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Show l)lîS K\'S'I'IES. une hétérotoPie 237 fournir. Les follicules n'étant pas plus volumineux dans la très petite glande thyroïde d'un jeune enfant nt rester subor- que dans celle beaucoup plus grosse de l'adulte, ces follicules doivent nécessairement avoir augmenté de nombre. Les vésicules de la thyroïde peuvent se dilater en petit nombre et donner lieu alors à des kystes ou volumineux ou très nombreux, et dans ce dernier cas ordinairement leur volume, moins considérable, e exagérée ouà rents connus de vec ses diverses varie entre ceux d'un pois et d'une noisette. C‘est dans ces petits kystes qu'on trouve surtout ce liquide lui sont consé- dans le début, ces kystes soient multiples ou peu nombreux, ordinairement quelques-uns d'entre eux ières colorantes prennent un grand accroissement, les parois deviennent plus épaisses, fibreuses, ou donnent lieu à des urs à une phase végétations qui imitent le tissu normal de la glande et peuvent combler sa cavité. Dans d'autres cir- constances, le kyste devient fibro-calcaire, le contenu reste muqueux; les hémorrhagies y sont tellement as parois; quant fréquentes, que la plupart du temps, ces kystes, lorsqu'ils ont acquis un certain volume, renferment un liquide teint par du sang, qui a la couleur et la consistance du chocolat. Les kystes multiloculaires glandulaire, ou se forment par la confluence de plusieurs vésicules dilatées. visqueux, gluant, gélatiniforme, auquel on a donné le nom de colloi'dc de la glande thyroïde; mais que, e de très grandes On a pendant longtemps confondu les kystes séreux du cou avec les kystes d'origine thyroïdienne. sion, tandis que Cette distinction a été assez bien établie par Maunoir, par O'Bcirne et par d'autres observateurs, pour que leur existence soit aujourd'hui incontestablement démontrée. Nous aurons occasion d'en parler avec volumineux, en détail à l'occasion des kystes séreux. 2° Les glandes lyrnphatiques renferment quelquefois des kystes dans leur intérieur. J'en ai observé c les épithéliums ses extrêmement , brun, ou d'un dans deux circonstances : dans l'hypertrophie simple et dans leur infiltration épidermique. Il y a là exa- . Ce liquide peut gération de diverticulums lymphatiques qui ne se trouvent que fort incomplètement ébauchés dans ces en général. ganglions à l'état normal. M. Richard (1) a présenté àla Société de chirurgie un cas d'hydrocèle du con irc, et le contenu qui, d'après lui, n'aurait été autre chose qu'un ganglion lymphatique du cou creusé d'un kyste. Cela était probable par la position, car d'une manière symétrique une glande lymphatique ayant la même forme était située de l'autre côté; mais l'examen de la tumeur ayant été négligé, il ne m'a point été possible alors, comme rapporteur du travail de M. Richard, d'être aussi affirmatif que lui sur l'origine glandulaire de ce kyste. 3° Les glandes sébacées deviennent très souvent le siège de tumeurs enkystées par occlusion de leur conduit excréteur, épaississement de leurs parois et amas intérieur _de leur produit de sécrétion. Nous y avons signalé des modifications nombreuses dans leurs parois et dans leur contenu. Des observateurs e concrétions, et , qui peut être la liquide contenu, :hements ontlieu 1t une phlegmasie -abdorninale d'un u‘ Birkett pour la d'un grand mérite, tels que MM. Velpeau et Paget, admettent la formation autogène de ces tumeurs; je n'affirmerais pas que cela ne fût pas possible, mais, d'après tout ce que je connais de ces tumeurs, je eurent, que non.a contenir, finit regarderais ce mode de formation comme l'exception. Dans une pièce dans laquelle un kyste énorme du cuir chevelu s'était ulcéré, il y avait une quantité si la surface, peut 3ngus hémaloide grande de glandules sébacées, non-seulement dans la peau ambiante, mais aussi dans le tissu cellulaire sous-cutané, que réellement, dans ce cas, je serais disposé à admettre une nouvelle formation de ces follicules. Plusieurs auteurs allemands ont signalé le développement de plaques muqueuses ou d'hyper- | suivant toutefors trophie papillaire dans l'intérieur de follicules cutanés; peut-ètre a-t-on pris pour telle l'hypertrophie glandulaire elle-même. Il y a là un genre de production digne de toute attention. On sait depuis long- temps enfin que de véritables cornes peuvent se développer dans l'intérieur de kystes cutanés. Ce fait, déjà signalé par A. Cooper, a été bien des fois confirmé, et tout dernièrement encore M. Denonvilliers en a présenté un exemple à la Société de chirurgie. Nous insistons sur ces deux derniers points comme :ystes autogeneä- lomène partiel; la étant de nouvelles preuves de la grande force plastique qui se manifeste à la face interne des kystes. À-° Les glandes mucipares deviennent fréquemment le point de départ de tumeurs enkystées qui, ordi- : :ette hypertrophie uivre. ent leur OT igiue de nairement, présentent une paroi presque transparente et un contenu muqueux gluant. Ce sont tantôt des glandules dilatées tout entières, tantôt des ampoules des conduits excréteurs. Les petits kystes demi- fois phie étant une esquel s, à leur …" transparents que l'on rencontre si souvent sur le col de l'utérus, les follicules nabothiens, sont un des plus frappants exemples de kystes mucipares, et malgré leurs très petites dimensions, qui n'excèdent à l'état th‘ guère celle d'un pois, leurs parois peuvent s'épaissir et devenir presque fibreuses, leur liquide peut se pas, isse- tout 50" accr0 oissement ph)" acer . (1) Mémoires {le la Société de r/u‘rui'yirr, (. III, p. 38. \ , en est très fac…" ou ANA'I‘. rATuOL.--7" Ll\'lt. |