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Show ANATOMIE l'ATlIOLOGIQUE SPÉCIALE. 628 des maludz'cs scrolltlctlsc£ et tuberculeuses, l'exemple d'un malade observé par M. Piédagnel, qui a rendu, par l'expectoration, un grand nombre de séquestres osseux provenant des vertèbres. Des abcès du foie, des sacs hydatiques de la plèvre et des poumons, des cancers de l'œsophage, des ulcères chroniques de l'estomac même, peuvent s'ouvrir dans les bronches, et les malades peuventainsi expectorer des aliments. Un cas de communication d'un uleère chronique de l'estomac et des bronches a été présenté en 1851 ,par M. Bouley àla Société anatomique, etj'ai fait sur ce sujet un rapport a la savante compagnie. accès nerv dans toutt altération Il est d rapp0t‘t à dans les C«‘ développe aussi l'en 5" W.- Re l'ussîficatlon «les branches. Il arrive quelquefois que les cartilages bronchiques s'ossifient au point de représenter, suivant l'expression de M. Andral, dans l'épaisseur des parois des bronches, des masses dures qui ressemblent à des petits calculs. Cet auteur a observé même cette altération dans les dernières ramifications brou- chiques. Voici deux faits de ce genre qu'il a rapportés (l) : « Chez un vieillard mort a Bicêtre, nous trouvâmes, M. Reynaud et moi, le parenchyme pulmonaire rempli de masses dures, véritablement pierreuses. En ineisant sur ces masses, nous nous aperçûmes qu'elles n'étaient point constituées par de simples eoncrétions calcaires disposées sans ordre comme sans forme, au milieu du poumon. Là où nous avions senti une résistance comme pierreuse, la dissection nous montra que le parenchyme pulmonaire était remplacé par un nombre infini de filaments osseux, semblables aux branches d'un arbre, et dont les rameaux latéraux présentaient une série de renflements. donc plus malades, important bon noml: fatalemen croissante et en der: chances n C'est dr vient enc« vingt der1 Ces filaments étaient, pour la plupart, creusés d'une petite cavité qui se continuait dans leurs divisions, d'elles ne et dans laquelle on ne pouvait introduire autre chose qu'un cheveu. Qu'étaient ces filaments? Nous pensons qu'ils représentaient les dernières ramifications bronchiques, dont les parois s'étaient ossifiées. d'une mc J'ai trouvé plus récemment le poumon d'une femme de quatre-vingt-six ans parsemé d'un grand nombre de eoncrétions, dont les unes étaientcartilagineuses, et dont les autres étaient osseuses. Je me suis assuré que ces concrétions étaient dues à la transformation des parois des dernières ramifications bronchiques On a d l'affectior en tissu cartilagineux et osseux. » toute esp vésicules, ces matér ne poux-o @ VI.-Des tubercules des bronches. Nous avons observé plusieurs fois des granulations tuberculeuses sous la membrane muqueuse des bronches, et surtout de celles d'un petit calibre; quelquefois même le tissu tuberculeux paraît déposé dans les bronches capillaires ou dans le tissu cellulaire qui les entoure; dans ce dernier cas on trouve, bien plus vésiculair devenir lt reviendrc au centre d'une coupe fraîche, une cavité remplie de muco-pus qui n'est autre chose que la bronche coupée nansversalement, entourée de matière tuberculeuse et ramollie, et nous sommes parfaitement de sujet de } l‘avis de Reinhard, qui insiste sur la possibilité de confondre cet état avec le ramollissemcnt central de la tissu pulr matière tuberculeuse. Lorsque la paroi interne des bronches est le siége du dépôt tuberculeux, ordinai- rement les vésicules pulmonaires correspondantes s'affaisseut et finissent par disparaître, et les bronches Si l'on Nous 0 se transforment en rameaux fibreux, état qui a été fort bien décrit par Rokitansky. Toutes ces parti- beaucour bien pret cularités disparaissent, du reste, lorsque le ramollissement et la fonte ulcéreuse s'emparent de ces parties divers et altérées. supériem CHAPITRE III. façon le antérieur DE L'EMPIlYSÈSIE PUL‘.‘lONA… l‘]. thoraciqt L'emphysème pulmonaire n'est connu que depuis les beaux travaux de Laënnec sur ce sujet. Avant lui ou le désignait sous le nom banal d'asthme, et l'on comprenait sous cette seule dénomination les maladies surface a les plus diverses, telles que les affections organiques du coeur, toute espèce de catarrhe chronique, les anévrysmes de l'aorte sans tumeurs externes, l'angine de poitrine, etc.; en un mot, toutes les maladies lorsque dans lesquelles il existait un état habituel ou temporaire de suffocation étaient de l'asthme. Toutefois Dans que nous ne voulons pas aller trop loin non plus en niant absolument l'asthme essentiel, et nous serions assez . , ‘ . . , \ ' peut consrsteren de l'emphyseme dispose a croire que, dans des cas qui ne sont pas trop rares, le debut son tout emphyséi d'une an (1) De l'é (l) Op. cil, !. ll, p. li9‘2. @) Her/n nu |