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Show "a: «) J ('J- 71 SPÉCIALE. ANATOMIE PATHOLOGIQUE 700 plus leur siégé dans la cavité de la plèvre. J'ai appris des altérations assez curieuses qui avaient surtout me de quarante ans, 5…- eignements sur le malade, que c'était un hom tard, en demandant d es rens il avait été atteint d'une re chose, si ce n'est que depuis quatre mois lequel on ne put me dire aut s, ion tube rculeuse, et qu'il avait été pris, pendant ses derniers jour pleurésie chronique avec complicat qui av ait mis promptement fin à sa vie. d'une méningite aiguë nou tuberculeuse membranes qui avaient subi .une altération Dans la cavité gauche de la plèvre existaient des fausses . . , . eux, cart1lagmeux et osseux. Ces diverses lésions telle qu'elles ofiraient un mélange d' aspect gelatm ième côtes. avaient leur siège entre la quatrième et la neuv structure, et l'on pouvait même en détacher aisément Les côtes elles-mêmes étaient int actes dans leur re d'épaisseur, et offrait dans plusieurs la plèvre costale, recouverte d'une substance qui avait un centimèt C'était une fausse membrane ancienne qui offrait une endroits des adhérences à la plèv re pulmonaire. densité était le plus prononcée, lui donnait un aspect structure fibreuse fort dense, ce qui, là où cette dont les éléments microscopiques cependant ne s'y trouvaient lactescent et la consistance du cartila ge, mais du tissu fibreux qu'on pourrait désigner nullement. Ce n'était donc point du véritable cartilage, sous le nom de chondroïde. e renfermant beaucoup La substanc e d'apparence et de dureté osseuse n'était que cette même substanc eute, qui avait été remplacée par une de grains minéraux amor phes, et ayant perdu ainsi la teinte lactesc de véritables éléments de tissu osseux. La substance couleur jaune terne; nulle part on n'y r encontrait des altérat haut vers la rences. 80: les fausses rougeâtre, du poumm exsudé. Mr existait de: 1 fois de h 13 fois de chronique Mais si la ( s'étendre, oblitérées, poumon (] tement à l La pleu rence la p de la fausse gélatiniforme, qui, dans beaucoup d'endmits, existait en quantité notable dans des creux interlobair extérieur, à de la gélatine de membrane transformée et de la plèvre épaissie, ressemblait, pour l'aspect certain no occuper ]: ses mailles une viande, et montrait au microscope une trame de fibres très fines, qui renfermait dans substance hyaline et beaucoup de granules. ion de Par places, ces divers éléments étaient rouges, ce qui provenait en grande partie de l'imbibit gies par rupture la matière colorante du sang, probablement par suite de quelques petites hémorrha quelquefoi même à c produisen constituantes capillaire. De vrais vaisseaux sanguins n'y existaient qu'en petit nombre. Entre les parties peut prov faisait des fausses membarnes se voyait beaucoup de matière tuberculeuse infiltrée, dont le microscope reconnaître les corpuscules d'une manière indubitable. lente perl abondant Il faut distinguer la transformation fibreuse, la calcification des fausses membranes, et les granu- le pus éta: lations fibreuses et ostéoïdes qui se forment quelquefois àla surface de la plèvre et d'une manière indépendante de l'inflammation. Nous en parlerons a l'occasion des produits accidentels de cette membrane. Les changements de dimensions que l'on observe pour les parois thoraciques dans le courant de la deux cas pleurésie varient selon la période. Dans la pleurésie récente, avec un épanchement abondant il y ‘1 par la m« plutôt élargissement; les espaces intercostaux sont bombés, le diaphragme est refoulé, et la mensfiratioh malade. Mais lorsque les changements de retrait cicatriciel des fausses membranes que nous v'enons de blement, ce sens q pas presc 1dlécrire ont en lieu, le thorax du côté malade se rétrécit, comme l'a déjà fort bien remarqué Laënnec et je trou ‘ on-seulement on a constaté par la mensuration une diminution notable de lusieurs een "i ' on trouve aussi les côtes aplaties, plus rapprochées qu'à l'état normal; ncis les avons ::];lîlîîiltîî: toucher d'une manière presque imbriquée, avec efiacement total des espaces intercostaux. L'é aulé du tendais à fait constater une dilatation de un ou de plusieurs centimètres à la partie inférieure du thorax du côté expectorë moment se trouva thorax m Le ma thorax, e côté malade est plus basse, la colonne vertébrale est latéralement incurvée, et ce qui diminue epncore la capacité de la cage thoracique, c'est l'épaississement de la face postérieure deé côtes par les ostéo h les La perfo et les couches épaisses du tissu fibroïde calcifié. Bien des difl‘ormités de la taille, de l'épaule et dé l"égiue soupape, dorsale, chez des jeunes sujets, ne reconnaissent pas d'autres causes. Cependant on trouve tous les degres intermédiaires entre un aplatissement des côtes et la difformité que nous venons de décrire. l.aennec croya1tmette deformation incurable, mais M. Chomel pense que la poitrine peut reprendre, Jus;pi a un certain point, smon l'aspect normal, au moins un aspect beaucoup moins difl'orme. ses ;u:dnlîzoqulpïltpf£pscqqlî present que de la pleurésœ elle-même et des changements que subissaient , e qu eprouvcnt les poumons ne sont pas moms essentiels. Nous avons déjà vu que des adhérences pouvaient fixer cet organe de diverses manières aux parois thoraciques. Il subit cette ou perforati perforati cutanées Chez i présenta petits ah ANA |