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Show ANATOMIE PATHOLOGlQUE SPÉCIALE. … des poumons, caracUn enfant de trois ans et demi a été depuis assez longtemps à l'hôpital des enfants pour une affection tuberculeuse et raies muqueux interieure, partie la dans respiration la de absence avec poitrine, la de gauche côté le térisée par un son très matdans tout et caverueux dans … partie supérieure du poumon gauche; dans le [)…]qu dr01t, 13 [vespa-étions entendait assez bien. L enfant eut de la . , , a l hopital. diarrhée, tous les symptômes d‘une colliquation, et devint hydropique irla ha de son sejour Autopsie, -- Légère infiltration œdèmateuse des membres , bouffissure de la face , gonflement consulerable de labdomen avec fluctuation. _ 7 ‘ ‘ . " , Cerveau. La pie-mère est infiltrée de beaucoup de sérosité (il esta remarquer que l enfant n a pomt p1e5ente de symptômes du côté du cerveau) ; injection des méninges très prononcée; du reste, bonne consistance du cerveau, absence de pi‘anplations et de tUberculesà et . un un" ini ét: ne sa surface et dans sa substance. Dans chacun des vcntricules latéraux, il y a un kyste sereux tres vasculaire d env1ron 2 centimètres de diamètre. . _ . _ Abdomen. Il contient une quantité assez notable d‘une sérosité citrine; le foie est gorge de sang, mais Il ne contient po…! de tubercules La rate en contient un du volume d‘une lentille; les reins sont sains, de même que les intestins; dans l'intestin grêle se trouve une tumeur adhérente à ses parois internes, de couleur noire, et formant une masse compacte. Le périt0itie montre des plaques mélaniques de AAÀHHAH plusieurs centimètres de diamètre, à forme irrégulière; elles se trouvent surtout sur son feuillet abdominal, à sa partie inférieure. Poitrine. Il existe des masses tuberculeuses entre la plèvre costale et les côtes; les ganglions bronchiques en sont remplis; il y a beaucoup de granulations tuberculeuses àla surface des poumons. Le péricarde est tout a fait adhérent au cœur, et très épaissi; il existe entre les feuillets une masse homogène, blanchâtre, de plus d‘un demi-centimètre d‘épaisseur, présentant les caractères physiques des tubercules. ]] n'y a que peu de tubercules dans la substance des poumons. La dissection du cœur est très difficile, parce qu'il est de toutes parts adhérent aux parties environnantes. Le péricarde est uni au "Afi cœur par d'anciennes fausses membranes; extérieurement, il adhère aussi à toutes les parties voisines. Du côté droit, il adhère au poumon droit; à sa partie supérieure, il est lié aux masses tuberculeuses des ganglions broncliiques Dans les brides d'adhérenœg qui unissent le péricarde a la plèvre se trouvent des tubercules qui atteignent jusqu‘au volume d‘une noisette. Le ventricule droit est comme couchèà plat sur le diaphragme. auquel il est intimement adhérent. On peut suivre des vaisseaux provenant de la surface du cœur, etprobableme"i de l'artère coronaire, qui, traversant les fausses membranes et le péricarde tuberculeux, se ramifient a la surface des poumons, avec les vaisseaux desquels ils communiquent par des anastomoscs, nouvelle espèce de communication anormale entre les vaisseaux de l'aorte et ceux de l‘artère pulmonaire. Dans un endroit, on trouve de la matière tuberculeuse jaune déposée entre les faisceaux musculaires du cœur. Le péricarde, uni aux parties environnantes par des fausses membranes, est infiltré de matière tuberculeuse; ce mélange lui donne une apparence lardacéc, dans laquelle le microscope montre du tissu fibreux et des globules du tubercule. "CO nouissant a l'endroit de son insertion. La tumeur elle-même est aplatie, elle a 2 centimètres de longueur, elle est d‘une forme conique. Examiuéc à la loupe, elle offre un aspect tacheté de noir, de rouge et de jaune; elle est recouverte, ainsi que le pédicule, d‘un prolon- (": La tumeur dont nous avons déjà f'ait mention, et qui se trouve a la surface interne de l'intestin grêle, est composée des éléments dela mélanosc, et de ceux du tubercule. Elle est fixée par un pédicule de 'l centimètre de longueur sur [1 a 5 millimètres de largeur, s‘épa- gement de la membrane muqueuse, dont les éléments normaux sont généralement infiltrés de globules mélaiiiqch noirs de 0""",015. Beaucoup de vaisseaux se ramitient dans ces diverses parties. Les tubercules y existent par petites masses disséminées, entourées d'une trame fibi'cuse dans laquelle on reconnait des corps fusif'ormes. Les kystes se'reux que nous avons trouvés dans le cerveau sont formés d‘une membrane d‘cnvcloppe cellulaire et d'un liquide dans lequel se voient beaucoup de granules et de grands globules grannieux dc tl""".0‘2, dans l‘intérieur desquels on reconnaît un assez grand nombre de granules pigmentaires noirs. il est rare de rencontrer dans une autopsie des lésions aussi variées, et il est même étonnant que la vie de ce pauvre enfant ait pu se prolonger aussi longtemps avec une gêne si grande des mouvements du cœur. 100 Cancer du cœur. Nous avons rencontré un grand nombre de fois des cancers secondaires autour du péricarde, et même dans la substance musculaire du cœur, mais nous n‘avons pas vu jusqu'à présent, pour notre compte, de cancer primitif de cet organe, et les faits rares qui, sous ce titre, se trouvent répandus dans les ouvrages sur les maladies du cœur, ne sont pas rapportés avec assez de détails, sous le rapport anatomique, pour que nous soyons autorisé à admettre un cancer primitif de cet organe. Le seul fait entouré de détails suffisants que nous ayons trouvé est celui rapporté par M. Andral (f). Voi0i ce fait : Le malade, figé de trente-sept ans lorsqu‘il mourut, avait joui d‘une bonne santé jusqu‘à sa trente-cinquième année; alors il devint légèrement asthmatique. Pendant les cinq ou six mois suiv ants, il ne sentit qu'un peu de gène dansla respiration, sans autre phénomène morbide. Au bout de ce temps, il fut pris un jour, après son déjeuner, d'une atroce douleur qui, se f'aisantd‘abord sentir à la région précordiale, s'étendit bientôt à tout le côté gauche du thorax. En même temps fortes palpitations de cœur, augmentation de la dyspnée habituelle, vomissementdes aliments, perte momentanée de connaissance. Au bout d‘une heure, la douleur diminua, et le lendemain, le malade était revenu à son étataccoutumé. Pendant l‘année qui suivit cet accident, la gène de la respiration augmente peu à peu, et S€Pt ou huit fois le malade f'ut pris de la même douleur, qu‘il comparait à la douleur par e‘lancement que produit une dent carie‘e. Lorqu'il 1. entra a la Chante, il était maigre et dans un état de dépérissement évident; sa face avait une teinte jaune-paille fort remarquable; chaque lt soir il avait un léger mouvement fébrile sans sueur. Pendant le mois qui suivit son entrée, le malade ressentit plusieurs fois, à la région du coeur, des douleurs passagères, mais très vives; de temps en temps il avait d‘assez fortes Dalpitations, mais dans leurs intervalles, i‘auseultation ne découvrait dans le cœur, non plus que dansles poumons, aucune altération. Au bout de six semaines de séjour a la Charité, les membres inférieurs, puis les supérieurs, Et enfin la face, s‘infiltrèrent, et le malade succombe tout à coup sans agouie. (i) Op. cit., t. II, p. 228. ;; J‘ J‘. * 1 W ' çuÂo4Ju.-v ...,..- u |