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Show ANATOMIE PATHÛLOGlQUE SPÉCIALE. ses fut impossible d'introduire une sonde dans fut pris, vers la fin, d'une rétention d'urine pour laqu elle il es goutt es d'urine sortirent par la sonde, la vessie; on arriva bien dans une espèce de cavité, et quelqu e agonisant, la ponction de la vessie ne mais la vessie resta remplie. Comme le malade était déj à presqu et rénaux, un vaste fut pointpratiquée. A l'autopsie ne us trouvâmes, outre des tubercules pulmonaires conduisant dans un abcès tuberculeux de la prostate, séparé de la ce cas avec détail. vessie par une espèce de valvule incomplète. Nous rapporte rons ailleurs foyer au-devant du col de la vessie, très rares pendant la Les tubercules du testicule et de l'épididyme, comme on le sait, ne sont pas tantôt discret5, jeunesse; ils s'y rencontrent ordinair eurent à l'état de crudité et sous un aspectjaunâtre, environnants, tantôt continents. En se ramollissant, ils entraînentune inflammation suppurative des tissus que toute la matière tuberculeuse etdéterminent souvent au dehors des fistules, qui ne tarissent qu'après ophie partielle ou plus étendue de l'organe. a été éliminée, ce qui s'accompagne souvent d'une_atr corpusculaires Nous avons trouvé dans les tubercules des testicules les mêmes éléments microscopiques MM. Billie été très abu quinze ans et deux au dante; c'ét du dépôt manière h Voir trois, trois quart à ces obse1 que partout ailleurs. dans les poumons; Les testicules sont quelquefois le siège de tubercules, sans qu'il en ex15te tubercules pulmotoutef01s les malades ne sont pas morns, dans ce cas, sous le coup (1 une menace de non atteint de naires. Dans un cas où nous avons fait l'extirpation d'un testicule tuberculeux, le malade, ion tubercules pulmonaires à l'époque de l'opération, a succombé deux mois plus tard, avant la cicatrisat complète dela plaie, a une phthisie pulmonaire aiguë. . , L'utérus renferme quelquefois des tubercules; nous en avons trouvé entre autres dans celui d'une petite fille âgée de deux mois; nous avons vu plusieurs fois aussi qu'on se faisait illusion en prenant pour un dépôt tuberculeux la matière jaune concrète que l'on rencontre quelquefois dans la cavité de dans le sercet organe ou dans des ulcères du col; nous avons surtout observé il y a quelques années, vice (le M. Louis, un cas fort remarquable de tuberculisation générale, dans lequel plusieurs ulcères creux au col de la matrice renfermaient une substance jaune granuleuse qui, à l'œil nu, ressemblait beaucoup au tubercule ramolli, mais que l'examen microscopique démontra être entièrement composée de lamelles épithéliales. Il faudrait donc, en pareille circonstance, faire toujours l'examen microscopique, Po et si l'on pouvait le faire, ne se prononcer qu'avec réserve. Nous soupçonnons que, pour des ulcères tuberculeux du col de la matrice décrits par Lisfranc, des erreurs de diagnostic de ce genre auront été souvent commises. Si nous jetons à présent un coup d'œil sur toute l'anatomie pathologique de la tuberculisation interne, nous trouvons d'abord deux ordres de lésions : celles qui sont dues au dépôt des tubercules, et Plê Po Po celles qui dépendent plutôt de la viciation qui en résulte pour l'économie tout entière. Po Quant aux lésions du premier ordre, nous voyons dans les poumons un organe de prédilection a peu près constamment malade chez les phtliisiques adultes. Les organes respiratoires ne se soustraient Po Ga à cette loi générale pendant l'enfance que dans un sixième des cas environ, privilège de peu de valeur, en majeure partie dévolu aux enfants au-dessous de cinq ans. Les tubercules des glandes lymphatiques externes seules font une large exception à cette règle générale. Aprèsles poumons, ce sont les ganglions bronchiques et mésentériques, l'intestin grêle, le péritoine, le gros intestin et les centres nerveux, qui montrent, à peu près dans l'ordre indiqué, la prédisposition la plus marquée aux dépôts tuberculeux. Les plèvres participent souvent à la tuberculisation pulmonaire; ce n'est que pendant l'enfance que leur dégénération tuberculeuse peut offrir une grande intensité. Quant au foie et a la rate, au péricarde et aux organes génito-urinaires, le dépôt tuberculeux y est plus rare et le plus souvent secondaire. La tuberculisation intense et pour ainsi dire essentielle se montre de préférence, outre les poumons, dans les membranes séreuses du cerveau et de l'abdomen, dans la pie-mère et le péritoine, et dans les ganglions lymphatiques externes ou internes. Chez l'adulte, le foie, les reins et les organes génitaux de l'homme n'offrent qu'exceptionnellement une tuberculisation étendue. ll est certain aujourd'hui que beaucoup d'individus ont été tuberculeux dans le courant de leur Nous a phthisie d minale. E existence, mais à un degré si léger qu'à peine ce dépôt avait-il donné lieu a quelques symptômes. Nous une tuber manquons de matériaux statistiques exacts pour apprécier la valeur de cette assertion chez l'adulte; il ""… es" plus de même, fort heureusement, pour l'enfance, et nous savons par les recherches de Si nous rencontre ANAT |