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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE, dives; toutefois les "mœurs qui n'est pas tr ès étendue expose à des réci maladie fait que toute opération bre-plastiques. Les tumeurs fibreuses qui circonscrites que les tumeurs fi, . _ , ,. fibreuses des c 5 sont plus . , . ou de 1 orbite sont graves, en ce Sens superieur maxrlla1re du permste au prennent leur point de départ 356 A AA .- A, "la?-{‘ AAMAMN‘É , nd ues et par cela même dangereuses; mais elles sont bien moins s qu'elles réclament des opération éte eurs fibreuses p olypiformes qui naissent des plans fibreux de la base du dan gereuses encore que les tum ficulté d e tout enlever, les troubles apportés à la res- ] a partie supérieure du pharynx. La dif crâne et de culaire, ont plus d'une fois n orrhagies circonvoisines par dilatatio vas piration et à l a déglutition, les hém gré les soins les plus intelligents des chirurgiens. Nous avons vu que , entraîné la mort de ces m alades mal eurs externes, il pouvait en exister de semblables à la face interne dans ces circonstances, outre les turn bien tort de les envisager comme bénignes. de la base du crâne; on aurait donc s fibreuses est une affection ordinairement bénigne; mais sans Le névrome qui appartient aux tumeur considér able, provoquer des douleurs vives, et nécessiter une compter qu'il peu t atteindre un volume iples ne sont pas extrêmement rares. Nous opération étendue, nous avon 5 vu que les cas de névr0mes mult 5. Nous avons démontré que ces malades succombaient ordinai. avons pu en réunir dix-sept observation présenté tous les signes du dépérissem ent et de la cachexie, et quel'autopsie révélait rement après avoir . ne viendrait à l'idée d'aucun l'existen ce de centaines de tumeurs sur les divers troncs nerveux du corps Il Les tumeurs fibreuses multiples souschirurgien sensé (] e regarder une telle maladie comme bénigne. , bien différentes des névr0mes, et n'offrent cutanées, en dehors des troncs nerv eux, sont, sous ce rapport fibreuses dont la tendance au point de gravité la plupart du temps. Cependant il existe des tumeurs genre ont été signalés par récidives locales et à la généralisation ne saurait être niée. Des cas de ce on fort maligne. Paget, qui, avec raison, les considère alors comme une affecti comme prinMais rien n'est p lus probant pour démontrer le néant de la bénignité ou de la malignité cipe de classification que l'étude des t umeurs fibroïdes de l'utérus. Que de fois ne les rencontre-t-on existence. D'un autre côté, quel est le à l'autopsie, sans que rien, pendant la vie, ait révélé leur pas s fibreuses chirurgien qui n'ait vu succomber des femmes aux accidents graves provoqués par des tumeur enir avec succès? de l'utérus, placées de telle façon que la médecine opératoire n'eût point pu interv dystocie, et qu'en N'oublions pas enfin que ces sortes de tumeurs peuvent devenir une cause grave de fois la vie pareille circonstance, les chirurgiens les plus expérimentés seuls peuvent parvenir à sauver la la de la mère et celle de l'enfant. Nous arrivons à un ordre de tumeurs auquel le judictum difficile du père de la médecine est bien plus applicable encore qu'au groupe précédent, nous voulons parler des tumeurs libro-plastiques. Ce tissu, protéiforme tout à fait dans sa valeur pathologique, serait capable de dérouter l'investigateur le plus patient, le plus habitué aux faits exceptionnels, si, en établissant des groupes naturels dans ces tumeurs, on ne parvenait à comprendre leurs différences cliniques, surtout lorsqu'on est bien pénétré de ce principe : que le fait anatomique n'a de valeur que lorsqu'on l'envisage sous le triple point de vue de sa composition, de sa symptomatologie dans le corps vivant, et de son évolution en physiologie patho- logique. Le tissu fibro-plastique d'origine inflammatoire nous occupera peu ici; quant à son pronostic, nous dirons seulement qu'il est toujours local, et qu'il tend ou à subir la condensation fibreuse, ce qui constitue une guérison, ou à acquérir une vascularisalion étendue, à vivre pour ainsi dire pour son propre compte, ce qui peut rendre son pronostic plus fâcheux, comme par exemple dans les tumeurs blanches. Lorsque le tissu fibro-plastique constitue le principal élément d'une hypertrophie glandulaire, la maladie reste ordinairement strictement locale, et comporte par conséquent un pronostic favorable; seulement il faut se rappeler que ces sortes de tumeurs peuvent devenir très volumineuses et présenter les inconvénients ou les dangers de toute production accidentelle de grande dimension. La kelmde permet encore un pronostic favorable, en ce sens que c'est une affection toujourslocale, bien que présentant quelquefois la multiplicité locale; mais nous voyons déjà peindre dans l'appréciation de 085 tumeurs un de leurs caractères fâcheux, la tendance aux récidives locales, même après des opérations bien faites. C'est une particularité à noter pour la plupart des tumeurs fibro-plastiques autogènes. Peut- être la transplantation amènera-t-elle un jour de meilleurs résultats; mais toujours est-il que ni le fer ni |