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Show mat de ne pouvoir PROGRES DE L'ANATOMIE l'A'l'llûl.t'tl;lt)l'li. "‘ Nous avons été heureux de voir les hommes les plus éminents parmi les jeunes savants de l'école de Paris d'unité a laquelle du cancer, de toute qui ont dirigé leurs études dans le même sens, arriver a des résultats tout a fait analogues. Les publications de M. Ch. Robin {l) sur un grand nombre de points d'anatomie pathologique, son travail classique acte, que des diffé- sur les végétaux qui croissent sur le corps de l'homme et des animaux vivants, son Traité de chimie ana- es. C'est ainsi que tomique, qui ouvre une voie toute nouvelle aux investigations de physiologie pathologique, doivent. sans equel la mélanose, contredit, être mis en première ligne. Le mémoire de .\l. l'. Broca (32) sur le cancer, ses savantes et 1ts microscopiques cliniques particu- mière si exclusive, it secondaire. profondes recherches sur les altérations des muscles et des cartilages, ainsi que sur le rachitisme, pré- sagent à ce jeune savant une belle part dans les progrès de l'anatomie clinique exacte. Enfin les travaux du même genre de MM. Follin, Leudet et Verneuil sont également empreints d'un excellent esprit. Les principes qui ont dominé nos études jusqu'à: ce jour, e'est-à-dire la plus large application de la efforcé d'oublier ce méthode d'histoire naturelle, se retrouveront dans cette publication. D'une part, nous invoquons tous né du vif désir de les caractères capables de nous éclairer dans l'étude des altérations, tant fonctionnelles que matérielles; e qui n'aurait rien d'autre part, nous étudions non-seulement les qualités essentielles de ces caractères, mais aussi leurs es et de la marche rapports de succession et de coordination, en un mot, leur valeur respective. rriver aux mêmes Indépendant de toute école, nous chercherons donc à exposer principalement dans cet ouvrage ce que i a rien été. Nous l'observation nous a appris, en ne déduisant de conclusions générales que de l'analyse et de la médi- mtes et profondes tation des faits. Nous ne tiendrons pas moins compte des beaux travaux contemporains dont nous venons , des notions nou- de parler. Mais pénétré de la conviction que nous vivons dans une époque de transition et au milieu \'éanmoins le fond d'une transformation des principes mêmes des sciences médicales, notre plus ardent désir est que nos grand nombre de successeurs puissent au moins profiter de nos investigations, lors même que les doctrines actuelles seront ;onfirmé par l'ana- remplacées par des vues à la fois plus vraies et plus élevées. ;ué, consciencieux Est-il encore besoin de dire qu'étudiée ainsi, l'anatomie pathologique sera de plus en plus utile à la thérapeutique médico-chirurgicale? Personne ne saurait en douter. Arriver à des notions positives sur eux de nature tu- l'échange des matériaux de nutrition et d'absorption, sur les actes moléculaires tout a la fois chimiques, s essentiels, et les physiques et morphologiques, qui dominent la physiologie pathologique aussi bien que la physiologie 15 n'avons jamais normale, c'est poser, sans contredit, une des premières assises de la thérapeutique d'expérience et d'in- u‘cation spécifique dications rationnelles. Cependant ne nous faisons pas illusion sur l'étendue de l'influence doctrinale trop bien que des et pratique de l'anatomie morbide. Les changements moléculaires intrinsèques du corps vivant sont trop en rapport avec le monde extérieur qui, dans l'air et les aliments, fournit les sources de l'échange de la yphilis, la morvc, matière, pour que les qualités de ces agents ne doivent pas être de plus en plus étudiées dans leur portée tel que l'épider- pathogénique. Que l'on jette un coup d'œil sur les affections miasmatiques et sur les empoisonnements 3, comme dans les de toute espèce, et l'on se convaincra de cette vérité. mtôt enfin être le L'anatomie pathologique doit donc servir la pathogénie, et non la dominer. Bien d'autres branches de :omme c'est le cas nos études, parmi lesquelles nous plaçons au premier rang celles qui ,0… trait à l'étiologie, pourvu meer des éléments qu'elles soient faites avec toute la rigueur du naturaliste. doivent concourir a fonder la philosophie le microscope fait expérimentale et la science des ressources thérapeutiques du médecin. lue cellule ou cor- Le moment présent est donc encore fort obscur. Espérons que l'avenir sera mieux éclairé, et ne nous l'analyse clinique lassons point de pousser nos galeries dans ces mines difficiles, mais inépuisables. Le terme de leur coni- mme des groupes munication avec la lumière du jour n'est peut-être subordonné qu'aux etl‘orts du moment actuel. :tte distinction est ercule et la cellule QU'il me soit permis, en terminant, de remplir le plus doux des devoirs, et d'exprimer ina profonde suce dela maladie et sincère gratitude envers MM. les médecins, les chirurgiens et les internes des hôpitaux de Paris, qui, :r, si l'on ne veut t‘aitement de ces il) Cll- i0bill, Histoire naturelle IfI'.\‘ rez/dau; qui croissenl sur l'/mnnuw et (tu: uuiuuuu.‘ circa/s. l'ari>‘, 135131 a-.… un at!a> de 15 planches. - Robinet \'crdcil, fruit/1 de (lu'mir rutulomiquv «tp/1l/.</f:lngir]ltc. Paris, lai-:}, :; vol. a\cc un atlas de "i.'i planche». (?.) Allttt'U/th'/)tll‘/mft)yiq/HJ (lllt'mu'r'l' .'l/IH/…f,'p.« {[I‘ /'_\('w[fimfw /;;/y;ñ,*f(//w ([w :;uû/u'fmg |'1|t'is_ lSÂ'_'_ [. \ \'l, l'- 't.'ifi {| >"th _ .r\ \'l'. errant… 1" ii…. U |