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Show MALADIES DES BRONCH ES. )ossiblc d'aprè s des plusieurs points, les :as les plus curi eux e Zurich, et en suite tus-même présente r 6'I7 moins décoloree. La décomposition putride peut l'env ahir en totalité, au point que ce morceau est facile à écraser, d'une fétidité extrême; en le séquestre pulmona ire est décoloré, filamenteux, infiltré de sanie, mais présentant encore une trame résist ante, ferme, composée de la charpente fibro-élastique aréolaire du poumon, infiltrée de sanie; il peut ét re rejeté par l'expectoration et ne laisser qu'une cavité sanieuse. Le séquestre pulmonaire le plus v olum1neux que nous ayons trouvé a été du volume d'un oeuf de poule; . . en général . , . nous ne les avons gué re vus dépasser le volume d'une noisette ou d'une amande. Je supérieur,3 fois noyen et inférieur; nférieur et 5 fois les y a donc guère de un peu plus dela nt dans un seul lobe, 1ez ont observé une ll‘lfOllS à nos seules roit que le gauche,. poumons à la fois. gangrène à droite et ons. . . .. 2fois. ne dans l'intérieur. » 0rdma1rement ils tiennent au tissu pt Imonaire sain par une partie seulement de leur circonférence, par plusieurs pédicules . ou par un seul de quelques millimètres de largeur. Nous avons rencont ré plusieurs fois un certain nombre de ces séquestres dans la même cavité, a des degrés bien divers de séparation. Du reste, quelque chose de semblable se passe sur une petite échelle, insensiblement pour ainsi dire, dans les cavernes tuberculenses, car les grumeaux blanchâtres qui s'y trouven t et que les malades expectorent, les paquets fibre-élastiques pulmonaires quej'ai décritsle premier dans l'expect oralion des phthisiques ne sont autre chose que des parties nécrosées du tissu pulmona ire. Lorsque ces portions de tissu pulmonaire, gangrenées d'abord et nécrosées ensuite, tombent dans la cavité du foyer, elles peuvent se désagréger complétementpar macération, par diffluence, ou être rendues par fragments, dans les cas où la cavité est entrée en communication avec les bronches, ce qui arrive ordinairement. Lorsque cette communication avec l'arbre bronchique a lieu, il peutyavoir des altérations bien diverses; les extrémités bronchiques sont comme érodées, mais leur muqueuse est encore saine ou leur surface interne se couvre de sanie gangréneuse ou de détritus hémorrhagique sous forme d'une bouillie brune, verte foncée ou noiràtre, ou enfin, dans des cas rares, la gangrène s'est communiquée aux bronches par la membrane interne, difÏluente et fétide. Nous avons donc vu la gangrène débuter en envahissant une portion de tissu pulmonaire, comme corps solide dans lequel la nutrition cessait, pour faire place a une espèce de putréfaction; nous avons vu ensuite cette partie se nécroser, se détacher par une espèce de pneumonie disséquante, véritable travail éliminatoire, entrer en communication plus tard avec les bronches; puis le foyer, ainsi formé, ns seulement à titre \9 2 fois. ère et la plus simple :elle par foyers gan- duralion noirâtre ou ‘me, bien délimitée, anguine. Ces foyers, et celui d'un œufde more plus petits, du en pulmonaire ainsi fétides que le reste, itre rarement d'une c dans le ramollis.ippuration ambiante na es la circulation développe dans les im0nie disséquante. ou verte, tantôt plus raisons.‘l et il. planches, liv peut se revêtir d'une membrane pyogéniquc, et lorsque les malades se rétablissent, il est souventbien difficile de décider, en examinant ces cavités, si l'on a en affaire à un abcès pulmonaire ou a une fonte gangréneuse. Ces sortes de cavernes sont tantôt unies, tantôt irrégulières et anfractueuses, et plusieurs peuvent communiquerentre elles. On les trouve souvent multiples, tantôtdans l'un, tantôt dans les deux poumons. Leur volume peut varier entre celui d'un pois et celui d'une tête de fœtus. Nous en avons vu qui étaient capables de renfermer une orange, mais en moyenne elles ne dépassent pas le volume d'un œufde poule ou d'une petite pomme. A moins que la guérison ne soit très avancée, ces foyers gangré- neux se distinguent des abcès ordinaires par le liquide fétide et sanieux, verdâtre ou de couleur lie de vin qu'ils renferment. Des fragments pulmonaires nagent souvent dans cette sanie purulente et sanguine. Virchow a trouvé dans ce liquide des cristaux minces, étroits, sous forme d'aiguilles, appartenant probablement à quelque substance grasse en état de décomposition. ll lesa rencontrés aussi dans la gangrène des autres organes qui coexistait avec celle des poumons. Déjà Gluge a attiré l'attention des pathologistes sur la fréquence des cristaux dans les parties gangrenées. J'y ai trouvé surtout ceux de , . phosphate ammoniaco-magnésien. La gangrène peut aussi prendre origine sur une partie de l'étendue ou à la partie externe d une caverne pulmonaire; elle n'offre rien de particulier comme gangrène, elle est généralement beaucoup moins étendue, et constitue une affection moins grave et moins envahissante que la gangrene idi0pa- thiqne. Une quatrième forme de gangrène circonscrite qui mérite également quelque attention, est celle ,6 NÂAAÂAAA '1 par plaques superficielles sous-pleurales, qui s'étend à la plèvre, et dans laquelle Il se forme des 950h8l05 superficielles qui, en se détachant, provoquent une espèce de pleurésie gangréneuse el même le pneumothorax, comme il en existe un certain nombre d'exemples dans la science. . " . b' ": pulmonaire : c etait sacom manpn Je n'ai observé qu'une seule fois une cinquième forme de gangrène . (05 cette complication, un 'Wec‘ des, abcès. ) ohémi nes des oumons. Chez le malade qui presentart _ ) . _ .',.'( aire en pulmon séquestre probablement ‘ a sa surface mteine un V/Ul able] abees metastat1qu p es de cet q organe présentait ly ( . detaché , ' reste, . _ ' bonne partie et_ gangréneux. Du Il' exrste ent re la py ohemte et a gangrene ANAT. PATHOL. - 19" UV", 165 ; N ARA, AR fiw ïnssÎ 3ux poumons . |