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Show DE l.'ll\'PÊRÉMHC E'l' lili |.‘lNl"l.s\M.\l_\'|‘llt,\'. asthénique, et la forme général hypersthénique, térémie locale. 2."- fluence trop exclusive, et surtout comme principe de la classification. ll admet dans la congestion passive une augmentation de résistance avec disproportion de la force propulsive, diminution surtout de celle du cœur. Il indique, comme principales résistances locales, la modification de l'attraction moléculaire, ait une contraction des l'influence de la pesanteur, la stagnation déterminée par un obstacle au cours du sang, la dilatation des plique le ralentissement vaisseaux, etc. Cette hypérémie passive produit la c_vanose locale, la diminution de température, des :rons bientôt d'après les transsudations hydropiques, des hémorrhagies, etc. Les troubles nutritifs qui en résultent, sont plutôt de nature régressive, tels que, par exemple, l'atrophie avec imbibition séreuse, la nécrose moléculaire. , un bon état des forces, r l'hypérémie d'après la litions trop vagues pour s constitutions faibles et n'a démontréjusqu'à ce toire qu'une santé faible ion sthénique, plusieurs ;arde l'hypérémie active ainsi, par antagonisme, ard, qui, à la suite de la pérature avec hyperemte >posée des nerfs vasculo.ns la production de ce I I . Dans la congestion active, il y a augmentation de l'alllux sanguin avec diminution de résistance par rapport a la force de propulsion du cœur. Elle peut naître de l'augmentation de la pression latérale, par suite d'obstacles dans le cours régulier du sang, et elle se montre aussi bien dans les artères que dans les veines et les capillaires; elle peut provenir enfin d'une augmentation générale de la pression latérale du sang dans le système artériel avec force inégale de résistance dans les parois, et de plus par diminution absolue de résistance. L'hypérémie mécanique, dont l'hypostase n'est qu'une variété, constitue une forme bien mieux définie de la congestion. Au lieu de l'opposer a celle produite par sthénie et par asthénie, nous croyons nous rapprocher bien plus de la vérité en admettant deux formes seulement d'hypérémie, l'une l'/;yp(ñ‘fimiæ par cause générale et organique, l'autre l'/zypérrñnie mécanique, qui est l'expression d'une gêne toute physique et locale de la circulation. L'hypérémie mécanique est un afflux exagéré du sang, avec accumulation dans les capillaires et ralen- tissement circulatoire, le tout survenu sous l'influence d'une cause mécanique, telle que le reflux du sang veineux ralenti et rendu plus difficile par une compression quelconque, une tumeur, un corps étranger, etc. L'influence de la pesanteur, qui ordinairement est surmontée par la force de la pression, peut alors reprendre ses droits , et l'accumulation du sang qui a lieu dans les parties déclives constitue la variété otable de la circulation. ians les maladies graves tires. Cette définition ne que l'on & appelée l'hypérémz'e /zypostaltque. nature de l'hypérémie, la maladie désignée à tort sous le nom de pillébüp des femmes en couches, produit ordinairement une t même que les vaisseaux calibre. L'élasticité des le lutter bien plus forte- mguine. L'état physique mique, et l'on est obligé llypérémié mécanique accompagnée d'une exsudation séreuse. La disproportion entre les cavités du :is des conditions asthé- L'oblitératiou d'un tronc veineux avec intégrité des artères, telle qu'on l'observe, par exemple, dans cœur, quant a leur épaisseur musculaire, a leur capacité ou a leur structure, l'altération des valvules mitrale ou aortiques, produisent des troubles profonds dans la répartition du san"; aussi est-ce dans ces conditions qu'on peut le mieux étudier l'hypérémie mécanique des poumons, du foie, de tous les organes parenchymaleux en général, du tube digestif, du tissu cellulaire sous-cutané, etc… Une autre cause de l'hypérémie mécanique est le dépôt plus ou moins rapide d'un produit accidentel. L'hypérémie autour des tubercules dans les poumons, autour d'une infiltration eancéreuse dans le col de la matrice, est telle que la pneumorrhagie et la métrorrhagie en sont les conséquences fréquentes. fait différente. D'après dis que l'autre passerait insi que se produit chez :rvation impartiale nous en un état exceptionnel aguine, suite de l'hypé- Nous savons que les individus atteints de brûlures très étendues suecombent par le fait d'une hypérémie des plus notables de tout le tube digestif, et qui peut aller jusqu'au développement d'une phlegmasie intense. Il y a là une autre variété de l'hypérémie mécanique que l'on pourrait appeler supplémen- taire; la circulation, étant diminuée dans les vaisseaux de la surface, congestionne d'autant les mem- branes internes. La diarrhée qui succède à un refroidissement reconnait souvent une cause semblable, quoique a un bien moindre degré. deité des vaisseaux, une En thèse générale, les caractères anatomiques de l'llypérémie varient selon sa durée et selon les | d'étonnant; mais tous organes atteints. Une rongeur diffuse, avec tumél‘action même, la caractérise dans la peau et peut dispa- mie, durée en raison de raître après la mort, lorsqu'elle n'a pas duré longtemps. Lorsqu'au contraire elle a été prolongée, la des vaisseaux. Toutefois 15e. t en active, bien plutôt nbattons seulement l'in- teinte rouge particulière de la peau, cette couleur lie de vin ne tient pas a la plénitude des vaisseaux seulement, mais bien plutôt à la formation d'un pigment rouge et granuleux déposé dans les mailles de la partie hypérémiée. Dans les poumons et les intestins, dans ces derniers surtout, les caractères de l'liypéi‘émie sont les plus manifestes; on voit des arborisalions vasculaires beaucoup plus nombreuses, essentiellement capillaires et veineuses, dans les parties liypéi'émiées qui traucheut sur la pâleur relative des parties voisines. On n'y constate point alors des produits d'exsudation, tout au plus une légère infil- tration séreuse; aussi, dans la membrane muqueuse des bronches et de l'intestin, distingue-bou facilement \\\‘I'. rv:uo| »- t‘" Lun. 7 |