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Show RA LE . DE IX.-\TRt'tl'llllfi. tl L'atrophie peut exister &. des degrés bien divers; elle peut n'être que relative, comme c'est le cas dans les dilatations sans li_vpertropliie. Le crâne d'un enfant hvdrocéphalique pèsera peut-étre autant et même plus que celui d'un enfant bien conformé du même âge; mais, comme les os ont subi une. distension et une dilatation notables, les diverses parties du crâne paraissent atrophiées. Dans la diminution plus l'hyper trophie avant celle . de l'atrophie , . . grand nombre de produits accrdentet, ophies glandulaires, nous parlerons plu: l'atr0phiC, pour établir ainsi le pas… @ aes et ceux qui reconnaissent une autre 5 types, représentée déjà par l'alf0plllt existence, pendant la vie fœtale et par réelle de la nutrition, on rencontre tous les états intermédiaires entre un rapetissement plus ou moins marqué et une usure plus ou moins complète avec absorption. .\ la peau, l'interruption de la nutrition provoque l'ulcération, dans les intestins, les poumons, la vésicule biliaire, etc., elle entraîne des perforations presque toujours mortelles. Les exemples les plus remarquables enfin d'absorption se montrent dans le développement des tumeurs et surtout des anévrysmes, qui font disparaitre, presque sans traces, jusqu'aux parties les plus compactes des corps des vertèbres. Les caractères de l'atrophie peuvent se déduire déjà des remarques précédentes. Le volume, dans l'atrophie simple, est notablement diminué; le contraire n'a lieu que dans l'altération graisseuse et le !. C'est ainsi que les corps de Wolttdi,. développement des produits accidentels. La diminution du poids est en rapport avec celle du volume; la coloration est ordinairement plus pâle, a cause de l'état anémiqne et de la diminution de la vascularité. lire est absorbée sans laisser de vestige; Cependant, lorsqu'une compression permanente a intercepté le travail nutritif dans un organe, il arrive us, volumineux encore au momentdfl, que l'hypérémie mécanique peut lui donner une teinte rouge ou violacée; la coloration peut devenir plus êration de certaines voies circulatoire… au près complétement. Quant à l'atr0phie génération, sur le testicule, et bien plus rps caverneux diminuent notablementdæ is de la génération sont périodiques", 1ervalles qui séparent les époques du rut. foncée aussi par le développement pigmentaire du probablement à l'altération des éléments sanguins qui ont cessé de servira la circulation. Tout le monde Connalt la teinte grise, ardoisée, des cicatrices intes- tinales L'atrophie pulmonaire des vieillards est accompagnée de taches mélaniques plus ou moins nom- breuses. La consistance est ordinairement a la fois tlasquc, molle etcoriace; elle est molle dans l'infiltra- tion graisseusc, ainsi que dans l'atrophie de certaines parties, telles que les membranes muqueuses. >s deviennent plus légers, plus fragiles;la Nous ferons observer, a cette occasion, que le ramollissement ne nous paraît point constituer un état essentiel, mais qu'il est presque toujours la conséquence d'une altération de la nutrition. Le ramollisse- ment des cartilages, organes non vasculaires, est, sous ce rapport, fort instructif. Il n'est pas douteux pour nous qu'il n'existe des ramollissements du cerveau, de la moelle épinière et de l'estomac, qui, loin de tenir à un état phlegmasique primitif, sont d'emblée constitués par une diminution de l'acte nutritif, et appartiennent a l'atrophie. Bien souvent le ramollissement pourtant est la conséquence de l'inflam- ants s'arrondissent, les condyles s'aplativ- mation; le ramollissement souvent aussi est tenta fait mécanique, conséquence d'une imbibition séreuse aprés Lobstein (l), les nerfs des vieillards du grand nerf sympathique. Des corp dose végétale se développent dans le tissu rganes internes, nous trouvons, d'après 1 1,20€ par rapport au volume de l'âge les rameaux bronchiques deviennentplus que leur cavité s'agrandit; une partie des et tedématcuse. Ce sont des états tout différents, et qu'il ne faut pas confondre. sont, l'une et l'autre, dues à une espèct l'atrophie des muscles et des nerfs. Les arnue du cœur, s'intiltrent volontiersde anes des artères s'incrustent; toutefoisle Les changements de texture portent. en thèse générale, comme nous l'avons déjà dit, sur la diminu- tion des parties constituantes avec prédominance surtout du tissu connectil'. Dans un rein atrophié, par exemple, on trouvera le tissu de la charpente tibro-celluleusc conservé, tandis que les éléments glandu- laires auront en grande partie disparu. En même temps qu'un organe subit ainsi l‘atrophie libro- eelluleuse, la graisse peut augmenter notablement de quantité tout autour. Carsvvell (l') a figuré un beau type de ce genre : c'est un rein atrophié entouré d'une masse énorme de graisse. J'ai vu plusieurs fois ibit'une espèce d'altération fibreuseavt. un état semblable sur des piéces présentées a la Société de biologie. Outre la diminution des éléments ;landes lymphatiques diminuent ou dispa- histologiques caractéristiques, les éléments graisseux sont infiltrés entre les tissus qui ont persisté, et on les trouve sous forme de granules ou de vésicules w*aisseuses, et trés souvent aussi sous forme de cristaux de cholestérine ou de margarine. Au changement de texture correspond une diminution des fonctions, qui est, tantôtla cause, tantôt la tne espèce d'amincissement. Dès à préstt principal caractère est une diminution lt , savoir: l'atrophie avec développemet te du volume, dans ces cas, ne failliUE conséquence de l'atrophie. On observe ce fait pour le coeur, pour les reins, pour les organes de la loco- motion, et nous verrons plus loin, en parlant de l'atrophie musculaire, que, d'après les recherches récentes de M. Broca, l'atrophie devient ici le point de départ de la dégénérescence graisseuse et abolit ties constituantes et essentielles d'unllt5? le l'assimilation, ou par une augm€"l"llll volume par suite de l'altération graisseüêt ' mer? as, les éléments essentiels sont egale les fonctions des muscles. La mort, enfin, est la conséquence de l'atrophie, lorsqu'elle porte sur des organes importants, tels que le cœur, le foie, etc. L'atrophie générale, connue sous le nom de nmrusmy, étant une des terminaisons fréquentes des maladies chroniques et une des causes principales de leur léthalité, il sera intéressant de comparer d'une manière succincte ce marasme que nous n'observons que par la voie clinique, avec celui que les phy- ;t) l'zt//zolug[cal anatomy, Atroplv_v. p!. [. ANAT. r.\TiiOt.--2° Ll\r.. |