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Show tontenu de ces exceptionnelles sein sont bien crétion peutse nexion directe. pre, voisins du 'e simple. d'un ans les parois, 235 connaissons de productions accidentelles solides. Une cavité close, entourée d'un riche réseau vasculaire, sans fonctions pour ainsi dire et sans issue, empruntant const amment les meilleurs matériaux au corps, et ne lui en restituant que fort peu, est en effet un terrain très apte à une exubé rance et à une variété de force plastique qui rappelle souvent celle de la vie embryonale . Le kyste clos étant formé, la vascularité augmente à son pour tour; sa paroi cellul o-ftbreuse devient plus dense et plusferme, l'épithélium normal s'organise davant age, comme revêtement membraneux, ou il se forme de toutes pièces, s'il s'agit d'une simple condensation de tissu cellulaire devenu kysteux. Le contenu est ou une sécrétion spéciale, ou le plus souvent un liquide séreux, séro-muqueux, glutineux ou gélatiniforme, tantôt très faible en albumine, renfermant plutôt de la caséine ou de la pyine, tantôt très riche au contraire en albumine, dont l'ébullition fait ressortir l'abondance, ou enfin en paralbumine, comme dans les kystes de l'ovaire. Ce liquide est ou homogène et transparent, ou trouble, tenant en suspension les épithéliums détachés et diverses altérations cellulaires. Les parois comme le contenu ne tardent pas à subir de notables modifications dans les kystes. on du produit Quant aux parois, nous notons : dans la partie 1° Un épaississement plus ou moins notable, mais qui ne consiste encore qu'en une condensation du tout semblables tissu cellule-fibreux de l'enveloppe; c'est une véritable bypcrtrophie fibreuse. 2° L'épaississement hypertrophique s'accompagne souvent de la formation d'un tissu cellulai re de >chent de plus ielle des parois n second mode urs. Nous avons ' l'épanchement d'abord qu'une mitante et pre- mé à ces kystes transition, de tissu fibre-plastique qui peut être diffus, répandu sur toute l'envelo ppe kysteuse, ou local et circonscrit, et donner lieu alors a des végétations intra-kysteuses qui commencent comme de simples tubercules saillants sur un point de la paroi interne; ces tubercules, en se dévelop pant ultérieurement, prennent les caractères de végétations plus étendues en forme de choux-fl eurs, ou se présentent même sous forme régulière, et peuvent ainsi rétrécir notablement le calibre de la cavité. 3° Des végétations analogues peuvent se former aux dépens de la couche épidermique, mais alors les dimensions sont toujours bien moins considérables. 4° La paroi du kyste peut se prolonger en une multitude de corpuscules papillaires qui en revêtent la surface, peuvent atteindre entre le volume d'un pepin de poire et celui d'un petit haricot, et générale- tite quantité de ment, tendent à se rétrécir &. leur base pour tomber ensuite dans la cavité libre du kyste clos : c'est ainsi anse, délimite le formation prend que se forment les corps en forme de grains de riz que l'on trouve dans les kystes synoviaux du poignet. 5° Des productions homologues à l'organe dans lequel les kystes clos se sont dévelop pés peuvent prendre naissance à sa surface interne. Des faits de ce genre ont été signalés pour les kystes de la glande mammaire et pour ceux de la glande thyroïde. Pour les premiers, je ne suis pas encore bien certain s'il s'agit d'une production en tout point nouvelle, ou simplement de la pénétrat ion d'un lobule glan- dulaire qui aurait subi un accroissement très considérable; en tout cas, il y a toujours production non douteuse de tissu glandulaire nouveau : ce n'est que pour le point de départ que l'on peut douter ine n'a, au fait, s'il est en connexion avec la glande ou de prime abord autogéne. Quant à la glande thyroïde, Rokitan sky développement décrit d'une manière très explicite la formation de végétations intra-kysteuses qui augmentent (l'étendue, ment s'agrandir et dans l'intérieur desquelles se forment des vésicules glandulaires de toutes pièces nouvelle s et semblables ystes autogènes, été adoptée par développement La cavité de la la face interne vé, dans l'hyper« glandulairespat‘ entre des cellules es et les tumeurs des cellules concellules concen- e des lamelles se Eveloppemeut de aux follicules primitifs de la glande thyroïde. Ces excroissances peuvent remplir le kyste et deviennent peu à peu une masse solide. J'ai observé un développement semblable depuis que je vois, à Zurich, un grand nombre de goitres. 6° Jusqu'à présent nous n'avons vu se produire, sur les parois des kystes, que des altérations fibroïdes ou libro-plastiques, ou des productions homologues a l'organe qui renfermait ces productions de liquide; mais là ne s'arrête pas la force plastique des kystes; leur paroi interne peut subir une véritabl e organi- sation dermatique dans laquelle on reconnait un épitbélium interne sous lequel se trouve un derme, et dans lequel sont implantés des poils, des glandes sébacées, même des glandes sudoripa res. (les kystes se rencontrent surtout dans les ovaires et dans le tissu cellulaire sous-cutané. La plupart des kystes renfermant eure et un afflux des poils et des matières grasses ont subi cette transformation particulière de leurs parois. Dans les kystes ,te théorie a €œ de l'ovaire, nous trouvons, soit enkystées dans leurs parois, soit dans le contenu même du kyste, des pro- as de dévelOPPe' tout ce que """S ductions osseuses, des dents :. tous les degrés de développement. On a voulu rapporter ces casà des inclu- sions fœtales ou à des grossesses ovariques. Nous ne discuterons pas ici ce point de doctrine sur lequel nous " '.'.‘ ") ient de plus en l d'une couche de poche acci- \ . : / JÏ",\"1"'Ï\" :.. ... ! DES KYSTES. plus uniforme, |