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Show MALADIES DU COEUR. it la large…- des cas de mine sur la noins dé\g- [179 guère, et devient quelquefois beaucoup plus petite, en sorte que le rétrécissement ventricule-pulmonaire (tlli accompagne de Beta] offre les Plus beaux types d'hypertr ophie concentrique. d _ du trou . é d ,la pêl‘Slstance , , _ . _ ‘ . par e nombreux On est etonn c vent, faits bien observés, que, ma lgré le mélange nécessaire entre le que ce soit sang du cœur dront et celui du cœur gauche, malgré la coarctation de l'orifice pulmonaire, maloré l'hypertrophie considérable, même concentrique, du ventricule droit, la vie puisse persister pendantîn grand nombre d'années, car, bien que congénitale, cette altération si grave et si compliq uée n'a souvent ‘te la patho- a la Société entraîné la mort que dans la seconde moitié de la vie. Voici quelques chiffres qui prouvent la fréquence tte Société; et la nature des altérations artérielles dans les communications anormales du cœur. Sur dix-neuf cas NOUS 3VOÏlS réunis par M. Louis, le rétrécissement de l'artère pulmonaire existait dix fois. M. Deguise fils, dans le second jour, relevé qu'il a fait de 70 observations de communication congénitale du cœur droit et du cœur gauche, dont il a représenté le résumé succinct, a trouvé : es et tout le L artère pulmonaire rétréeie, 33 fois; oblitérée, 8 fois; dilatée, 6 fois. phénomènes Il est curieux de voir, à côté de ce relevé, celui qui est relatifà l'aorte. Sur le même nombre d'obser- :rnièrement, vations, tl me frappa L'aortc a été trouvée rétrécie, 2 fois; dilatée, 8 fois. le l'examinai Quantà la forme même de l'orifice pulmonaire rétréci, il en sera question plus tard à l'occasion des altérations valvulaires. On comprend facilementque des troubles circulatoires graves doiventnécessairement ui était rose, robablement résulter de ces dispositions, et l'on est en droit de se demander comment, en circonstance pareille, la vie peut s'entretenir quelquefois pend-mt un assez grand nombre d'années. L'observation directe a prouvé comme dans que, dans des cas de ce genre, le canal artériel reste assez souvent ouvert et perméable; dans beaucoup sur la pièce d'observations, ce point n'a pas été examiné, mais nous partageons l'avis de M. Cruveilhier, que c'est nait presque l‘a une ressource indispensable pour l'entretien de la vie, et il est probable que des recherches ultérieures, une fois l'attention fixée là-dessus, démontreront la grande fréquence de cette puissante anomalie. La rtère pulmoent bosselés, circulation est ainsi considérablement modifiée, elle reste, pour ainsi dire, fœtale; la séparation entre le sang rouge et le sang noir est, pendant toute la vie, incomplète; mais il peut au moins s'établir une espèce d'équilibre morbide qui permet une circulation assez régulière. Un autre fait milite en faveur de y ait d'autres tomique par la persistance du canal artériel, c'est la dilatation si fréquente de l'artère pulmonaire, dont l'orifice est rétréci, et qui, par conséquent, se serait atrophiée si le sang ne lui arrivait pas par une autre voie. oeur, surtout Cette solidarité qui existe entre l'artère pulmonaire et l'aorte est une des soupapes de sûreté de l'appa- de diamètre; Un beau type 1 existe une romre fermé par une Jlt‘, percée a son .rt'ere pulmonaire Nous avons vu M. Thore présenter un cas de ce genre àla Société anatomique; si l'on nous permet de citer quelques exemples types empruntés aux Bulletins de la Société anatomique, et on verra que lors même que le canal artériel n'a pas persisté, il peut être remplacé par quelque autre communication anormale entre l'aorte et l'artère pulmonaire. Quelquefois cependant aucune communication supplémentaire n'existe. M. Lediberder (l) a présenté en 1836 le fait suivant : ' y être traité d'un endurms- Un enfant du sexe masculin, âgé de douze jours, d'une constitution faible, t'ut apporté it l‘infirmeric, pour leu près celle d‘un ventricule gauche, tlaques osseuses et sement intense du tissu cellulaire; la peau est froide, tendue, d'un rouge violacé, la pression du doigt y déterminé une legere excavation ophie du ven- étendue; on a 1, ne se dilate lentree. _ Les moyens employés n'entravent pas l a marche de la maladie; mort le troisième jour après ure de son etendue, le gauche dans le quart settlement, a un qui s‘efface assez promptement; les articulations sont roides. La poitrine résonne bien en avant; en arrière, matité incomplète plus prononcée a droite. Les battements du coeur ne présentent rien de remarquable. Le pouls ne peut être perçu aux membres indurés. moitié postérie A"‘°Psie. -- Les poumons sont hépatisés, le droit dans la moindre degré. . remarquable surtout a la pointe, aspect, une largeur plus grande qu il l'ordinaire, Le pe"lcal‘de ouvert, le cœur présente, au premier . . une ligne de hauteur, et le 1)luS g rand diamètre de sa d'être conique, est un peu carree. La partie ventrtcul aire offre un pouce qu',‘ au lieu ll) Bulletins de la Société anatomique, t. XI, p. 65. "\A A).}! sans maladie ication de ce reil circulatoire. Du reste l'oxygénation du sang dans les poumons et lieu, et c'est là le fait capital pour la circulation et la respiration des animaux vertébrés; nous voyons, en effet, physiologiquement la circulation se dégrader chez eux, au point de ne plus présenter qu'une seule oreillette et un seul ventricule, et pourtant la vie s'entretient avec régularité. ….- ... t‘…a‘t'.A»lJÂJÙ .on interven- |