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Show . ANATOMIE l'ATHÙLOGlQUE SPÉCIALE 622 pement de le plus fréquent. l)es cy lindres élargis alternent alors et de la forme ampullairc, et c'est là même le cas ignée comme inr'iiiilifoi*me, à l'exemple d'Elliotson, avec des cavernes. Cette dilatation pourrait être dés , . ' ' . I ‘ . . . | __ _ celluleuse ' sur la gcnerahte de ce fait, car qui la compare deja a un chapelet. 'leutetors il ne faut pas se méprendte entre elles au moyen de tubes on observe quelquefois des dilatations ampullaires qui communiquent étroits et de bronches non dilatées. peut av oir lieu, ou par une dilatation En thèse générale, on peut dire que le début de l'affection es, ou par une dilatation am- cylindrique, lorsque les bronches volumineuses sont pr imitivement atteint aussi leurs vésicules, pullaire, près de la surface pulmonaire, lorsque les rameaux terminaux, peut-être l.\ éléments r entrent dans la partie dilatée. dilatation trouvera ‘ pondent a trophlés (] niquentet atrophi€ i L'état ( et dans un Pour peu que l'affection se soit prolongée, on rencontre les diverses formes réunies des parois pouvaient groupement varié. Nous avons déjà vu que les bronches qui aboutissaient à une dilatation naire est aboutissantes sont contraster par leur étroitesse relative, et rester normales. D'autres fois les bronches vacuoles, l'avons indiqué plus haut. oblitérées, et alors la cavité peut paraitre isolée et kysteuse, comme nous s'atrophie, les conduits Lorsque les cavités se rapprochent par leur élargissement, le tissu intermédiaire driques p ainsi que bronchiques intermédiaires disparaissent avec les vésicules et le tissu élastique, et c'est de de cavités toute une partie du poumon peut prendre un aspect caverneux, offrant une multitu d'endroits. communiquant les unes avec les autres par une espèce de treillis perforé dans une foule distension; Ces cavernes de bronches dilatées ne subissent pas toujours un travail progressif de leur intérieur elles peuvent revenir sur elles-mêmes, se [létrir, se ratatiner, et l'on trouve alors dans offrir une substance presque concrète, caséeuse, renfermant même des parcelles crétacées et pouvant nt par la une grande ressemblance avec des tubercules guéris; toutefois on les en distinguera facileme caractère: facilité avec laquelle on peut séparer le contenu des parois de la cavité. En thèse générale, les cavernes plus d'at les plus étendues se trouvent près de la surface des poumons; elles peuvent ainsi devenir tout a fait sous-pleurales. J'ai même observé un cas dans lequel une de ces cavités s'est rompue dans la plèvre et a puhnona provoqué un pneumothorax promptement mortel. une augr condensa phases de A mesr des cylin< une parti puis les t pulmona Le contenu des bronches dilatées est en général un liquide muco-purulent peu épais; comme il les espar arrive facilement qu'il y ait accumulation par suite de la tonicité diminuée des éléments musculaires des bronches, ce contenu peut s'épaissir, prendre une apparence concrète, et il n'est pas rare qu'il homogèr devienne fétide, et cela pendant un temps prolongé. Nous venons de voir en outre que, dans des cavités caverner closes, le contenu peut s'épaissir au point de ressembler à des tubercules crétacés. Les parois des bronches dilatées offrent des aspects variés, selon l'état plus ou moins avancé de la maladie. Dans les cas récents d'origine aiguë, la muqueuse est rouge, légèrement tuméfiée, couverte d'un épithélium plus abondant et d'un liquide purulent. Toutefois, dans les petites vacuoles, la mem- absorpti< Lorsq de la dil modifica anglais brane interne peut offrir un aspect lisse et luisant, comme une membrane séreuse. Dans la forme chronique encore récente, la membrane muqueuse est revenue presque a sa coloration normale, mais palme… elle est un peu plus épaisse; parfois on l'a trouvée amincie et ulcérée par places, ce dont nos analyses ambiant toutefois ce cas est exceptionnel. Dans des cas plus rares encore on observe Nous en avons cité un exemple a l'occasion de la bronchite pseudopar M. de Goumoëns7 et dans ce cas même le travail ulcéreux paraît avoir dilatation. M. Barth (l) a décrit un cas dans lequel les parois bronchiques Lorsc offrent plusieurs exemples; des ulcères plus profonds. membraneuse, fait rapporté été le point de départ de la avaient complétement disparu, et où les cavités étaient tapissées par le tissu pulmonaire. Lorsque la dilatation est ancienne, étendue, cylindrique en ampullaire, la membrane muqueuse est connne de l'atrt Les c fois seu a l'un d donne" généralement hypertrophiée, épaissie, d'un rouge brun ou d'un gris ardoisé ou violacé. Nous l'avons autour vue atteindre jusqu'à 1 et même 2 millimètres d'épaisseur; on voit alors des plis saillants celluleux a la surface interne. Ces plis ont toujours une direction transversale; ils peuvent être si nombreux et si l'avons rapprochés, qu'ils prennent de la ressemblance avec les valvules counivenles de l'intestin grêle. Les afl'ectio éléments cellulaires fibro-celluleux qui doublent extérieurement la membrane muqueuse peuvent aussi atteindre une épaisseur considérable, surtout dans les plis circulaires, ce qui favorise alors le dévelop- coincid 't_l) I)ultet[ns dc la Société anatomique, t. XXII], p. 326, -- ltcc/zcrc/æs sur la dilatation des (n‘ont/trs t.llémoircs (la la Société médico/t' plexie ] d observutzon, Paris, 1856, t. III, p. li69). existait la dilat il y av |