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Show «-' .," ;,.y._.,. . .". '"T','_"'n.;_ l'f',‘ " ‘. 119 l" La matière colorante noire des poumons des vieillards n'est pas formée par du sang {Breschell. par des globules Cruoriques (Trousseau); elle n'est point un produit de sécrétion (Trousseau, Andral}; 3" Ce charbon, en s'accroissant, peut déterminer, par sa présence. des phénoméne< morbides appré- ciables à l'examen du médecin, principalement dans les époques les plus avancées de la vie. ,' -r' r-. miques, mais du charbon déposé en nature pendant, la durée de la vie humaine dans l'épaisseur des organes respiratoires. ..... ‘..v,_, cette matière n'a aucune analogie avec le pigment (Heusinger, Trousseau); elle n'est pas due a la fumée des lampes (Laënnec, Graham), elle n'est pas seulement d'apparence carbonée (Bérard. Bourgcrvl. "2" Cette matière noire est du charbon, non pas du charbon produit par le travail des réactifs chi- lt." Cette matière peut être, à elle seule, la cause de la mort des vieillards, en rendant une partie plus ou moins étendue des poumons impropre à la circulation et a la respiration. Dans beaucoup de cas d'af- fections aiguës ou chroniques de la poitrine dans la vieillesse, la présence de ces molécules charbonncuses augmente le degré de gravité de ces maladies et peut expliquer la terminaison fâcheuse de quelques-unes d'entre elles. L'existence de cette matière paraît également avoir une telle influence sur les différentes modifications subies par les poumons tuberculeux ou sur la masse tuberculeuse elle-méme, que cette seule considéra- tion en rendrait l'étudeintéressante. Cette influence semble grande, et l'on peut affirmer que la généra- lité des personnes chez lesquelles la marche de la phthisie a été modifiée ou entravée, présentent dans les poumons, après la mort, lorsqu'elles sont parvenues a un âge avancé, un dépôt plus ou moins consi- dérable de ces molécules eharbonneuses. Une autre altération pigmentaire du poumon a été décrite par Andral (l) et par Yirchovv {2} connue du cœur et surtout du rétrécissement. de la valvule initiale. Le poumon renferme des plaques d'un rouge DS brun, constituant une espèce d'œdème brun des pomnons avec extravasation capillaire. On trouve de l‘€ préférence le pigment jaune, brun ou noir, dans l'épithélium de ces parties malades; plus tard, les cel- I‘ '. ' '. Y".‘.'Y induration pigmentaire des poumons accompagnant l'hvpérémie chronique, suite des maladies organiques ["' me ! 1-v-:. run-1 v-:. P"."'.‘l ". DE LA PRODI'CTIÛN l'lG)lENTAlRE .-\NÛlËMALE ET DES TU)lEIÎl‘.S )llÊL.\NlQÏES. lules se détruisent et les pigments restent. D'après Virchovv, la mélanose des tulntrculeux est tantôt d'origine hypérémique, tantôt consécutive a une oblitération vas;ulaire. mélanose est toujours morbide. Dans un cas où je l'ai rencontrée dans les glandes mésentériques chez un individu qui avait succombé à une infection générale de cancer inélanique, j'ai trouvé en même temps des cristaux hématiques de forme rhomlmïdale. La mélanose des membranes séreuses s'observe surtout sur le péritoine, et ici nous croyons devoir établir une différence entre celle qui succède a une inllannnation chronique et qui est diffuse, déposée par taches, par masses peu considérables, et celle qui accompagne les dépôts tnberculeux, autour desquels nous avons rencontré des masses quelquefois prodigieuses de mélanose par couches épaisses, mais ne formant point de tumeurs distinctes, comme c'est le cas dans les tumeurs llléllllll(|tlüä essentielles. Dans la peau, il faut distinguer trois espèces de mélanoses. L'une d'une parfaite innocuilé, souvent congénitale, sous forme de taches ou de petits tubercules bruns ou noirùtres, ou sous celle de nawus colorés. La seconde forme est celle de petits tubercules noiràtres, saillants, qui se développent sur quelques points dela peau, s'accroissent peu à peu, s'accompagnent d'autres tumeurs non coloréws, et finissent toujours par infecter l'économie; le pignmnt est combiné avec les éléments du cancer. { a troisième espece enfin est celle de la mélanose essentielle, qui, chez quelques individus, peut exister pendant longtemps a l'état local, sous forme de petits grains noirs semblables a des grains de poudre incrustcs dans la peau; "11115 )56 îlll‘ (‘t) Précis d'anatomie put/zeloyiqzæ. (2) Archives, t. 1, p. 363-36h. ..;_: point dans les petites cellules glandulaires proprement dites; dans les autres glandes lymphatiques, la _ . ., ' chez la plupart des individus à l'état physiologirpre. Cette matière s'_v trouve sous forme d'infiltration, de taches, de masses plus étendues; toute la glande enfin est souvent d'un noir foncé. .\u microscope, on . ‘ voit des granules, des globulins et des globules mélaniques, et, chose curieuse, ce pigment ne se trouve .:i _Ï'f'.',." Les glandes bronchiques renferment de la matière noire dans lest:ircrmstances les plus diverses, et même |