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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE. » Dans ] 2° De la propagation locale et de la généralisation du cancer. contact dir Nous avons vu que le cancer était, dès sa première apparition» la SUb5t""tion d'un tissu nouveau aux " DMS] quelles étaient les phases du développetissus de l'état normal de l'économie; nous avons vu aussi du cancer, à ment et les altérations que pouvait subir ce tissu. Nous arrivons à une nouvelle propriété qui se prob sa tendance incessante a la propagation, c‘est-à-dire à la substitution continuelle de sa propre substance à celle des organes dans lesquels il est déposé. C'est en vertu de cette pr0pagalitîn que nous voyons les forme mole Dans ce de veineUX- parlies ambiantes contracter de toutes parts des adhérences avec le'pl‘0_dUlt heteromorphe, adhérences » "'Y a de tissu qui qui, sur les téguments, prov‘0quent l'amincissement, l'usure et 1 ulcerat10n. Il n y a point ont cepen- résiste d'une manière absolue à cette extension; les artères, les plans fibreux et les cartdages l'on n en r dant comparativenœ1fl, sous ce rapport, la plus grande force de résistance. Le tissu cellulaire et le sys- Quantat et sans êlrt infection d< tème lymphatique, et après eux les petites veines, sont les plus facilement atte1nts par cette substitution. Il en est de même pour les organes parenchymateux. L'extension locale, après avoir envahi le tissu voisin, arrive ensuite aux organes du voisinage. C'est ainsi que le cancer de l'utérus s'étend au vagin, le cancer du palais aux amygdales, le cancer du rein droit ou de l'estomac a la portion voisine du foie, le cancer de l'oeil à la base du cerveau, etc. Sous ce rapport, chaque localisation offre ses particularités, tout en reconnaissant un mode d'extension uniforme qui consiste en une infiltration et en une substitution de proche en proche, avec compression, dans un ca Il existe tion. C'est pagation d' dans ces ca Nous arr atrophie, usure moléculaire et disparition finale des tissus primordiaux qui opposaient quelque obstacle l'économie a cette propagation. L'iufection par les vaisseaux lymphatiques porte l'irradiation déjà un peu plus loin, et comme les voies intermédiaires nous échappent, nous constatons l'apparition de plusieurs tumeurs laquelle on successives dans le proche voisinage de la localisation première. Mais ici il ne faut pas confondre les tumeurs successives avec les tumeurs primitivement multiples. Il n'est pas rare de voir d'emblée dans le poumon, dans le foie, un certain nombre de tumeurs d'une Nous dis ciable part forme (…… rencontre @ origine presque simultanée, et que l'on trouve, a l'autopsie, toutes à peu près au même degré de développement, tandis que nous appelons tumeurs successives celles qui apparaissent beaucoup plus secondaires tard dans le proche voisinage d'une tumeur qui a déjà acquis un certain volume. Ce genre de tumeurs se montre, sous forme de petits tubercules cancéreux, dans la peau, dans les glandes, autour du sein, et, en général, dans beaucoup de glandes lymphatiques du proche voisinage d'une tumeur. Nous avons pu constater plusieurs fois la propagation directe par la voie des lymphatiques, à la surface du foie, du poumon et du mésentère, en trouvant de larges traînées lymphatiques remplies de suc cancéreux. Si la substitution de proche en proche constitue la premiére forme et la plus directe de la propagation, celle par l'intermédiaire des vaisseaux lymphatiques, partant directement de l'organe cancéreux et ]à où le sca matière du ne peut 5'é] On sera rations 1à 0 tement lors déduction ], en ailerons portant l'élément du cancer à une certaine distance dans les glandes ou le tissu cellulaire, constitue la La morsi seconde forme de propagation, dont le mécanisme peut avoir lieu de deux manières différentes. L'une, introduited la plus fréquente peut-ètre, ou même l'unique, est la transmission directe du suc cancéreux, qui pénètre sang que rr dans les lymphatiques à travers un point érodé de la paroi; l'autre est l'absorption du blastème can- céretu par endosmose, sans érosion de la paroi cellulaire. La tumeur cancéreuse ayant atteint quelques méthodes e: dans le san vaisseaux lymphatiques, le blastème cancéreux est ainsi transporté jusque dans une glande lymphatique Une g0ul voisine, où alors les cellules cancéreuses se forment sur place. L'irradiation peut aussi se faire par les petits ulcèr. radicules veineuses, qui, dans ce cas, sont probablement érodées ou défoncées aussi, et laissent pénétrer la pulpe cancéreuse a une certaine distance où la formation de caillots oppose une barrière à la pr0pa' d'accidents induré, un gation ultérieure. UéVl‘algique :îi. Broca (1) s'est plus particulièrement occupé du mode de propagation du cancer au système V9Îneux; voici, en quelques mots, le résumé de ses recherches: « Les tumeurs cancéreuses, dit-il, en se propageant, détruisent les veines qui les entourent. Nous avons, jusqu'ici, reconnu plusieurs degrés dans ce travail désorganisateur. Plus tard, a gommeuses exostoses et leurs Ostéoc » Dans le premier degré, la tunique externe est détruite, et la substance cancéreuse fait hernie dans la cav1te du vaisseau, en refoulant devant elle la membrane interne. manifestent Si maint 7 … op. cit., p. 717 et ns. lequel les ac -{«M&J\.£ ...)… «.‘1‘….‘1‘..... .. |