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Show DES PARASITES \'ÉGÉTÀUX ET ANI)I.\['X. 397 F reduity Quant àla maladie décrite sous le nom de pbl/ririas‘r's, qui consisterait en ceci, que les individus qui en facile5‘a seraient atteints sont dévorés, pour ainsi dire, par les poux, et dont plusieurs hommes célèbres par leur iidis que cruauté, tels que Sylla et Philippe II, sembleraient avoir été atteints, son existence est plutôt du domaine dela fable que de celui de la science. Tout ce qu'on peut dire, etj'ai observé ce fait plusieurs fois, c‘est «flgnäer que, dans certainesmaladies chroniques, chez les vieillards surtout, la quantité de poux augmente quel- iii inté… quefois d'une maniere prodigieuse et très prompte. Leur espèce n'a point été déterminée dans ces cas. Toutefois je les ai vus disparaitre sous l'influence de lotions avec une solution de tleutochlorure de merdre eux: cure. La cause de la démangeaison vive qu'occasionnent les poux des organes génitaux tient en partie à le à ceux l'habitude qu'ont ces animaux de pénétrer bien plus profondément dans la peau que les autres espèces. Il est enfin à remarquer que plusieurs espèces d'insectes et de cirous peuvent passer de divers animaux ou d'objets iiianimés sur le corps de l'homme, et ont été confondus avec les parasites dont nous venons de parler. =erve fré. Parmi les insectes qui rarement et exceptionnellement existent comme parasites chez l'homme, et qui aque fois peuvent même, dans certaines circonstances, provoquer des ravages épouvantables, il faut compter les quantités mouches (rliusca carnaria), qui, plusieurs fois, sont devenues très funestes à l'homme plongé dans le som- Je cite les deux faits suivants d‘après M. Cruveilhier (1). L'un de ces faits, qui appartient à M. Roulin, i'a semblé . a pour sujet un mendiant de Lincolnshire, qui, s'étant endormi par un temps très chaud, après avoir placé entre sa chemise et sa peau un peu de viande et de pain, fut littéralement dévoré par des larves de mirentent mouches. ‘e d'entre « La viande fut couverte de larves de mouches qui bientôt passèrent à la chair vive, et quand cet les expé- rions, soit beaucoup bien sou- homme fut trouvé, il était déjà tellement dévoré que sa mort paraissait inévitable. On le transporta à Astorney, et l'on fitvenir un chirurgien qui déclara qu'il ne survivrait pas longtemps au pansement. Il mourut en effet peu d'heures après. Quand il fut présenté au chirurgien, son aspect était horrible, de gros vers blancs se voyaient sur la peau et dans la chair, qu'ils avaient profondément dévorée. » athes. Mais le fait sans contredit le plus intéressant est celui qui a été observé à l'hôpital Saint-Louis en 1823 t les plus ou 1824 par M. Jules Cloquet. En voici les détails : ;celui des l noiràtre. pui‘ulente, t‘étide, sortait une énorme quantité de vers ou larves de la .llusca caruuria (asticots des pêcheurs); de l ouverture des paupières, énormément turnétiées et rapprochées, s'échappaient quinze à vingt de ces vers, parvenus à leur entrer developpement ; des masses d œufs est d'une ele perforees, adhérents à la peau se vovaicnt en outre au grand angle des veux et a leur voisinage. Les cornees, devenrns opaques, avaient La partie surtoutà ainsi que la sclérotique, par ces mêmes animaux, si bien que les deux yeux étaient presque vides; ‘1 """" "'"5 "…""… P'"' le ""2 El les oreilles; des œufs en grand nombre avaient été déposés aux aines, a l'orifice du prépuce et au pourtour de l anus ; quelques-nus paraissaieiit nouvellement éclos, mais il n'v avait pas de larves complétement développees. arie entre Ce malheureux, Qui reproduisait dans toute son horreur la maladie de Job et d'Héi'ode. 01%… dé…-* U" ass""l'1559mPllt interrompu parde ‘ons; mais quelques-unes de ces larves. Il ne reponrlart d ailleurs profonds soupirs, suivis de fortes expii'atioris, qui toujours cliassaient hors du nez dit M. Jules (duquel, re ii ai vu de spectacle p]… que par des grognemeirls inintelligibles aux diverses questions qu‘on lui arlressait. Jamais, , C de- cadavrr, "*: c et,‘llt une véritable cli.ri‘0fliiC encore vivante * > ' * des‘ mouches que cet homme, rouge' par" les larves Et plus (le;outant horrible ' ' ' :ulière est ' . . , qui semblait se débattre instirrctivement contre ces myriades d'au… taux qui le dévortnent. . . ‘ . ‘ cheveru, curr du . tumeurs lesl arves, de même que les contes des La surface du corps fut lavée, les cavités naturelles d'où sortaient _ napolitain Ullgtlt‘llt l avec frotte tut chevelu cuir Le ent furent injectées. et les larves extraites avec (les pinces aussitôt qu'elles se présentai celui- mais lu, curreheve du ons perl'oi'ati s naturelles et aux A" bontde quelques jours, les larves cessérerrt de se montrer aux ouverture ) | . . . pas dépouille5 dc leur pér'ioste. ci tomba en grande partie en gaiigrèiie. Toutefois les os ne furent mars le delii‘e sempara du L'inflamrnation s'établit régulièrement dans la vaste perte de substance; il y eut un peu d'amélioration, , l' [[ t' ll "0s‘t‘0f'ie , """" . . . _. . ' -tatt cxcr a ron v ce ma leumalade. qui s‘imaginait qu'on voulait le tuer et poussartdes cris continuels, au bout de quelques (ront \ de Cct & . . * . ". _ x »' ) *" ' (‘ itul. reux tomba dans l assouprssernent et succomba trors ou quatre semaines al"t5>°" ""'" " "'… l _ 'ti't ent] . .] _ ._ - .3 .* g ; v ‘ , Il varie [‘ t-r .‘tl]llllBt}', l mais la portion de la dure-mere qui iepoiidait i ll \outet c ( chson (3)x auraient tx rnaxilleä , celui des " " - d'tirie chair Le cuir chevelu était soulevé en tumeurs arrondies couvertes de parforation> irrégulières, à travers lesquelles. au milieu A.'r-_Af\\ lpropi‘eté. A l'ouverture, on trouva les 05 du Cpàne int-acts, . , , , , __ … . ,, -» \ isceia '- ].(, infiltration s<ëreusesous-araclinoidieurie, injection y avait adherence dans la meme region de l'arachnorde par‘1etale al arachnorde (i) Traité d'anatomie pathologique générale. Paris, 1852» t- "a [J. S' 100 ANAT. PATHOL.-iî° Lim. .» l est plus Un cliiffonnier âgé d‘environ cinquante ans fut ramassé dans un champ, au voisinage de Montfaucon, où probablement il s'était endormi dans cet endroit. Or dans un état complet d‘ivresse, et porté à l‘hôpital Saint- Louis; on ignorait depuis combien de temps il était gi5aiit voicidans quel état il se trouvait: .eaaa 6A[\ AAAflf-fi…,.,»rñ .orps offre " destructive se manifeste. it récem- xi surtout au moment où les larves éclosent, vivant aux dépens des chairs de l'individu, que leur action r, et qu'il 'flA «ARA meil naturel ou dans l'ivresse, en déposant des œufs à la surface ou dans les ouvertures du corps; c'est AAP‘.'A _ infusoires |