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Show l\|tot;ltlës‘ lu: l;.\.\Ç\'|‘o.\lllù rx*runl.rn‘.lorr;. 5. Fallope et Eustachi, nombre d'observations relatives aux maladies les plus diverses du corps; un des premiers aussi, il publia in passage de la pré- les détails cliniques de ces faits, et, en général, son recueil n'a en aucune façon pour but de s'occuper douter que ce grand spécialement de l'anatomie des maladies. Son érudition esttrès vaste pour son époque, ce dont on peut se )lique'e à l'étude des convaincre par la liste des auteurs qu'il a mis à profit; même en déduisant ceux qui n'appartiennent pas devait se trouver en proprement àla médecine, ou en compte plus de cent. Beaucoup de médecins ses contemporains lui en- cherches faites pour voyèrent des notices sur les cas curieux qu'ils observaient. Des vices de conformation et d'autres mons- core dans ses écrits trnosités sont déjà décrits dans ses œuvres. [| est fâcheux que plusieurs de ses observations soient trop courtes et que bien des fables et des préjugés de son temps se soient glissés dans ses écrits; mais il ne faut ment isolés. Parmi pas oublier que sa publication date de la fin de ce xv1" siècle qui, quoique beaucoup plus avancé que es de calculs qui se le précédent quant au développement intellectuel général, touchait encore partout à des époques barbares décesseurs, dans les et a des croyances iuvétérées et absurdes. Nous tenions surtout à revendiquer pour le célèbre médecin rté les observations brisgovien un mérite incontestable que l'histoire a trop exclusivement attribué à un de ses successeurs, ; et les 05. Ce travail sur lequel ses nombreuses observations originales lui assurent une supériorité réelle. Après Schenek, nous devons citer Fabrice tleHilden (|), qui, dans ses centnries d'observations chirur- ouru les lettres du es à la bibliothèque gicales, rapporte des faits pour la plupart tirés de sa pratique. Bien que ses ouvrages renferment une foule de cas fort intéressants, nous le rangeons cependantplutôt parmi les grands chirurgiens de son temps que lt, cette correspon- parmi les anatomo-pathologistes. Deux des plus célèbres anatomistes du xvu" siècle, Harvey et Bartholin, se sont beaucoup occupés d'ana- , Volcher Coiler(3), tomie morbide. Mais l'ouvrage de l'un n'a jamais été achevé, et celui de l'autre, fruit de vingt ans de 3ulaires, et, l'un des recherches infatigables, a été anéanti dans un incendie. enaient a des affec- Nous ne pouvons que mentionner les travaux de Forest, de Sennert, de Baillou, de Rivière, de lliolan, de : où il pratiquait, il Paw, de Wepfer, de Willis, de Kerkring, qui se trouvent en partierésumés dans le Scymlc/1rc/um de Bonet. er le jugement des Théophile Bonet (2), de Genève, n'est donc en aucune façon pour nous le premier représentant de tion contre un pavs l'érudition en anatomie pathologique. Son Sepalc/zrctzun, d'abord publié en 1679, et ensuite considérable- ment augmenté dans l'édition de Manget en 1700, n'en est pas moins cependant une oeuvre immense et vous (A), qui, outre monumentale qui nous permet de passer en revue les altérations du corps humain connues jusqu'à la lin ., un des premiers, du xvu" siècle. Toutefois les livres de ses prédécesseurs avaient déjà rendu beaucoup plus facile sa ons qu'il décrit se docte compilation. On regrette d'y trouver une proportion si minime d'observations propres à On trouve égalel'auteur; son érudition n'est pas toujours de bon aloi, ses citations sont souvent inexactes, et les : d'une maladie de faits qu'il rapporte ont quelquefois subi des mutilations fâcheuses. Cependant les réflexions qui accom- t pylorique, fait du pagnent les observations, tout entachées qu'elles sont d'hypothèses et d'une critique exclusive, témoiafin les tubercules gnent d'un soin scrupuleux a faire ressortir les détails essentiels et importants et a soumettre à la î1isique. pensée du lecteur tous les points capables de conduire à des doctrines générales. On ne saurait donc de Sion, comme le scurieuses, accom- coup de détails sur des poumons, d'un refuser a Bonet une place très honorable dans l'histoire de l'anatomie pathologique, tant connue collec- teur infatigable que comme savant désireux de fournir (les matériaux aux esprits portés a la généralisation. L'espace qui sépare Bonet de Mor-gagui n'est pasrempli par des travaux qui marquent un progrès notable dans la science; cependant quelques-uns de ces travaux sont assez sérieux et méritent d'être signalés. La correspomlance de Peyer de Schalfhouse, et de llarder (il) de Bâle, renferme un certain nombre de faits tous les travaux de rapporte un grand d'anatomie pathologique bien observés. Stalpart van der Viel (l) en a également recueilli plusieurs dignes d'intérêt. Mentionnons encore l'ouvrage souvent cité de lilancard (Ji, qui ne nous parait pas ala hauteur il 'z'um ycacrc, tigur., 1565. "3. zonum … /zominmn [:]/«c- riburgi, 1595-97. l"a/u‘ir'ii Ill/dual tl.'vtill-lti3h} ()[M'L'I'L‘H/ÙIIHZ/Il (:( rllrnlionum r//[l'/Il‘jjirr/I'HIH l'«‘u/u/‘(V/f l /. litt>llttl‘, ltiltti; ' ugduui, ""'l' \ ('2/ liunvt (ltifllt-ltih‘t)", Sqmlc/zrclmn unu/mairtm:, .syu unHM/u[u [i/‘Ht'lt't'l! …- mdupv,ribux mur/… «lun/{iv tienc\a*, 1679; '.'° edition :|th- mcntéc par Manger, l.ugduui. l7t)tl. 23,' 1‘:1‘un[sc[ ['1/Z/ll/gljî't8 cu‘crcitutit)nes ami/ol/u'MP et IllC/ÏI'I'NJ. llasilea-_ ltih‘2. l'|) Ul;srrruliuacs /'tu‘l'Ul‘tllN met/[C., anal, et c/t[rargt'cw‘tun. l.cida‘, 1727, ‘) \ol. in- l2. ."») .luu/umiu practiuu rnfiuaalis. .\m>teleda:ni. ltih‘S. .nx'r. l'.-\Tllol..-l‘" i.1vr.. |