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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 595 de tu certains tubercules du tissu cellulaire. » MM. Bicord et Cul]erier neveu ont trouvé, dans une circonstance semblable, des tubercules analogues dans la substance du cerveau. La vésicule du fiel renfermait des accidl calculs biliaires au nombre de cinq, et assez volumineux. Les organes génito-urinaires étaient dans leur état normal. Les poumons, les grosses divisions des bronches, la trachée-arlère, les plèvres, le cœur, ne présentaient aucune espèce d'altération. Mais, au larynx, on trouva la muqueuse en grande partie La détruite par une ulcération profonde et située au niveau du cartilage thyroïde, qui lui-même avait subi une transformation osseuse et était affecté, surtout dans ses parties latérales et postérieures, de carie avec nécrose; cette carie avait déterminé la séparation presque complète de deux séquestres assez volu- l'ami1 mineux, et qui menaçaient de tomber bientôt dans la trachée-artère. La clavicule, qui avait été le siège La p: fibres d'une carie superficielle, et qui, à cet endroit, était privée de son périoste, ne présentait plus que des une ; chem rugosités sans suppuration. Nous pourrions bien encore mentionner des ulcères que la morve produit et 101 dans le larynx, mais cette description ne saurait être séparée de celle de toutes ces maladies. Ici comme ailleurs les ulcères proviennent des pustules ou des petites indurations caractéristiques de la morve. qui 5 table fibre: 3‘ VIII.-Iles ulcères (le la trachée. se dé Quoique beaucoup des remarques sur les ulcères du larynx s'appliquent aussi à ceux de la trachée, il la tr: est nécessaire cependant que tions en ajoutions ici quelques-unes. En effet, ces ulcères présentent quelques particularités. Dans la phthisie tuberculeuse on les observe plus fréquemment, et beaucoup plus s'exp Béra qui : nombreux que dans le larynx même. En revanche ils sont moins profonds, et dans la grande majorité des cas les altérations qui les accompagnent sont à peu près insignifiantes. ils s'étendent quelquefoisà la racine des bronches. On y observe, dans quelques cas, (les exsudations diphthéritiques. A la suite de la variole, on y observe plutôt des pustules, mais quelquefois aussi des petits ulcères superficiels à bords vivement injectés. Les ulcères syphilitiques y sont beaucoup plus rares que dans le larynx. Nous avons cité plus haut un cas dans lequel les deux altérations co'incidaient chez le même malade. Nous trouvons, Si form gang dans l'ouvrage de Forster (l) sur l'anatomie pathologique spéciale, une courte description d'une pièce qui se trouve dans la collection de Gœttingue, dans laquelle la trachée offre, dans toute sa longueur, syph des cicatrices syphilitiques qui ont détruit la muqueuse et forment de nombreuses saillies entre- croisées qui entourent des creux plus ou moins profonds; le calibre dela trachée est rétréci, et tout l'aspectest tel qu'on l'observe dans l'œsophage, à la suite des brûlures profondes au moyen de substances caustiques. La trachée est aussi bien souvent, de même que le larynx, le siège d'ulcères perforauts qui proviennent du dehors : ce sont surtout deux sortes d'affections qui produisent cet effet, le cancer de la glande thyroïde dans des cas rares, et le cancer de l'œsophage dans des cas même assez fréquents. Nous sont avons vu cette communication produite par suite d'une nécrose partielle de la partie cancéreuse et de la bre: portion adhérente correspondante de la trachée. On peut citer enfin, comme des faits tout à fait hors pror dant Nouæ mali du p plus avait ligne, les ulcères perforants qui proviennent d'un anévrysme ou d'une glande tuberculeuse suppurée, ou enfin d'un phlegmon diffus des parties profondes du cou. % IX. lbu rétrécissement du larynx cl ill" lu lruchéc. fistu com trou Nous n'avons également que bien peu de mots à dire de cette affection, qui, ordinairement, est sym- téra ptomatique, mais qui, bien que ne constituant pas une maladie essentielle, n'en est pas moins une des complications des plus fâcheuses des affections de cet organe. On peut diviser les altérations qui produisent ce rétrécissement en deux catégories. La première espèce a son siégé au dehors etconsiste en une compression produite par des tumeurs diverses du cou. Nous avons surtout vu le cancer des glandes lymphatiques et celui de la thyroïde produire cet effet; en même temps une autre altération remarquable s'est produite, savoir, le déplacement dans leur totalité du larynx et de la partie supérieure de la trachée, qui. au lieu d'occuper le milieu. se trouvaient repoussés du côté opposé à la tumeur comprimante. Parmi les causes de rétrécissement de la face interne qui appartiennent à la seconde catégorie, nous devons indiquer, comme la plus fréquente, la contraction ou l'hypertrophie cicatricielle, et les diverses espèces (i) }]andbuc/t de)" speciellcn pat/ml. Anatomie. Leipzig, 185b, p. 213. |