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Show MALADIES DES nuoxcnes. rculisation interne a… 693 .Il résulte clairement de ce tableau qu'il existe des différences pour les sexes aux divers âges. Ce question, MM. Lom- fait est bien plus prononcé encore pendant l'enfance comme le demontre incontestablement le passage ue c'est de 6 à 11 ans vient ensuite la période suivant de MM. Billiet et Barthez (l) : « Nous trouvons que de un à deux ans, les garçons se tubercuans lisent…plus lis iCi facileme la ("rént que les filles, dans une assez forte propo rtion. C'est le contraire de trois à cinq . . . . .,l :. [ b ‘ rence est peu import ante. De SIX a (il): ans et demi,. les deux sexes sont égalem ent 5 uJ e 3" a se u eiculis"et,' mais" de onze a" qutnze ' ans, c'est-‘ a-dwe ' a‘ l'approche et au moment de la puberté T , la . maladie chronique sévit bien plus fréquemment chez les enfants du sexe féminin. » l\ous monte rons seulement que, dans nos relev es portant . sur des faits recueillis iiidistinctement dans recherches de Billard maladie. Nous n'avons 1 peu étendue chez des une remarque critique ux des auteurs, ou est diveis pays, la France, la Suisse française, Zurich et Berlin, il n v a pas de différence sensible par rapport au _ sexe. La mortahte zur1cmse se rapproche des résultats de M. Louis : sur 27ll décès tuberculeux, ;] y. a 1241 _hommes . et 1470 femmes; ainsi le rapport de 6 : 7. Quant aux conditions plus directement " . , . - , t peu prononcée; c'est :taient dans cette caté- . .e mort par le fait seul ag155antes, il est bien difficile de les préciser. Nous devons ici avouer notre profonde ignorance, car si toute cause affaiblissante de longue durée, surtout la réunion d'un certain nombre de conditions hvgié- : maladie présentent à niques mauvaises, l'hérédité, etc., favorisent le développement de la tuberculisation pulmonaire, ilh'est ms d'autres organes. pas moins sûr qu'on la voit souvent survenir en dehors de toutes ces influences et chez des individus r d'un pays à l'autre. fortement constitués, habituellement bien partants, aussi bien que chez des individus d'une constitution 'avenir sur ce sujet, de se prononce sur cette )ute qu'en France, età primitivement faible ou affaiblie par des maladies et des souffrances. Si nous jetons enfin un coup d'œil sur les influences pathologiques, nous arrivons en général aussi a des résultats négatifs. iez les femmes, et dans Ce sont, avant tout, les inflammations aiguës des voies respiratoires, que beaucoup d'observateurs, 3 résultat, et dans son r suite de tubercules, même d'un grand mérite, regardent comme point de départ fréquent de la phthisie. Sans posséder sur ;e 36) : cette question des documents statistiques, notre attention a cependant été fixée sur ce point depuis longtemps, et chaque fois qu'un phthisique s'est présenté à notre observation, nous nous sommes assuré , et celui des citadinsà si, réellement, on pouvait faire remonter les premiers symptômes des tubercules à une pneumonie, à une nalyse de 1838 à 18H, pleurésie ou à un catarrhe pulmonaire; d'un autre côté nous avons examiné avec soin, toutes les fois individuellement. Il est écès tuberculeux mas- s dans l'Angleterre prise es que chez les hommes, dans deux salles, l'une es. D'autre part, la ville ; phthisiques masculins, tant compte même de la s avons trouvé le même ble que l'influence des à la phthisie. » ; son tableau synoptique |. Femmes. 60 T°" H7 25 "9 58 26 D 31 et un 43 3 (; 1 qgg th _l nus que nous avons eu une de ces trois maladies a traiter, si elle était idiopathique ou symptomatique d'une affection tuberculeuse pulmonaire. Nous sommes arrivé à cette conclusion, nous dirons même à cette conviction que, dans l'immense majorité des cas, les phlegmasies des voies respiratoires n'ont nullement pour conséquence le dépôt de tubercules dans les poumons ou à la surface de la plèvre, et que, bien souvent, des tubercules préexistants a ces pblegmasies sont pris a tort pour leur produit. Nous ne nions pas que, chez des individus prédisposés aux tubercules, une inflammation de ce genre, en débilitant profondément la constitution et en entretenant pendant un certain temps un nmnvement fébrile, ne cette possibilité puisse àla fin provoquer le dépôt de tubercules; mais encore les faits dans lesquels ce par le préferen de débutent est réellement prouvée ne sont-ils pas fréquents. De plus les tubercules tions thoraciques sommet des poumons et souvent des deux côtés à la fois, tandis que les inflamma peut souvent conduire débutent de préférence à la base; enfin l'examen anatomo-pathol ogique ordinaire C est ainsi qu'on peut prendr. e à des erreurs graves lorsqu'il n'est pomt aide de l'étude microscopique. de petits | . . au55i , assez souvent des pneumonies vésiculaires pour des tubercules, avec lesque ls on confond a que ailleurs etahh des séreuses; nous avons fragments de fausses membranes déposées à la surface es différaient constamment de ceux des produits formation et les éléments microscopiques des tubercul ' . uns aux autres. ‘ phlegmasiques, et nous n'avons Jamais observe de pass age des nous a toufaite bien re en pdtll(lll18 , l'anamncse Nous a_10uterons que, pour le catanhe pulmonai . trop uction des tubercules. Nous ne saurions jours prouvé sa parfaite innocuité par rapport à la prod cms, et Généralement; cours parmi les mede , .. insister sur ce fait, vu que l'opinion tout opposée a encore b e qu'il est a la | ‘ . . ) 4 ‘ a : . " ' ., ," cette ( …,…0n . 4 … contrair plus de gens que la peste r\ 2), tout Ce mot de Tissot, que les rhumes emportaient médicales. tout ce qu; :,l,dlip_9i. il……çi. lues- que vérité, a fait foi pendant longtemps dans les doctrines | des pi t.ëllhlblcs en droit d'admettre l'influence reelle 05t donc à revoir, et l'on ne sera s ' n faite que les ‘ tb1e ' servat'wns‘ tellemcn ‘ dob sur ' un grand nom'bre ' ' ion lorsqu'on aura appuyé cette opin p. ‘l‘23. (1) Maladies des enfants. Paris, 18h23, t. III, (1) Avis au peuple. Lausanne, 1763, p. 1119. "& ANAT. PATIIOL. -- 20° LIVR. . ..4.....4...H -.. i____..... ‘.... c-. . |