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Show n1«:s rxnxsrrtcs v1àcErxrx ET ANIMAI‘X. 393 blable, Parmi les helmmthes de 1 homme, ce sont principalement les lænias qui offrent ces phénomèn es remar- "genes quables de 8e (…th ultth …le V0… leurs (ll\Ols(.S metamorphosœ : L'oeuf fem…lc; est entoure' d'une ‘ /,'\ . . ‘ . w , , . . coque tres resistante, Il en sort un embryon de forme arrondie, mum de six crochets qui lui servent à pénétrer dans quelque annual; ces embryons servent ensuite de nourrices a un e tre ou a toute une série / ' . "" "Îî' . . ‘ " ' ,--\ '; .. __ -r mation d'êtres qui se développent dans leur intérieur par une espèce de bourgeonnement.. C'est ainsi qu'ils donnent naissance a une seconde forme qui diffère d'eux, et que, d'après Van Beneden, on désigne sous le nom de Scolc.r. Ceux-ci se trouvent ordinairement à l'état enkysté dans quelque partie profonde petits, du corps, en dehors du tube digestif, Le scolex prend peu a peu la forme d'une tête de laenia, mais il e dans n‘offre qu'un petit nombre d'articulations; il peut s'imaginer comme un doigt de gant; enfin sa dernière articulation devient souvent hydropique et donne naissance à la vésicule caudale. )rps se Lorsque ces scolex sont ensuite libérés du kyste qui s'est formé autour d'eux ou de la partie profonde dans laquelle ils ont séjourné, et lorsqu'ils parviennent ainsi dans le tube digestif d'un animal vertébré, le suc gastrique les débarrasse d‘abord du kyste accidentel et de la vésicule caudale hydropique; puis ils passent interets dans les intestins, où ils prennent rapidement de l'accroissement, et où il se forme suc- dant la cessivement une chaine d'articles dont chacun, muni d'organes reproducteurs des deux sexes et de ‘caires. conduits excréteurs, constitue pour ainsi dire un animal parfait désigné sous le nom de Prog/otlis. rx ver- C'est avec raison que l'on peut envisager chaque taenia comme toute une colonie d'animaux dont chaque proglottide peut donner naissance à des centaines d'embryons. ls on a rès les ratiles, :reaires ; pois- L'opinion déjà anciennement émise que le cysticerque n'était qu'un taenia égaré et incomplètement formé a suggéré à M. Küchenmeisler l'ingénieuse idée de nourrir des chiens avec des cysticerques, et il arrivée n'a pas tardé à les voir se transformer en véritables taenias dans le canal alimentaire. Il est même par- ui, loin is de la venu tout récemment à produire ce phénomène chez l'homme, en mélangeant des cysticerques avec les aliments d'un condamné, et en les trouvant transformés en jeunes tænias dans l'intestin du supplicié. mmmæ M. de Siebold, auquel l'helminthologie est redevable de si nombreuses et de si importantes découvertes, antleur a multiplié considérablement ses expériences; il est parvenu à la connaissance de ce résultatremarquable, que toutes les formes de scolex de la tribu des vers oystiques, ingérés dans le tube digestif du chien, se nsectes homnw transforment en taenias Ainsi, il a élevé au rang de ce dernier parasite, et transformé en tænias, des ie, sans »n ulté- individus que jusqu'alors on avait laissés dans les classes inférieures, le Cysticercus pistfurmis tmm'collt's, cellulosæ, et le Cœnm'uS cercin‘alis. C'est le Tænz'a serrata, identique avec le Tæm'a olium, qu'il a ainsi 1ns son obtenu. Les scolex de l'Ec/zt'nococcus celerz'norzun ont donné naissance a un très petit tænia qu'il a appelé ir et de : cysü- Tamia echinococcus. Bien que le dernier mot ne soit pas encore dit sur tout ce que de pareilles expériences être prises en très peuvent fournir en fait de lumière dans l'histoire naturelle des helminthes, elles doi- vent dèsà présentsérieuse considération dans la classification et dans l'appréciation des phénomènes qui Lmême que ou nunide d;que, quilï é, et a président à l'origine et aux transformations des entozoaires. De même que l'on trouve des helminthes chez des animaux de toutes les latitudes, de même l'homme en présente partout. Toutefois, dans les pays chauds, ils paraissent être plus nombreux etplus variés en espèces, comme le prouvent les découvertes importantes que M. Bilharz a faites en peu de temps en Égypte. Il rapporte que l'Abyssinie offrait un bien plus grand nombre encore d'helminthes chez l'homme, et que le taenin y était si fréquent, que les marchands d'esclaves donnaient a chaque homme qu'ils vendaient un paquet de cousso pour le débarrasser de son ver solitaire. On se rend du reste comptede la fréquence des helrninthes dans ce pays, par l'usage des habitants de manger de la viande crue, fait 'OUVOUS pour y mangé rôle est intestin déjà signalé par Bruce et confirmé par les voyageurs modernes (1) Dans les pays chauds, les helminthes, généralement plus fréquents, pénètrent en plus grand nombre dans le corps de l'homme non-seulement avec les aliments, mais aussi par la surface du corps,/a pause de l'exiguïté des vêtements, et ce fait n'étonner a pas ceux qui savent combien d'helmmthespenetrent dans les animaux par le tégurnent externe. Cependant les pays froids même de la zone polaire oflrent des exemples d'endémicité helminthique fort remarquables. Siebold rapporte dans son travail récent sur i moins - . \ le docteur Schleisner, '< ‘a dans l'île d'Islande une les tæmas et les vers cyst1ques que, d , apres ll' regne a bien- : l'ani- is, lS!tl , t. l.\', p. 689). … Voyez Aubert Roche, Mémoire sur les substances ant/wlm[nt/tiques ust[ecS en Al;ysszntc (Méta. de l‘ACrtd. de me'd.,Pnr 99 ANAT. mwen-12° Livn. A'RAF‘ ndheu " * n‘r... qui se "".A- } ,\v,\lfl Jl‘yons, AAAA A ". ui leur / ‘llî" ‘\'ÀAA A."QAA"f‘A "»…«.,-‘ >rigine. . |