OCR Text |
Show caucéreuses. Les glandes labiales ont été, dans nos observations, le siège d'une hypertro phie isolée attei- gnant le volume d'un petit pois, même d'une petite noisette, avec développementsim ultané de l a char- pente tibreuse et de la substance grenue et lobulée de la glande. Nous av ons aussi rencontré cette hyper- phi€l‘ Snecessive men t et la lèvre inférieure. Nous renvoyons, pour plus de détails sur ce sujet, a un travail sur l'hypertrophie des glandules mucipares que M. Ch. Robin a publié en 1852 dans l'I'uz'on médicale. Dans une discussion qui a eu lieu à la Société de chirurgie surles tumeurs des glandes buccales, dans la séance du lljanvier1832, réclamer DE L'HYPERTROPHIE. …, trophie en masses répandues sur toute la couche de ces glandules connue complication des cameroides de MM. Robert et Huguier ont cité des cas d'extirpation de tumeurs glandulaires semblable s situées a la lèvre inférieure. J'ai observé un cas où la tumeur, de 3 a fi centimètres de longueur, était située dans la t les fonctions, cependant, sont hent des glandes lymphatiquæ, . Nous étudierons leurs maladies icules clos, le second aux glandes imposées de follicules clos réunis joue. J'ai enlevé une tumeur semblable qui, dans l'espace de trois a quatre ans, était arrivée au volume d'un oeufde pigeon, s'était développée dans la joue et faisait saillie sous la peau. Le malade avait trentesix ans, et présentait du reste les apparences d'une bonne santé. J'ai examiné trois fois des tumeurs cir- conscrites situées au-dessus du voile du palais, variant entre le volume d'une petite amande et d'un oeuf de pigeon. Deux fois c'était une tumeur glandulaire simple, une fois l'hypertrophie était libro-plastique. J'ai eu encore occasion d'examiner le cas intéressant du même genre qui a donné lieu a la discussion mentionnée de la Société de chirurgie (obs. XXX"). Dans la même séance, M. Nélaton a cité le fait ; glandes du col utérin, appelées d'une religieuse à laquelle il avait enlevé une de ces tumeurs glaudulaires dans l'épaisseur du voile du une excellente description (t), palais, la guérison s'est soutenue. Nous trouvons dans plusieurs travaux d'anatomie générale une mention ‘ophie par suite de l'obstruction de faits semblables. Koelliker {l) parle d'une de ces glandes engorgées, de plus d'un centimètre de lar- geur, située entre l'épiglotte et le trou borgne, tumeur derrière laquelle se trouvaient deux autres glan- dules de 5 millimètres environ de largeur. ll suppose que c'étaient des glandes mucipares hypertrophiées. Tortual (?.) décrit deux corps d'apparence tonsillaire avec des ouvertures assez larges des deux côtés de meuté, en partie infiltré de g…- 'un brun poisseux quand ilya L'épitlléliurn peut à son tour } col en donnant lieu à une forme .t se former d'une manière auto dehors de la zone des glandules ituent les tumeurs mélicériques e la pyine, de la graisse, des sels pières, ces petites tumeurs sont res, j'ai pu les énucléer en tota- 1tation en ampoule d'un conduit ‘igine est multiple et variée. J'ai ux paupières, l a la face interne »eaucoup plus fréquente chez les nes et 2 femmes). Nous en avons grande fréquence a été de 25 à :illard de 86 ans. M. Giraldèsa l'hypertrophie des glandules du :s ou sur leur conduit excréteur, J'ai plusieurs fois rencontré la es dépassaient le volume d'arte 1 dilatation des follicules isoles ‘pertrophie des follicules clos du la base de la luette. Évidemment il s'agissait des glandules mucipares de cette région à l'état hypertro- phique. Frerichs (3), enfin, dit qu'il a rencontré plusieurs fois. chez des individus âgés, les glandes aci- uenses de l'œsophage partiellement hypertrophiées. Quelques-uns de ces acini avaient décuplé de volume et étaient remplis de leur produit de sécrétion ordinaire, formant ainsi des vésicules saillantes d'apparence hysteuse. L'hypertrophie de la glande vulve-vaginale a été bien décrite par M. Huguier (fi), qui a signalé son engorgement avec sécrétion exagérée constituant quelquefois les pollutions nocturnes des femmes. L'un exsudatiou purulente peut se joindre à cette hypersécrétion. Le tissu de la glande, en s'hvperlrophiant a son tour, donne à celle-ci le volume d'une noisette, d'une amande et au delà. lille se prolonge alors en bas et en arrière. L'eugorgemeut peut se composer essentiellement d'une induratiou fibreuse avec dispa- rition des éléments glandulaires. Les kystes de la vulve sont dus aussi, la plupart du temps, a la disten- sion d'un lobule, du conduit excréteur ou de la glande tout entière, avec occlusion soit de l'ouverture d'abouchement des lobules, soit du conduit excréteur lui-même. Le contenu est muqueux, souvent d'un brun poisseux, pouvant même ressembler a des matières f‘écales, ce qui est dû surtout a de petites hémor- rhagies intra-kysteuses qui paraissent avoir lieu à l'époque des règles. Il est souvent difiiciled'extirper en entier ces kystes, ce qui explique les récidives observées. L'hypertrophie des glandes urétrobullaires de Méry a été signalée par M. Ricord dans ses savantes leçons, et comme engorgement chronique de la glande, dans l'excellente thèse de M. Gubler. Nous arrivons à l'hypertrophie des glandes composées qui renferment des follicules clos multiples. La plus importante de ces hyper-trophies est celle des amygdales. Elle est rarement congénitale, souvent de semoule, montrant des val? consécutive a des inflammations répétées. Son accroissement est lent. Un y observe un élargissement notable de la substance iuterfolliculaire. Les follicules eux-mêmes se dilatent et éclatent le plus souvent. C'est ; rempli de granules, ainsi qu'un alors que la cavité d'un certain nombre d'entre eux peut devenir le siége d'une sécrétion muco-purulente eme temps une hypertroplne dei . _ _ , . __ -_ /_ habituelle, et srmule les symptômes de la pharyugrte chronique. Nous l'avons guerre plu:reuu fûts en de- dules de la bouche. Les mme"rs . , … eure fors pour des tum plus d'une . . (‘l) Up. m'[_, p. 'iS-ht). 2 l‘uters. (")/jf (l't‘ll [fun //cS HtC/rSC/1l. A'e/r/lmpfw Leipzig, 18!i6, p. 77. ._:5) ll'aynw- ]1mnlu'ow‘ttu'/nn3/1, art. lh‘r/uutmy. Brauusrhueig, tsae_ t. III, p. 7'ib'. '.'l) ,llfl'moii‘é.< de l'Académie H'i' 7mü/nrimg Paris; 1850. |. \\'_ p_ 527 ;i SHS. A!\AT. ramer… - .'t‘ Live. 26 *--m…‘fifi""-' ' ' ( irrhe. Après l'extirpation, il f… lt développée, adhérente et délà deux fois nous l'avons notéed€ ns, trois fois de 10, une fois de neur existait depuis un certain |