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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 678 ce dernier très e qu'à pallier fort peu exagérer la valeur de cette ressource de la nature, qui ordinairement ne contribu Le pigment "" la viciation de l'hématose et la gène de la circulation. -- S'il est rare de rencontrer, chez l'homme, III. Larynœ, trac/Me, bronches et glandes bronchiques. les recherches de M. Louis ont, par des tubercules dans le tissu sous-muqueux de l'arbre respiratoire, sans dépôt tuberculeux s'y contre, prouvé que des ulcérations résultant d'une inflammation chronique épiglotte; le larynx en présente surtout vers rencontrent fréquemment. On en trouve souvent dans 1' pleurésies sè0k épanchement 8 nous avons (l‘O du lobe supéri< hypérémlée, €" postérieure de l'organe, et la trachée les la réunion des cordes vocales sur celles-ci on à la partie à 1'épigl0iiC et plus souvent injectée et parfois montre de préférence à sa moitié inférieure; la muqueuse y est le brunchiques re que les maladies tuberculeusæ ramollie. Nous verrons de plus en plus, dans le courant de ce travail, Une fois non une autre fois ces ulcérations ont une tendance ulcéreuse prononcée, là même où il n'existe pas de dépôts tuberculeux; muqueuses internes, offrent cela de particulier, qu'elles se trouvent ordinairement sur les membranes ent plutôt un travail ulcètandis que les maladies scrofuleuses, douées de la même tendance, provoqu -cutané. Du reste, nous avons ratif à la surface du corps, soit à la peau, soit dans le tissu cellulaire sous déjà parlé avec détail de ces ulcères à l'occasion des maladies du larynx. ramollie et La membrane muqueuse des bronches est ordinairement congestionnée et souvent d'altérations. Nous avons épaissie, et c'est surtout dans les environs des cavernes qu'elle présente le plus s'étendait jusque dans observé une fois un épaississement considérable des cerceaux cartilagineux, qui les petites bronches. Les ulcérations des bronches sont proportionnellement rares. Beaucoup de petites ramifications bronchiques sont oblitérées par suite des dépôts tuberculeux abondants, surtout s'il y a infiltration s. tuberculeuse; d'autres bronches, par la même raison, se dilatent au-devant des parties oblitérée nous avons … cinquième des solitaires; cell£ glandes mésenl mais deux fois dans le foie; ] nous avons tro les glandes br0 âgée de vingt-C Nous avons L'emphysème pulmonaire accompagne souvent le dépôt tuberculeux et paraît en être la conséquence, était le siège d' de remarque, @ fait que nous avons fréquemment observé. Nous avons pu observer les détails et le mode de production surtout les l'dl de cette dilatation vésiculaire consécutive; nous l'avons exposée dans le chapitre sur l'emphysème correspondait» pulmonaire, auquel nous renvoyons le lecteur pour de plus amples informations sur ce sujet important. C'est ici le cas aussi, avant de passer aux altérations autres que celles que l'on observe dans les poumons, de donner quelques détails sur la tuberculisation aiguë des poumons. Nous avons occasion de l'observer fréquemment à Zurich. Dans l'espace de quatre ans, j'ai observé quinze cas de phthisie aiguë dans ma division, quoique, en principe, les tuberculeux y entrent bien rarement, par suite du règlement de l'hôpital, qui réserve les divisions cliniques pour des maladies essentiellement curables (l). La tuberculisation pulmonaire aiguë occupe le plus souvent les deux poumons, rarement un seul, et alors, de préférence, le gauche; on y rencontre le plus souvent les granulations grises demi-transparentes ou les granulations jaunes; mais pour peu que l'affection ait duré, on trouve des tubercules à tous les cérébraux, que décrire dans n outre les forme Deux fois nc parle fait que, et dans le pout rémie, mais de s'était arrêtée ' degrés de développement, même des cavernes, surtout dans les sommets pulmonaires. Le tissu pulmo- naire est parsemé de tubercules granuleux, mais il y en a aussi à la surface un grand nombre sous la plèvre, oùje les ai vus former quelquefois une infiltration présentant un aspect semblable à des gouttes de cire. On les trouve dans le poumon, tantôt isolés, tantôt disposés par groupes, tantôt rapprochés au point de former presque une infiltration grise contluente. La répartition est plus égale à travers les leux nombreux. divers lobes pulmonaires que dans la phthisie chronique. Dans une de ces observations j'ai même vu les tubercules manquer dans les sommets, tout en étant nombreux dans les autres parties. Cepen- dant, d'un autre côté, il parait pourtant que ces tubercules %) marche prompte se développent aussi de préférence de haut en bas. Comment expliquer autrement cette circonstance que, lorsqu'il y a ramollis- dans sa thérap« peut s'arrêter ( sement et petites cavernes, c'est dans le lobe supérieur qu'on les rencontre principalement. Nous avons trouvé le tissu pulmonaire autour des tubercules miliaires il marche aiguë ordinairement sain, hypérémié seulement, quelquefois occupé par des hépatisations lohulaires, plus rarement par de surtout dans le intense s'est ra d'une guérison devenue chroni Nous avons ‘ moyenne, de c tiers après tren où les sujets éti souvent atteints plus étendues; l'œdème pulmonaire et l'emphysème vésiculaire disséminé n'y sont pas rares. J'ai vu nous avons cor plusieurs faits : (1) Cette af1ection sur laquelle nous trouvons déjà d'excellents renseignements dans l'ouvrage de M. Louis (lire/mrlws zutatunziqu£'ä» époque on obse pat/m/ogqucs et f/uirapcutiyucx sur la phthisie. Paris, 18/43), dans la thèse fort remarquable de ‘.\l. [.eudet (1851), dans le travail de Weller. inscrc dans le second volume du Journal médical de Prague, a l'ait récemment le sujet d'une bonne thèse d'un de nos élèves, M. le docteur Meierhofer (Zurich, 1855). vient à l'appui dans les hôpita |