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Show IALE. ;\NATOMlE PATIlOLOGIQUE SPÉC 616 ion sans apoplexie Chez Toutefois nous avons trouvé la carnisat lors une coi'nrhlcnce facile à interpréter. et prolongée. des mal ados dont l'alfectiou avait été grave cas. chez les enfants dans les deux cinquièmes des Les tubercules compliquent la broncho-pneumonie rare. Nous l'avons pourtant observée. Chez les vieillards, c'est une complication les enfants, est commun à la Salpêtrière; sans importance chez L'empliysènœ, au contraire, rare chez les vieillards. les premiers, il doit être pris en sérieuse considération chez t, dit M. Barrier, des traces chez les enfants, et Mais il est une autre lésion dont on rencontre souven chez les vieillards; je veux parler de la pleurésie qui se voit presque constamment (11 fois sur 12) dans le jeune âge, le sont en général bien davantage récente ou ancienne. Ce,s altérations, peu marquées nombreux, dit M. Barrier, environ le dixième dans la vieillesse. « Dans d'autres cas beaucoup moins La desc appartienr de M_ No] M. Thierft M. de G01 cas de p… principale le résultat La br01 mortelle @ la maladie principale. » Chez les vieillards, le des cas, c'est la pleurésie qui prend le dessus et constitue feux, sur] d'après nos relevés). Cette maladie devrait même fait se reproduit un peu plus souvent (2 fois sur 10, membl‘a… alors s'appeler bruno/co--pleurésie. et qui son et deux fois seulement des induraiions vieillesse ; 9 fois sur 12 il y eut des complications du côté du cœur, chronique. Parmiles lésions des autres viscères, valvulaires ; 4 fois sur 12 il y eut complication de méni mile ° nt, les affe etions organiques de l'estomac, contentons-nous de citer, parce qu'on les rencontre moins rareme qui siègent d'ordinaire dans la partie pylorique. parce qu'elle est rarement simple, Nous ne parlerons pas ici avec détail de la bronchite chronique, ou d'emphysème pulmonaire, et qu'elle s'accomp agne ordinairement de la dilatation des bronches crachats (] s locales de la membrane muqueuse, sous qu'à l'état normal, et l'on observe quelquefois des l‘iypertrophie etqu'ilsl"'°" particuliel ons que l'on ne rencontre que dans la Il ne nous reste plus à énumérer que quelques complicati . . , . . . , . toutefms, elle est Simple, sans maladies a l occasion desquelles nous en parlerons avec detail. Lorsque, les follicules sont plus développés complication, la muqueuse est épaissie, grisâtre ou d'un rouge foncé, , ses. forme de végétahons polypeu nsc. S‘ III.-De la bronchlte pseudo-mcmhrane lion pseudo-membraneuse Nous avons déjà vu, a l'occasion du croup, que, dans des cas rares, l'exsuda e se propageait dans les petites bronches; mais ordinairement la bronchite pseudo-membraneuse constitu une maladie a part qui diffère, comme nous le verr ons tout à l'heure, dans sa marche, dans sa durée, de ce que l'on observe dans le véritable Group laryngo-trachéal (l). . le sang di: ment que » nou spula c angina polyp» …… (…… p……5 des etorale et( tt , p.e laspect du aioute des 01 bronches : la Priscelœ "" °°"lcurbl… les membrau accompüopé. extrèmement C bien-être réi (Die […e/we vom Auswurf, Winzburg, 1855), (1) Cette affection n‘était pas inconnue des anciens. Nails donnons ci-après, d‘après Bicriier le résumé historique de nos connaissances sur ce point. par Ch. Daremberg, Paris, 1856, On peut, si l'on veut, attribuer la première observation a Galien ((Æuures anatomiques et médicales, trad. vaisseau qui devait provenir (les poumons, vu que la t, II, Urs luna: u/]rr(és, livre l"), qui dit avoir vu expeetorcr un grand morceau d'un est celle de Dodonaens (;lchicinal observat., traebee n a que dr petits vaisseaux. - Une autre observation, paraissant se rapporter à ce sujet, larynæ and "'"a‘APÜIÜPÛ hémoptoiqu« d'une manii of the muco quidem Baeo calculum sæpe cum sputo exel'e- exempla ram, cap. 23, Ile calcule pulmoni's), qui cite Un cas dans lequel « ucuerosus ac illustris ohlougus, teres, tenuisque : subiude adnatis forma retercluit: tiguram loei natus, » vtt, qui in extremis asprrze arterizc ramulis ac propaginibus des bronches, et les décrit connue « sarculi coagula les bien très dépeint (HSM) us 1581.)-Tulpi n brevibus ramulis,colorr randidus. » (Anno gulum. -[ du cœur et des veines,qui furent » venu: artcriosæ expeclorati. » __ bartliolinus(1ôäù) mentionne (Hist. naar, cent. Ill, hist. 17, 98) (les polypes Il, sect. tj) appartiennent probablement a rcjetùs des poumons. - Les observations de 'l‘li. Bouet (1679) (Sepulc/n'ætiiln, lib. l, sect. ?.‘2, et lib. 167, avec a (Bull_ de 1 les Acta erud£lor. (1683, pag. 218). notre sujet. - Van Swietrn (Commentm-ii i'n Il. Beer/move Ap/zor., pars IV, pag. 30) rapporte que, dans propaginem, hoc vas, longitudine pulmonis seu vcnæ il est consqmc une observation d‘un anonyme sur des vaisseaux expectorés: « Venosum illud se cessisse probabile ei‘at, majori trance a ubi ejus, » palmam tut]tlflllS, laisse, conjicerejubcbat hujus substantiæ textura, at per tissuram » -- Buysch (1696) considère liccbat. intueri primarium, actorum . substantiam carncam, polypo nou absimilem, ac totius fere liujns tragœdiæ comme (les polypes formés regarde les 17%) sciences, des l'Académie de ([list. uqa les vaisseaux expecturés comme des polypcs; et l.emery du fait célèbre du médecin parle 1738) Batav., Lugd. etc., Ili'pporrutis, dir-la (Perspiratio Kaaw dans les artères et les veines pulmonaires. -- de Tulpius n'étaient expectorés vaisseaux les que prétend (17b2) Swleten Van - polypes. des expeetora lui-même hollandais Dringenberg, qui -- Dc Hacn polype. un a semblable et blanc, dense, plus devenu était et bronches, des forme la prit qui coagulé, sang rien aulre chose que du expecterée et après la mort (Haim mcdcmli, pars ll. 1758) décrit (les polprS des bronches, qui, pendant la vie, se trouvèrent dans la matière caics£s morborum) cite (leux et dans les bronches; il mentionne aussi les cas (le Tulpins et l)ringenberg.-- Morgagni (1760) (epist. XXI, Dc scdt'bus Ils étaient mêlés de sang et polyp8ilses. cas de pneumonie dans lesquels furent cxpectorOs des sputu crasse qui renfcrmaient (les masses blanches point, que i !. XVIII, 1 MM., 2° st». {\ des maca sgh-{fly 155 des caillotsi (lg/…"… lues. de co…-ré… (Di'ss. de -, juil., Mo…; -Tliore fil des…-ip…" j…‘igcn ma ramifications capillaires. d‘0cumc, et, jetés dans l'eau, ils se parlageaient en plusieurs branches, quise divisaicntde nouveau et se partageaient en Tlll€|‘fe‘der )lorgauni ajoute que ces polypes ont ete représentés par Tulpius, Bartholinus, Burserius, Clieseldcn, et observés par Ruyseh, Nichollsius, Senac, Morllenhroch, Mack et \larrellns l)onatus.- \larrorelle et Butler (Acad, des sciences, 1762) regardent les caillots de librine comme des indiqué; … parties de la membrane sercuse des branches.-Voch (I)ecoynoscend. et eurent]. Carpet". human. affect… 1772) dit: « Quidam peripneumoniti … [!:/‘ … 1 . ) - 4' ‘ ) (li) Sci… AN q…v Avu-… .. |