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Show elons hématiques et qui …, ou la l'ltoht'tîTlttN ru;ntcxrunu .\NomiAl.ia l-Z'l‘ nus 'il'illii‘iiS ili‘:i.x.\‘iQt'E.s‘. d'un jaune orangé ou d'un 115 noir plus foncé, on la trouve encore sous forme de globules, mais souvent sous forme amorphe et tl‘ès rarement cristalline. C'est ce genre de pigment qui est surtout fréquent dans les poumons. La couleur bleue qui a été observée quelquefois dans les sueurs et dans les urines, et que Braconnot a appelée ("}/(mo32u‘z'nc, se rapprocherait, d'aprés Virchow, de la mélanine. La nuance d'un gris ardoisé d'aiguilles minces, cristaux est surtout fréquente dans l'estomac et les intestins, et l'on peut y suivre tous les passages entre le sang loration violacée, pourprée, épanché, d'un brun noirâtre, et la teinte d'un gris clair; dans les vomissements noirs, on reconnait , accolés et entourés d'une '3 les globules du sang déco. deux formes cristallines que : résidu nuageux et colors- même fort bien les globules sanguins décolorés, a côté des pigments, d'abord amorphes, et plus tard dernièrement dans la bile té a ces cristaux en forme grenus et globuleux. Il y a enfin un dernier pigment noir qui s'observe quelquefois dans le corps humain, dans les parasites, que j'ai aperçu, pour ma part, dans les écl1inocoques, que Virchovv a vu aussi dans elqnes doutes. les cysticerques, et qu'il attribue également a une origine liéiiiutiqiie. Corinne moi, il a observé ce pigment sous forme grenue et amorphe, mais une fois il l'a tromé sous forme de cristaux rhombiques ou cubiques ante pure, mais un mélange très réguliers, forme qui, jointe a son inaltérabilité chimique, le rapprocherait de la mélanine cristallisée 5, tantôt gras, qui a pris la chez l'homme. cristaux prismatiques que Nous meutionnerons, en dernier lieu, un pigment bleu clair, composé de grains cristalloïdes, que nous avons rencontré deux fois, une fois dans une tumeur épidermique, et une fois dans un ancien abcès tfltl(_ÿSté sous-péricardial, pigment qui n'est peut-être pas étranger a celui qui communique une teinte rrnièrement, de cristaux en ous avons trouvé, dans un ation complète et la déco- margarine, mais plusieurs taux colorés se rapprochait écentes de M. Ch. Robin, semblable au pus bleu qui a été observé un assez grand nombre de fois. g Il. -N[(-lanone «l'origine llénnalique non déulunlrée. tous ne voudrions pas nous ieux cas d'hypertrophie des 1tion, ce qui est le cas pour est dû a de la matière pig- rencontré plusieurs fois ce , pigment différent pour la rs la gastrite chronique, à avons décrit dans le temps ts plutôt disposé a y voiruu are formuler a ce sujet une ionos_e, et queje n'aijamais Ceci nous conduit a la mélanose proprement dite, qui est un dérivé bien plus indirect de la matière colorante du sang. On a voulu l'identifier avec le cancer, a cause de sa tendance diathésique; mais, d'un autre côté, l'absence de cellules cancéreuses doit la faire distinguer comme un produit morbide a part. Tout au plus est-on en droit d'appeler cette maladie une affection dialhé5ique pigmentaire. Avec la plu- part des auteurs, nous admettons quatre formes de mélanose : la première, liquide; la seconde, infiltrée; la troisième, disposée a la surface des organes; la quatrième, formant tumeur. La mélanose enkystée n'est autre chose qu'une tumeur 111élaniqne a enveloppe connective plus épaisse. La mélanose liquide marque le passage entre celle d'origine hématique certaine et celle qui est dou- teuse : certaine, par exemple, lorsqu'on la trouve dans l'intérieur des vaisseaux de la rate ou ailleurs; incertaine, lorsqu'on la voit dans des cavités closes ou dans des lymplmtiquœ du voisinage des tumeurs inélaniques. Souvent la mélanose liquide n'est autre chose que la substance d'une tumeur pigmentaire ramollie et liquéliée. La mélanose infiltrée, très fréquente, se montre sous forme de taches disséminées ou même de masses plus compactes avant surtout pour siége le tissu connectif. La mélanose de la surface des membranes séreuses ou muqueuses n'est également pas autre chose qu'une de ces infiltrations, mais tout a fait superficielle et pouvant faire relief. Des fausses membranes peuvent aussi renfermer des éléments mélaniques, mais alors presque toujours d'origine sanguine. Virchow, de la bilifulvine. la bile dans les intestins; directe était bien plus proJe la dilatation de la glande Nous arrivons_à la quatrième forme, a la mélanose formant tmneur. décolorés, et M. Hughier, tes les nuances diverses du nte du sang est celle qui tire _$ Il]. -- Iles tunneurs nuîlaniques. Les tumeurs mélaniqnes essentielles, dépourvues de cellules cancéreuses, ont une tendance prononcée changements chromatiques a la généralisation; cependant on observe bien plus fréquemment la mélanose essentielle chez le cheval que chez l'honnne, tandis que l'inverse a lieu pourle cancer mélanique. : brun plus foncé, au brun gment est vu en masse. . Les tumeurs mélaniques sont constituées par une estilation pigmentaire sous forme de granules ou de globulins souvent combinés avec du tissu connectif de nouvelle formation. Bien qu'on n'y trouve que des ird0i5é, le gris bleuâtre, le jaunes et bruns, on trouve granules de pigment de l/500" a l/l-UU" de millimètre, des globulins de l/ZUU" et des amas qui eau, soit par granulations peuvent aller jusqu'à 1/50" sans formation cellulaire ordinaire, ces tumeurs peuvent eependantse vascu- s pigments clairs, mais une l'enveloppe et forment de lariser, s'accroitre, s'indurer, se rainollir, subir, en un mot, les diwrses phases de développement pro- gressif et rétrograde que nous connaissons pour les tumeurs en général. cellules a noyaux, a partir Lorsque la matière est d'un Leur forme est ordinairement arrondie; elles sont discretes ou réunies par groupes, même sur une large |