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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 63ù l'on voit dans le tissu cellulaire des animaux insufflés, destinés à la boucherie, pour être frappé de la que l'on 0l Certes il y l'étude des ement chez ressemblance de ce que l'on voit sur le cadavre humain avec ce que l'on produit artificiell cireonstan ce que Le mécanisme de cette sorte de lésion n'est pas difficile à comprendre. Il suffit de se rappeler l'animal. Il est très facile de suivre l'étendue d'une lésion de cette nature jusqu'à la limite à laquelle elle s'arrête: les caractères du tissu cellulaire changent alors d'une manière parfaitement nette; la crépitation produite par l'impression des doigts sur les parties malades a partout ailleurs un caractère moins évident que ceux que la vue peut découvrir. Dans les observations précédentes, il est question de jeunes enfants chez lesquels les vésicules emphysét'uateuses, situées sur les poumons, avaient subi quelques modifications qui m'ont toujours paru ne se rattacher que secomlairement au décollement de la plèvre : je veux parler de ces accumulations de pus ou de sang dans l'intérieur des vésicules sous-pleurales. Je conçois très bien que de semblables particularités puissent être produites par des affections propres au poumon, mais je ne les regarde pas comme la conséquence de la présence de l'air au-dessous de la Démont plus a les semblables ils ne détt moindre ( l'emphysè Ces que âges doiv« étroite, la de fois ell d'autres € plèvre. Il est au moins certain qu'en dehors des limites de la plèvre, lorsque l'air a pénétré dans le tissu faisant un cellulaire des médiastins, dans le cou, dans les aisselles, etc., il ne paraît pas que, par le fait de sa présence, il se soit produit la moindre douleur ou la plus légère lésion secondaire sur la superficie des poumons; au contraire, occupées par l'air seul pendant un certain temps, traversées par des nerfs, des vaisseaux, par des brides celluleuses, les cavités aériennes anormales peuvent renfermer autre chose que l'air. J'en ai vu plus d'un exemple. L'air peut être mélangé de pus ou de sang. Ces nouvelles apparences, parfaitemq qui, au premier aspect, paraissent tout a fait changer le caractère anatomique des lésions, ne sontautre Cliniqu chose que les traces de modifications secondaires qui s'y sont passées depuis le moment où l'emphysème a pris naissance. Il ne me paraît pas imprudent de penser que l'intérieur de ces parties, soulevées par l'air, peut s'enflammer, suppurer, et que, par suite de rupture de petits vaisseaux ou d'exsudation, le sang s'y accumule en diverses circonstances. J'ai constaté ces détails assez fréquemment pour avoir la certitude de les avoir bien étudiés, et pour croire que d'autres ont dû les saisir et les comprendre. circonstar Dans ces modifications, les vésicules emphysémateuses sous-pleurales se présentent sous l'aspect un emph3 d'élévation-; colorées, a moitié pleines d'air et de pus, ou bien d'élévations colorées en rouge vineux, de quelqt ce que j'aivu à la suite de rougeoles précédées de coqueluche. Ces petits foyers sanguins ne sont pas en avant de véritables amas provenant d'apoplexie, pas plus que les collections de pus dont je parle ne sont de trouva qu véritables abcès; les nues et les autres de ces lésions ont certainement une origine particulière. L'un des problèmes médicaux sur lesquels l'intérêt doit avant tout se porter est celui-ci: Ces lésions sont-elles le résultat des efi"orts de la toux et de la coqueluche en particulier"? Il est au moins bien remarquable que, dans toutes les circonstances où les observations précédentes avec épar ont été recueillies, une toux intense, et généralement la toux de la coqueluche, ait été parfaitement appréciée : ce caractère commun a dû me frapper. Il est vrai que, chez plusieurs de ces malades, l'air quente a n'a pas dépassé lalimite des plèvres pulmonaires; il n'a donc pas été possible de voir ce qui se produisait plus souv de la toux Non-set jusque dz point con des tégun malade es analogue Un fait chevaux, Parmi si bien dt côtés. Le constaté 5 pendant la vie. Mais peut-on conserver la même opinion quand il s'agit de ceux chez lesquels l'air sorti hombée, de la poitrine pendant la durée d'une coqueluche est venu manifester sa présence au-dessous des ans tous ] tégumeuts du corps? Ces dernières observations n'éclairent-elles pas les premières? Il me semble que ce n'estpas trop oser M. Gaird conséque1 que de le croire. ' Un autre problème qui peut être posé, c'est celui-ci: De semblables lésions peuvent-elles être reconnues pendant la vie, lorsqu'elles ne se révèlent pas encore à l'extérieur du corps? En retranchant cette dernière et plus rare condition, je crois que le diagnostic de l'emphysème des enfants ne pourrait être prononcé qu'avec beaucoup d'incertitude et sous toutes réserves. C'est l'opinion commune, et c'est même ten qui est le mation d. altérés pa l'afiaisser la vraie. Ces emthSèmes que je CY0iS être 00n5écutifs aux efforts de la toux peuvent-ils être la même lésion (l) Bullet |