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Show DU PRONOSTIC DES TUMEURS. ; il \'PC par le CHAPITRE XIX. cléole DU PllONOSTIC DES TUMEURS. urines, posées essen- Bien que nous ayons eu soin d'indiquer, à l'occasion de chacune des divisions des tumeurs, les divers degrés de bénignité ou de malignité qu'elles sont susceptibles de présenter, les principaux éléments, en l. mais un mot, du pronostic, il n'est pas sans intérêt de jeter un coup d'œil général sur ce pronostic pour toutes ces affections. 5 nous fonctions d'une glande ont une haute importance pour l'entretien de la vie; leur état hypertrophique mur, et 3gout- @ protre, ou réagiten proportion sur la santé générale. C'est ainsi qu'une hypertrophie considérable de la rate, lorsqu'elle n'est pas symptomatique d'une fièvre intermittente, entraine une perturbation très profonde dans toute l'économie et une mort presque inévitable, avec altération du sang, prédominance des globules blancs, parce que l'intégrité de la rate est indispensable pour une hématose régulière. L'hypertrophie ou [… de cet organe est donc loin d'être une affection sans valeur. Un second point à considérer, est l'action des hypertrophies sur les organes du voisinage. C'est ainsi imétre, que l'hypertrophie simple ou cystique de la glande thyroïde constitue une altération généralement peu ]… pas grave; mais elle le devient du moment qu'elle exerce une compression sur la partie supérieure des voies ! )urtant AA _,‘.- consulter pour se prononcer sur leur gravité plus ou moins grande. Avant tout, il faut savoir si les _, T‘AAAA" aisseur AA_AAN\ Si nous commençons par l'hypertrophie glandulaire, nous constatons qu'il y a plusieurs éléments à lans les respiratoires et sur les nerfs récurrents. L'hypertrophie des glandes lymphatiques est une maladie dont tions de ces glandes, dont l'intégrité autour des viscères est bien plus importante qu'à la surface du corps. L'hypertrophie des glandes sébacées est également une affection ordinairement des plus bénignes; nous 55 pro- avons cité un certain nombre d'exemples de grande multiplicité de ces sortes de tumeurs. Nous devons donc admettre pour les glandes sébacées aussi bien que pour les glandes lymphatiques, une disposition t indé- générale, une véritable diathèse hypertrophique. it dans lécrites ion des un troisième Mais ce n'est pas encore ce qui les rend dangereuses, et ici nous arrivons à constater élément du pronostic. C'est la différence qui existe en raison des phases diverses de leur développement. La tumeur sébacée peut devenir une affection des plus malignes, comme nous en avons cité des exemples, dit lorsqu'après avoir pris un grand accroissement, elle s'est enfiammée et ulcérée. Aussi a-t-on souvent cancércuse, en pareille circonstance que la tumeur avait dégénéré, et que de bénigne elle était devenue rit celle parce qu'on s'était imaginé que les tumeurs à marche maligne étaient, par cela même, des cancers. nune à >urvues ,, l'em- on est L'hypertrophie des glandes buccales et palatines est tout à fait bénigne, et pour les dernières, la ainsi gênent et palais du obligé de les enlever, parce que, par leur position, elles dépriment le voile L'hypertrophie des respiration et la déglutition. Elles provoquent même des hémorrhagies circonvoisines. ;. géné- de la glande lacrymale, amygdales ne gêne également que par son volume; il en est de même de celle résent; 're une la position et troubler les fonctions de l'œil. qui, par compression, peut plus ou moins modifier fonctions de l'organe, la L'hypertrophie du testicule n'offre d'autre gravité que l'abolition des de l'extirpation. tendance à un accroissement assez considérable, et par conséquent la nécessité à cause des obstacle s qu'elle oppose à l'émission L'hypertrophie de la prostate est bien autrement grave cette celle de son lobe moyen est surtout a cramdr e. Le retentissement de des urines, et sous ce rapport, le pomt les voies urinaires, et devrent amsn gêne apportée à l'émission des urines se fait sentir sur toutes bon ement un très de départ de complications graves. L'hypertrophie de la mame lle permet ordinair 89 ANAT. PATHOL.-îi‘ Li\‘R. v'l'Îi l': ‘ /_ ".". TI,"! liquide ' , les uns ' nt otl'ert au cou ou dans les aisselles, constituent plutôt une gêne profonde qu'un mal inquiétant; nous avons vu que, malgré cela, cette maladie pouvait se montrer sur un grand nombre de points de la surface du corps. Mais l'hypertrophie porte-t-elle avec une certaine intensité sur les glandes bronchiques ou mésentériques, nous avons une double source d'accidents graves etsouvent mortels résultant, d'une part, de la gêne des organes voisins, c'est-à-dire de leur compression, et, d'autre part, de l'interception des fonc- " "‘ \ & permet les conséquences sont ordinairement peu sérieuses; des paquets même volumineux de ces glandes, situés T-âôa RÂÂÂAPA.AAp'/‘A\A noyaux m pavi)s sphé- |