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Show y.. 121 Êlanose rale. A l'autopsie, des tumeurs mélaniques, et rien que mélaniques, se trouvent dansle fine, dansle cœur, dans les reins, dans les poumons, dans le cerveau. Un liquid e noir, présent ant l'aspect de l'encre, se voit dans les ventricules latéraux. Les granules et les petits nlobules mélaniques que le microscope démontre sont mêlés de beaucoup de granules graisseux; absence complète de toute espèce de véritable .erveux plexus ssi par ceHule. 3" Chez un cheval,j'ai trouvé des tumeurs mélaniques dans les poumons, le périearde, le cœur, le foie, la rate, et cela en quantité si prodigieuse, que je crois ne pas m'éloigner beaucoup de la vérité en éva- v'-‘. 1 eux ne V-vn 7 .i ,, _ "".'Ï',‘_ '.}v\ '.y_:'.'V ". DE LA PRODUCTION PIGMENTAIRE .\NORMALE ET DES TUMEURS )lÊl..-\NIQLES. ression luantde 15 à 20 kilogrammes la masse totale de ces tumeurs. ts et. de Nous ne pouvons évidemment pas encore tracer aujourd'hui la symptomatologie de la généralisation et de la cachcxie mélaniques, et c'est aux observateurs futurs à vérifier en à infirmer ce que nos observa- même qu'il y & généralisation, ont déjà été signalés pour les chevaux par MM. Trousseau et Leblanc, qui nom- terminent leur mémoire (page 188) par la remarque suivante: « Nous avons vu souvent des chevaux dations re. porter des masses énormes de mélanoses, et jouir d'ailleurs d'une santé qui paraissait florissante. Cette affection ne devient donc une cause de mort que lorsqu'elle apporte un obstacle mécanique à quelque : cancer fonction importante, ou lorsque les tumeurs ramollies, versant au dehors une énorme quantité de liquide )uve le noir, espèce de suppuration des mélanoses, amènent à la longue une consumption mortelle. » ion des it dans Ici s'arrêtent nos remarques sur la pathologie comparée de la mélanose, qui a été observée chez le chien, le chat, le lapin et le surmulot, mais nous n'aurions rien à ajouter qui fût d'un grand intérêt physiologique. êtement Nous croyons que, après les lacunes que nous avons signalées, on insistera de plus en plus, sous le rapport e de la clinique aussi bien que sous le rapport physiologique, sur les différences des quatre formes suivantes de iucüon pigment : 10 Le pigment d'origine hématique non douteuse; 2° le pigment diffus, noirâtre, riche en à cette carbone, dont les poumons nous présentent le type; 3" le pigment noir ou autre, accompagnant, comme produit accessoire, d'autres produits morbides; 4° la mélanose essentielle, infiltrée ou tubéreuse, qui, sérnina- outre plusieurs autres caractères, diffère encore des autres espèces de pigment par sa tendance infectante, 1eHe on peut-être même par sa nature diathésique, dont on trouvera probablement un jour la cause dans une ! peau, hypercarbonisation de toute la masse du sanfl. Les deux exenqfles ci-aprèslërontressorür larnulüphcüé que Fon peut oberver dans ces huneurs (Pl. XIV, fig. 6-8, et pl. XV.) le, sur lF,d8HS 15 etles rux;les XL]. - Ïumeurs nzclcnuqucs du foie, (ln cœur, (lu. carreau, ela, runsrcrdzccs a une tumeur mtlrunqtu de [(1Jt/tæ. (l l. .\l\«, fig. 0 b.) urd'hui Un homme de cinquante ans avait été opéré par M. Mulgaigne pour une tumeur mélanique de la joue. L‘examen microscopique ne fut pas fait. Peu de temps après l'opération, une cachexie générale se déclare, et le malade succombe avec tous les signes d'une infection de l‘économie entière. A l'autopsie, on trouve de la mélanosc dans le foie, le cœur, les reins, les poumons, le cerveau, et du liquide non' dans eaucoup ce sens donner les ventricules. A l'examen microscopique, nous constatons l‘absence complète de véritables Cellules cancéreuses, même de toute espèce de cellules; CFOSCO- nous ne trouvons qu'une quantité de molécules de couleur de sépia, isolées ou formant des agglomérations. Quelques-unes deces dernn‘eres on can- trouve .n, dans sont entourées d'une membrane (l'enveloppe qui ne dépasse guère le volume de 1,2th€ à '1/100‘ de millimètre. Chacun deces globules ne renferme pas de noyaux. Nous trouvons en outre des granules ineolores qui ressemblent aux granules graissenx. Nous avons donc affaire ici a un type de mélanose essentielle, généralisée, infectant l'économie, sans qu'il y ait autre chose dans le produit morbide que du pigment. et sans qu'il existe une seule cellule cancéreuse. XLll. -- .l]('l(ulûSfl multiple c-lzc: un c/wwl. (Pl. XV.} du nerf Nous n'avons jamais vu lusieurs de mélanose aussi étendue que celle-ci. Elle occupe la sulfure des poum0"5 "' "" ')""'c""de' ellese ""J."".(î d ,U"_ÙI""'Î celui sous forme de végétations en forme …_ grappes qui ressemblent {, des truffes. ct varient entre le volume d'une petite et ou e temps noix. La rate et le foie sont également parsemés et recouverts de tumeurs mélaniqucs; il 0" CXÏ5lC dt? plus "" cc"""" nombre d"… " … _ statu:e du cœur. qtn,' e\;i:illiite ' ‘ Toutes ces masses ont un aspect homogène et une teinte sépitu‘éc. 1<‘,… les coupant, on en fait sortir une boue nen-etre ' ' ‘"au ie généANA1‘. rwrnou-h" i.ivn, ., ,. ve plus . Y".‘. '1 épanchements séreux: en un mot, une espèce de eonsomption, mais sans fièvre et sans douleur. Cette espèce d'innocuité de la mélanose, lorsqu'elle reste un mal local, et son état à peu près indolent, lors '. n_-ç êvelop- : l'homme. Du reste, Laënnee a déjà dit fort justement, de l'infection mélanique, qu'elle produisait une diminution graduelle des forces, une altération très marquée dans la nutrition, avec amaigrissement et _4'_',".. rires et '.._.,__ . . tions, peu nombreusesjusqu'h ce jour, nous apprennent sous ce rapport sur la mélanose essentielle chez |
