - surment .; < » ' .' -7:. de lalbumme. il a une eplslaXlS dans. la. icgion de ] ‘ oi.01piit ,- douleuis' c\ci ss iveniciit vives ii " " l des‘ icnis .Il survient (aussi un ' , pas dedouleurs a‘ la* it}£,t()l . pour urmer astre, …". P"0V0quent des arts; ' , ' s et presque vams "‘)p0g . efforts repetc ' , BOnflementtrès douloureux du testicule gauche, avec épanclieiiient dans la tunique vaginale. L e pouls reste très accel 'ai}, la peau chaude et eux, plaintes . ' sèche; sensation de brûlure aux membres inférieurs; l‘hypogastrc et le testicule gauche devan ment de plus en plus doulour du matin, heiiics huit a mai. tb le meurt et rapidement, s'alfaiblit ll places. par coutinuelles, selles involontaires, langue collante et sèche e dptbb le debut (lt)tli mdld( . avon-eu . . . '-:-‘--x' "li. mms sept La mort est suiveiiue une épistaxis quelque temps avant la terminaison tuneste. 8piès .A. sa surface lame d'un A-°A A gauches sont affaissées; la paupière inférieure du même côté, abaissée, laisse couler les larmes sur la joue; l'œil ne peut se fermer complé- tement, il paraît plus saillant; il a conservé ses fonctions, et la pupille sa mobilité; il se ment sans peine. Les rides du front sont elliicéos àgauche, la luette et la langue ne sont pas divisées; quand le malade rit, ses traits sont entraînés du côté opposé. L‘oreille droite, ii la dis- ARA; Anfi._.Q»AT**-- dante est portée en bas et en dedans; la bouche est entr'ouvcrte du côté droit, fermée a gauche dans l'état de repos. [11 joue et la narine t conservé |