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Show _,.,… >.+-v'_n+u . +u'r. v ;.‘.. """*"'a+vmnvnp _," " . MALADlES DES VAISSEAUX SANGUINS ET LYMPIIÀTIQUES_ '19 11 8 .. li .. li2 trop souvent passé condamnation sur les cas nombreux dans lesquels les …… illeurs observateurs n'ont point trouvé de phlébite, malgré l'existence non douteuse de la pyohémie_ Quant aux Ml cas à siège bien déterminé, huit fois les veines du bras étaient phlegmasiées, une seule fois seulement a la suite d'une amputalion; sept fois le point de départ était dans les veines du pli du coude, à la suite d'une saignée. Je n'ai pas encore observé cette phlébite à Zurich. Un neuvième cas se rapporte à une phlébite de la main, suite d'une contusion; puis viennent sept cas de phlébite des extrémités inférieures, soit spontanée, soit consécutive à un anthrax, &. une suppuration du genou, à une amputation. Dans un dix-septième cas, il s'agissait d'une phlébite de la veine jugulaire du cheval, dans laquelle j'ai bien pu étudier le mode de vascularisation et de changement de structure des tuniques veineuses. Enfin viennent 5 faits de phlébite de la veine porte, dont un spontané, deux consécutifs à des opérations, et un quatrième provenant d'une obstruction avec inflammation suppurative des conduits biliaires, à la suite de l'accumulation d'une quantité considérable de calculs biliaires. dtérations anato- C'est des conduits biliaires et du parenchyme hépatique suppuré que la phlegmasie s'était propagée :ience, toutes nos llerons seulement à la veine porte. Dans le cinquième, j'avais provoqué une phlébite générale de la veine porte par une injection de mercure dans la veine mésantérique d'un chien. Dans 2 cas, la phlébite siégeait dans la : guérison, ce qui veine spermatique, à la suite d'une inflammation de l'urètlll'6 et du col de la vessie; 7 fois la phlébite essources que la suppurée siégeait dans l'utérus, à la suite des couches; dans 9 cas, enfin, une inflammation suppurée er rang l'opium, siégeait dans les sinus de la dure-mére; cinq de ces derniers faits s'étaient produits consécutivement à cté et une désin- une otite interne avec carie du rocher. Nous pouvons donc dire que le siège le plus fréquent de la phlébite, qui n'est pas directement traumatique, est dans les veines utérines, à la suite des couches, dans les sinus des méninges et dans la veine porte, comme l'attestent surtout de nombreux cas en dehors de mes analyses et le beau travail de M. Leudet sur ce sujet. Quant aux phlébites traumatiques, la saignée et l'amputation en sont souvent le point de départ, mais toute espèce d'opération peut les ns pas comme une provoquer. Dès à présent nous attirons l'attention sur ce fait curieux que, dans 14 de nos 45 cas, ainsi dans près d'un tiers, il n'y avait point de dépôt pyohémique, bien que les signes de la pyohémie eussent existé pendant la vie, et pourtant la phlébite suppuréey était manifeste. Trois fois les abcès pyohémiques manquaient dans la phlébite utérine, trois fois dans celle des sinus méningiens, deux fois dans celle .e nom de phlébite consécutive à la saignée, et quatre fois dans la phlébite des membres inférieurs. alyse de 45 obser- e parler en même Si nôus passons à la description des phénomènes locaux, nous trouvons comme point du départ du travail phlegmasique la tunique externe; au moins, en est-il ainsi dans tous les cas récents, dans lesquels les progrès de la phlegmasie n'ont pas altéré trop profondément les parois de la veine. On trouve les tres, la phlébite a 1 veine enfiammée veines enflammées, dures, rigides, béantes à la coupe, artérialisées, pour ainsi dire, dans leur aspect extérieur. Nous avons vu la paroi atteindrejusqu'à 3 et même lt millimètres d'épaisseur; ordinairement pyohémie la veine une phlébite, dont ais hypothétiques. leur calibre est égal, et quelquefois on observe des dilatations partielles dues à des collections purulentes. La surface externe de la veine présente une coloration rosée ou d'un jaune rougeâtre, et l'on y distingue 3etite et profonde, anastomoses avec ceux du ou disséminée par taches ou îlots, et les vaisseaux montrent de nombreuses un certain nombre tissu cellutissu cellulaire ambiant, qui participent toujours plus ou moins a l'inflammation veineuse; le il devient plus dur, laire est d'abord le siège d'une infiltration œdémateuse inflammatoire, mais bientôt g s e e , aueri cc e..celle de la suifa dela*vin comm rougeâlre passe, - " sa coloration ' plus épais, ' plus compacte; , . _ pa1t1els, . . ' ‘ dans- laque >< I‘s o n découvre rosé ou Jaunâtre; on y trouve de nombreux petits ramollisseinents ' '\ v - le. tiaJct d)c la veine , ‘_ . . . bientôt une infiltration purulente, et plus tard de petits abces disscinines sur ‘ "-- veineiix q ue '>" intra ' - de:‘ abcu bon nonibié collés pour ainsi dire a sa surface. Nous croyons qu'un ' . / . . abces pcr1-wmeux. ait avoir ouverts au moyen du bistour i n'étaient que des mie spontanée, ou ej'ai renoncé, sous , un panaris récent :ond cas, un abcès rième, une suppuule. Peu de temps t à fait semblable en- ne petite ve ine ns defois nous d evo le que s ttention, et est ou unitoime, de nombreuses arbonsat10ns vasculaires fines, souvent de calibre inégal. La rongeur l'on suppos ou ne, on les trouve epaissies, mdurees En examinant de plus près les tuniques externe et moyen leurs éléments histologiques sont es, infiltrées par places de serum ou de pus; plus ou moins ramolli « m‘€tl$€ , et se désa\ g"‘t"ilS ) «. et ' ' lc-- dion grand lensc ' sent une IllillL ' subis eflCOre conservés au début; plus tard ils dans les iner la structure des pai‘01s … grégent facilement en une espèce de dé tritus Il est difficile d'exam ANAT. carnet. - 16° LIVE. .: ":$! AAAÀQ ‘ ' cas, 26 se rap- t l'âge de 20 ans, en tout. Voici le observations et remarques générales P"blléeS-par Virchow nous paraissent bien convaincantes pour démontrer combien la phlébite, comme cause principale de la pyohémie, a été exagérée, et que l'on a Aflflflôfiqy‘srwAf-Ï intôt de quelques 529 \ A!" ACAA"Î-A'ä'fiA\ 5-- souffrances sont en, ou les parties mtation amène la " |