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Show DES PRODUCTIONS tl.r\NCllllEUSES. 289 ;)t‘- l'encéphaloïde, surtout lorsque le cancer y prend la forme de tumeurs multiples. La forme mélanique y est un peu plus commune, le colloïde y est ordinairement secondaire sous forme de tumeurs en grappes. La peau montre quelquefois le squirrhe ou l'encéphaloïde avec leurs caractères types, mais en général la forme intermédiaire y domine. Dans un quart des cas, le cancer y est mélané, et l a peau, ainsi que m l'œil et l'orbite, sont sans contredit les org anes dans lesquels le cancer mélaniqu e primitif prend le plus ont 5011 fifi. ("CG lne lle, tle« :in- ide, rme e et volontiers son origine. L'altération phymatoïde ne s'est rencontrée dans nos observations que dans une seule localisati on du cancer entame, dans celui de la verge. Dans les glandes lymphatiqu05, 11ya un peu plus de fréquence pour le cancer mou. L'altération phymatoïde y est commune, la mélanose rare. Dans le système osseux, le cancer superficiel et périostat affecte plus volontiers la forme du squirrhe, tandis que le cancer profond est plutôt médullaire. Le colloïde s'y rencontre dans plus d'un douzième des cas. Dans ceux que nous avons examinés, il était mixte, et nous y avons signalé une forme intermédiaire remarquable entre l'en- céphaloïde et le colloide, présentant un aspect granulé et lobulé, une consistance tout a fait gélatiniforme, mais de peu de transparence. C'est dans les es que nous avons vu aussi quelquefois du tissu cérébriforme d'une extrême mollesse, tandis que, d'autres fois, il était d'une dureté assez notable. L'altération phy- matoïde y est moins commune que les épanehements hémorrhagiques, lesquels y sont à la fois fréquents, nombreux et étendus. Le cancer primitif'du cerveau est ordinairement mou, assez vasculaire ou hématode. Les hémorrhagies, dans ces tumeurs, sont fréquentes; le squirrhe est plus rare dans la masse céré- brale que dans les plaques et tumeurs qui dérivent de la dure-mère. Dans l'œil, le squirrhe doit être rare, puisque, sur vingt-trois observations que_j'ai analysées, je ne l'ai pointrencontré. L'encéphaloïde est, pour l'oeil et l'orbite, la forme dominante, et, dans plus des deux cinquièmes des cas, le caractère franchement mélanique prédominait. Nous n'avons vu le cancer gélati- niforme' qu'une fois dans une tumeur mixte qui renfermait de l'encéphaloïde, et quelques parties qui offraient l'aspect du squirrhe. La forme hématode s'y trouve surtout dans les tumeurs volumineuses, et c'est dans celles-ci que l'on rencontre les altérations llém0rrhagiques les plus variées. Nous avons constaté mes , et, une fois les altérations phymatoïdes bien patentes dans un cas fort remarquable de cancer atrophique de l'œil. Les reins, rarement squirrheux, offrent, lorsqu'ils sont le siège d'un cancer primitif, des tumeurs encéphaloïdes à la fois très volumineuses. passablement vasculaires, et très disposées aux épanchements hémorrhagiques dans leur tissu (1). Dans la vessie, le squirrhe est également rare; l'encéphaloïde y est infiltré ou sous forme de champignon végétant. Quant aux voies respiratoires, les poumons ne renferment, pour ainsi dire, que des tumeurs encéphaloi‘des, tandis que les plaques squirrheuses se rencontrent sous aide près également fréquentes et le squirrhe d'une grande dureté. rsla Il résulte de cette revue qu'au total l'encéphaloïde est non-seulement le type du cancer comme èrne tissu, mais aussi le type le plus fréquent comme manifestation pathologique dans les divers organes. ate; DFÛŒ Nous regardons le cancer connue une maladie idiopathique et non comme la terminaison d'une autre affection. Nous ne nions pas d'une manière absolue que des tumeurs non cancéreuses puissent devenir cas le point de départ d'un dépôt cancéreux; cependant ces faits sont bien rares et bien exceptionnels, et la fon dégénération, envisagée il y a quelques années encore comme un fait fréquent dans la marche des tumeurs agen dites bénignes, perd de jour en jour plus de terrain, au point que, dès à présent, nous l'enwsageons tif à comme une véritable exception, si l'on a soin surtout de séparer de la dégénération les tumeurs mixtes. élé- Il peut arriver qu'une tumeur cancéreuse renferme des plaques de cartilage l…" exemple, mais une etude dhce nque anatomique attentive démontrera qu'il y a une simple coexistence sans rapport de cause à etlet. Il arrive d'autres fois que les papilles cutanées, les glandules qui entourentune tumeur oarciuomateuse, subissent [de y un travail hypertrophique, mais encore, dans ces cas, une dissection attentive démontrera qu on a affaire \ _ .. ,_ ' _ devenu cmceteux a une hypertrophie circonvoisme, et non à un eancr01de . .t de … Voy. P. Bayer, 'I'ruz'Mtlcsmul…/[cs cles-wins. Paris. 18'i'l, t» …- l'- …" ANAT. PATUOL. -- 9° LiVn. .AAP" )ans la plèvre pulmonaire, et des tumeurslmixtes ou intermédiaires dans les médiastins. Dans la glande parotide, on n'observe presque que l'encéphaloïde, tandis que'dans la glande thyroïde, les deux formes sont àpeu AAA A )ans |