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Show A+-" vs‘.».d;.vn +._,.+.tp+n,z+.--.._-.-',-.+n>ÿvr-.y..sv., MALADIES DU COEUR. dest surle .nous ihüon : bien reste, prend ix qui acdon 1137 partie par les altérations matériel les, on conçoit que toutes les mod ifications qui s'opère… dans la marche de la maladie doivent cor respondre à des altérations progress ives ou r étrogrades, et qu'au diagnostic anatouiique dOit correspondre aussi une thér apeutique dans laquelle ne us cherchons à comp arer le résultat del'expérience avec les principes de l'anatomie et de la physiolo gie p athologique. Aussi comprend-on que dansla péricardite aiguë, fébr de, franche, des émissions sang / uines & enéral es, même répéteres, conv1- ennent lorsque la marche est rapide. que la fièvre et la dyspnée sont intenses, tandis qu'u ne saignée modérée ou une application de ventouses scarifiées sur la régio n précordiale est préférable lorsque la réact ion . ‘ - . / générale est moms intense et la dyspnee peu pron oncée, et suffit même souvent comme seule émission sanguine. lvules _ Lorsque les piemiers _]OUIS sont pas:es, et que les SIgÏI€$ de l'inflammation persistent, surtout quand . _ / ' . ». . . , arnue ,. , . il eXiste un epanchement abondant, on VOit ce dernier se resorher . sous litif1ueiice de larges vesicat0ires ‘fiCieh » que qui diminuent quelquefois assez rapidement la voussure pour que l'on puisse constater cette diminution au moyen de la mensuration. Ce même effet est aussi atteint par la mercurialisation; en prescrivant le calomel à l'intérieur, à la dose de 10 centigr ammcs toutes les deux ou trois heures, et en faisant faire des frictions mercuriellesjusqu'à ce que les gencives commencent à s'engorger. Toutefoi s nous n'employons irleur cette méthode que dans les cas graves. Dans les é panchemenls à marche chronique, il faut être prudent com- cœur constituent le meilleur traitement. Une dyspnée considérable nécessite l'emploi de l'opium. L'anatomie pathologique, qui nous montre une dégénération graisseuse ou d'autres altérations de la fibre charnue : peut dans les cas de profonde adynamie et de disposition lipothymique, nous rend bien compte aussi de la 1 soin. nécessité du Vin, de l'éther, des excitants et des toniques dans ces formes de péricardite. La ponction du cudve itoires avec la méthode affaiblissante; de légers purgatifs tous les trois ou quatre jours, et un régime nourrissant ie né- péricarde, enfin, constituera probablement par la suite une ressource précieuse dans les épanche ments les cas rdiale, abondants et lents aise résorber, lorsque la méthode pour pratiquer cette opération aura été perfec- tionnée. Déjà nous savons par une observation récente de M. Aran que la ponction et même l'injection i cœur iodée ont eu un plein succès dans un cas de péricardite fort grave. On voit, par ces courtes remarqu es dimi- thérapeutiques, combien est injuste ce reproche que l'anatomie pathologique détourne de la thérapeu- tique. Dans les sciences d'observation, toutes les notions positives sont solidaires les unes des autres. giques at ten- ARTICLE ii. --DE L'IIYDROPÉRICARDE, DE L'HÉMOPÉHICARDE ET DU PNEUMOPÉHICARDE. :as, un région Nous nous sommes déjà prononcé plus haut sur le fait que l'hydropéricarde actif, essentiel, isolé, âpeux, devait être très rare; le plus souvent il est la conséquence d'une inflammation aiguë. L'hydropisie r neuf. passive, la simple augmentation de l'exhalation n'est pas davantage une maladie essentielle; elle n'est, la . en ce Plupart du temps, qu'une des manifestations multiples des divers états hydropiques. quence L'hémopéricarde ne saurait davantage être envisagé comme une affection essentielle; pour ma part, :c l'ob- je l'ai observé comme complication de diverses autres affections. Dans la péricardite un peu prolongée, hemth lel'ai vu provenir tantôt de la rupture d'un des vaisseaux de la surface du coeur, tantôt de celle d'un des vaisseaux nouveaux et délicats des fausses membranes. Dans l'hydropisie générale, surtout dans la maladie de Bright,j'ai ru aussi l'hydropisie péricardique compliquée d'un épanchement de sang. J'ai éreuse, doit-on Bur ont observé enfin un épanchement sanguin dans le péricarde a la suite du scorbut, et l'on comprend que l0Ul€ altération générale du sang qui provoque une disposition hémorrbagique puisse donner lieu à un hémopéricarde. Il est enfin une dernière forme d'hémorrhagie péricardique, celle qui est consécutive le com- àla rupture du cœur, soit par suite de la rupture d'une cavité par le ramollissement graisseux, soit par : l'exis- "Pluie de l'aorte à son origine par suite d'un anévrysme disséquant, soit enfin, et c'est là un casbeau- rsqu'au peuvent COUP PlUS rare, par rupture d'un anévrysme de l'artère coronaire du coeur. On peut aisément distiii{êuer auvent, anal0miquement ces diverses formes d'hémopéricarde. Lorsque l'épanchement sanguin est la swte ii une sécutive inflammation, on trouve les produits de l'exsudation, les pseudo-membranes, les prolongements papilli- ; chose, t, mais formes, les adhérences incomplètes, etc.; la matière liquide est trouble, mais presque homogene, plarfaitement liquide, d'un jaune brunâtre ou d'un brun tirant sur le rouge, ou même couleur chocoa}t. ] bonne Dans l'hémopéricarde qui complique les liydi‘opisies, la quantité de sang est peu considérable, aussi a ANAT. l‘ATIlOL.-l3° Livn. 110 dÂâä ‘flÀA; - |