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Show mrtaient \ '.ç:'.". ". ainsi considérablement. Après l'élimination de l'eschare, le reste de la tumeur fut extirpé. A l'occasion de la présentation d'un lipome, faite en 1851, par M. Deville (l), à la Société anatomique, M. Broca cita un fait observé dans le service de M. Gerdy, à l'hôpital de la Charité, où un lipome formé de deux ..- pressions continuelles et des frottements répétés, s'enflamme, s'ulcéra, se gangrena en partie,et diminua ulcérée '\*_ÎY }. 127 1uinze et .ntérieu- MM. Michou et Morel-Lavallée entre autres, où il n'est fait mention d'aucune cause extérieure comme ayant provoqué le travail phlegmasique. ces cas, La fluctuation trompeuse du lipome, lorsqu'il a sa consistance ordinaire, ne peut en imposer qu'à agnée ni une main peu exercée. On constate, par le palper, une espèce de résistance cotonneuse qui a un cachet tractères si particulier, qu'on ne la confondrait guère avec la fluctuation produite par du liquide. La facilité avec . -'.v.‘ d'années .. Si des violences extérieures sont le point de départ fréquent de l'inflammation du lipome et de ses ter- minaisons, il n'en est pas toujours ainsi dans plusieurs des cas mentionnés, dans ceux d'.tbernethy, de ' ‘ une base étroite et présentait des points gangréneux à son sommet. .]... nde acti- v-w masses superposées, dont celle placée au-dessus avait au moins le volume du poing, était étranglée par longues de cas, laquelle on sent les lobules à travers la peau lévera ordinairement tous les doutes; cependant, il ais il est peut encore rester quelque incertitude lorsque, d'un côté, la consistance du lipome est trés molle, et que, 1pte. Les d'autre part, il est entouré d'une enveloppe libreuse très dense. Les accidents produits parlelipome sont avers les ivoir été ceux d'une gêne locale par compression, par obstacles opposés aux mouvements, etc. Les douleurs ne deviennent vives que dans les cas rares d'inflammation. Tous les auteurs qui ont écrit sur le lipome ont signalé les cas dans lesquels les tumeurs étaient multi- es, dont ples. Pour ma part, j'en ai observé plusieurs, et je possède des notes détaillées sur six d'entre eux de véri- dans lesquels les lipomes siégeaient sur diverses parties du tronc et des membres, et dans deux des cas, ris fibri- surtout àla nuque et au cou. La proportion serait donc, d'après mes notes, de six cas de lipomes multi- hémor- ples sur trente-six observations en tout, ce qui ferait un sixième des cas; mais il est important de noter que dans ces faits, les lipomes n'existaient que dans le tissu cellulaire sous-cutané et adipeux. Paget t2} thy parle 1846, à ante ans, dit que des centaines de tumeurs graisseuses peuvent se rencontrer chez le même individu, et que sir B. Brodie mentionne des cas de ce genre; il ajoute qu'il connaît lui-même un homme qui porte depuis près de vingt ans des tumeurs nombreuses présentant les caractères du lipome dans le tissu cellulaire sous- neur fut culané du tronc et des membres. ['n de mes collègues de Zurich porte, depuis bien des années, un grand nombre de tumeurs d'apparence lipornateuse dans le tissu cellulaire sous-cutané, surtout des bras et des e un fait avant-bras. La diathèse lipomateuse n'est pas rare chez quelques animaux, principalement e11ez le chien. me âgée La combinaison du lipome avec d'autres tumeurs est rare, comme le sont en général les tumeurs mixtes. Glüge a décrit un cas de lipome colloïde où il y avait mélange de tissu gélatiniforme et de tissu adipeux. Paget parle d'un cas où il a rencontré, au milieu d'un lipome, un kyste avec des parois en partie calci- ée; il en 1e. Dans :onscrite ion était même, a tante-six iévelop- fiées et renfermant un liquide verdàtre glutineux. Je serais très disposé a y voir les restes d'un épan- chement hémorrhagique. J'ai observé, grâce a l'obligeance de M. Denonvilliers, une combinaison extrêmement remarquable de tumeurs graisseuses et d'enchondromes. De nombreuses tumeurs cartilagi- neuses étaient coiffées de véritables lipomes ou alternaient avec ceux-ci par étages superposés; dans l'intérieur de toute la masse existait un vaste épanchement hémorrhagique, probablement de date laquelle ancienne, dont une partie avait encore la coloration rouge, brune ou violacée, tandis qu'une autre partie était décolorée, et au centre se trouvait une concrétion dure, calcaire, ossiforme, mais c«unplétement ème des différente du tissu véritablement osseux dont les tumeurs cartilagineuses étaient parsemées. vait pré- mes est Les deux sexes south peu prés également prédisposés a cette affection; sur .‘ll cas dans lesquels le sexe a été noté, 16 se rapportent a des hommes et 18 a des femmes. Quant a l'age, nous l'avons noté t pas de ni a été subi des 30 fois. Un seul malade était au-dessous de 10 ans, trois entre 10 et 120, deux entre 20 et 30, sept entre 30 et 40, dix entre lt) et 50, et sept entre 50 et 60. Plus de la moitié avaient donc passé 10 ans, et l'on peut dire qu'en général, le lipome se développe dans la seconde moitié de la vie, quoique des cas où on l'observe plus tôt. ne soient pas très rares. (1) Bulletin du la Société mu:[omiguc, 1851, p. sa. (2) U,.. rit,, p. 35. : "'". 'v-vu .._,. bro-cel- . . DE LA PRODUCTION PATHOLOGIQUE DE L.\ CH.-"SSE. tumeur, |