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Show ANATOMIE mruotomoun ermen. … tuméfiés, mais aussi sa trame est hyperplus profondément altérée; non-seulement ses follicules sont par des dépôts cellulaires n-ophiée, tantôt par exagération de l'élément fibreux et élastique, tantôt peuvent ainsi y prendre naissance. Le tissu interstitiels. Des plis saillants, des végétations polypeuses souvent à l'hypertrophie. D'autres sous-muqueux et les plans musculaires sous-jacents participent alors locale dans la circulation, et il peut se fois la nutriti on, d'abord exagérée, produit plus tard une gêne moins multiples. La combinaison de l'état former des érosions 0 u des ulcérations profondes et plus ou de dire que des lésions aussi catarrhal et diphthéritique, enfin, est très fréquente. Est-il nécessaire du domaine de l'hygiène, variées réclament des ressources thérapeutiques différentes, tantôt simplement ne pouvons nous abstenir de tantôt de celui de la matière médicale et de la chirurgie? Cependant nous beaucoup plus de ménagements faire remarquer que la méthode affaiblissante doit être employée avec et se p untli€ nairen très ra sujet: était 5 étaien temen depuk syn1pt dans le catarrhe que dans quelques autres groupes d'inflammalion, et que les modifications de la sécrétion doivent constamment attirer l'attention du praticien. Après ces remarques préliminaires sur le catarrhe, décrimns-le dans ses traits principaux pour la mu- queuse trachéo-bronchique. On a décrit la laryngite catarrhale sous le nom d'érythémaleuse, mais nous préférons le terme de se catarrhale. Lorsque le catarrhe laryngé ou laryngo-trachéal est aigu et récent, la membrane muqueu passe de sa teinte normale au jaune rosé, au rouge vif, même écarlate ou violet. Cette rongeur peut être uniforme ou d'une intensité variable, avec un pointillé fin d'un rouge qui, examiné à la loupe, montre impos larynx dans chaque point un centre d'injection. Il n'est pas rare d'observer quelques petites ecchymoses proplus venant de la rupture des capillaires. La muqueuse est en même temps un peu tuméfiée, un peu Nous ans, ( molle qu'à l'état normal, moins lisse, car de bonne heure son épithélium se détache. Lorsque l'inflam- mation se concentre soit sur quelque point de l'épiglotte, soit autour des cordes vocales, la muqueuse devient plus épaisse et plus molle, tandis que, plus l'inflammation est diffuse, moins l'altération est intense. De bonne heure l'hypérémie s'accompagne d'une sécrétion exagérée de mucus qui devient mum-épithéliale ou muco-purulente, mais on n'observe point dans cette forme les concrétions fibrineuses étendues qui caractérisent l'inflammation croupale. La desquamalion épithéliale persiste pendant tout le temps que cette exsudation a lieu ; elle cesse peu à peu, avec retour de la muqueuse à son état normal, ou, si l'hypérémie se prolonge, l'inflammation catarrhale offre une tendance a des altérations plus profondes, à un gonflement des follicules muqueux, à des érosions superficielles, qui siègent surtout laryn1 l'une perce obsta Ces toires n‘obt lin quatr remu » ep( Bh catar d'abt aux cordes vocales, soit dans leur continuité, soit, plus fréquemment, à leur commissure, rarement à l'épiglotte ou dans la partie inférieure du larynx. Ces érosions ressemblent d'abord à de simples fissures et peuvent plus tard s'arrondir; il faut examiner la muqueuse de près pour les bien voir. La muqueuse ambiante est ordinairement ramollie, quelquefois épaissie, et alors les bords devenant plus saillants, l'ulcère en devient plus manifeste. Nous n'avons point rencontré d'ulcéralions catarrhales simples dans la trachée; dans le larynx, elles ne s'observent que rarement lorsque le catarrhe laryngé est la maladie essentielle, tandis qu'on les trouve plus souvent lorsque le catarrhe est consécutifà la rougeole beur dela traje et E) renfl P/1ys fibrh ou à quelque autre affection aiguë. ' Ces simples catarrhes peuvent passer à l'état croupal, quoique rarement, et dans des cas plus exceptionnels encore, se compliquer d'œdème de la glotte. Le catarrhe aigu peut aussi devenir chronique: on trouve alors la muqueuse plus généralement altérée; la couleur est tantôt d'un gris ardoisé, tantôt d'un rouge plus foncé, et ces deux teintes peuvent alterner par places l'une avec l'autre; elle est épaissie, les follicules sont saillants, plus volumineux, et leur orifice béant est quelquefois entouré d'un cercle D. quel la1n grab bien rouge formé de petits vaisseaux. Le tissu cellulaire sous-muqueux est aussi épaissi; quelquefois on les: observe des petites végétations polypeuses sur un ou plusieurs points de la muqueuse. La sécrétion épithéliale est passablement augmentée, une sécrétion muco-purulente habituelle y a lieu, et l'on trouve, outre les cellules du pus bien formées, une multitude de jeunes cellules épithéliales détachées avant d'être parvenues à leur développement complet. Des érosions et des ulcérations variées peuvent compliquer ces divers états. Nous en parlerons plus tard avec détail, à l'occasion des ulcérations du 120 larynx. La laryngo-trachéite constitue chez l'adulte une des formes initiales fréquentes du catarrhe pulmonaire; brar resp tout |