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Show DES PRODUCTIONS FIBROIDES ET FIBREL‘SES ACCIDENTELLES. 175 rementd… La tumeur est donc de nature fibrocsscuse, due peut-être à uneliy]‘iertr0pliie des parties libro-cellulairesde l‘lmmérus avec destruction ; il présente d‘une bonne partie de la substance normale de cet 05, mais il existe un développement de nombreux réseaux osseux de nouvelle formation à travers toute la tumeur. :il. li mer… LXXI. - Tumeurs /i/)roïdes «le l‘utérus. (Pl. XXIV, tig. 1-6.) e de cheval; 5 deux côtés, La description suivante est faite d'après deux tumeurs fibroides opérées par M. Lenoir en avril et en mai 1852. La plus volumineuse provenait d‘une femme de soixante-deux ans, la plus petite d‘une femme de quarante ans ; la première était intra- ents. La cin- ranche infè. utérine, l'autre proéminait dans le vagin. Les symptônms étaient les signes ordinaires de cette maladie: pertes sanguines fréquentes, les dernières leucorrhéc, anémie, douleurs dans le bassin et dans les membres inférieurs, diminution des forces et de l‘cmbonpoint, etc. niveau de la On a souvent cité les tumeurs fibroïdes de l‘utérus comme des types de tumeurs tibreuses en général. Cependant, d'après mes recherches, je puis affirmer, ce qui avait deja été soupçonné par d'autres observateurs, qu‘il s‘agit essentiellement de la production nouvelle d'une. substance qui offre la plus parfaiteanalogie de structure intime avec le tissu utérin normal. Il y a donc la bien plutot production homologue du tissu de l‘organe, mêlée d'éléments de tissu tibrcux ct libro-plastique que production d‘un véritable tissu nouveau, étranger aux éléments physiologiques de la matrice. Nous passons sous silence les caractères physiques ordinaires de ces tumeurs pour ne prouver notre assertion que par l‘analogie du résultat de l‘examen microscopique que nous avons répété aujourd‘hui un asch grand nombre de fois pour pouvoir le rendre public. ins la région plexus pal. diaphragme aux névromes : et à gauche, de longueur igés, ils sont lexus lombo- L‘examen micro-copiquc montre, dans ces tumeurs tibroïdes de l‘utérus, deux sortes d‘éléments, dont les uns, [ibn-ux et libro-plastiques, servent de lien, pour ainsi dire, aux colonnes cliarnues‘, tandis que les autres composent plus particuli‘cremcut leur substance. Ce tissu. d‘apparence striéc et libreusc, se montre, surtout a la coction, composé de libro-cellules des muscles organiques des plus manifestes, mais alors on ne voit pas les noyaux intérieurs. Si l‘on examine ce tissu sans réactifs, on voit bien une apparence fasciculairc ressemblant à la structure musculaire (les intestins ou de la vessie, mais on ne reconnaît pas les noyaux caractéristiques. C‘est surtout en traitant les ru‘éparzitions par l'acide acétique qu‘il est aisé de se convaincre que l'on a ati‘airo a des tibro-cellulos; les noyaux, alors, sont si nettement caractérisés, qu'il est impossible de les continulre avec d‘autres éléments histologiqucs. (les noyaux sont très longs, droits ou recourbés, quelquefois legerement ondulés, ayant a peine 1/30()6 de millimètre de largeur, et ne montrant point de imcléoles. Ce qui prouve combien il y a de couches superposées de ces libres organiques, c'est que, dans les préparations bien faites, on voit des groupes de noyaux qui suivent une même direction, s‘entrecroiser dans plusieurs sens diti'érents, mais dans le même groupe les noyaux suivent tous une même direction. et est le siège i est franche- ieluns petits )lte, finement vrontes d'une nous montre avons décrites LXXII. - Corps étrangers du tissu élastique de la tunique vaginale. (Pl. XXIV, fig. 7-12.) s le service de rule droite. Ce ut l‘humérus, de rainure; lu son plus petit aspondante est ‘-panle malade. tement dans le s sont notable- M. CliassaignaC a présenté à la Société de chirurgie, dans sa séance du 3 mars 1853, un corps étranger qu‘il avait retiré de la tunique vaginale. Ce corps était complètement libre, légèrement aplati d‘avant en arrière, lisse, d'un blanc luisaiit, très élastique, de près de ? ceu- timètres de longueur sur environ 12 millimètres de largeur, de forme a peu près ovoi‘de, présentant, sur un point de sa surface, une espèce de bile. A la coupe, on trouve ce corps composé de couches concentriques qui ressemblent aux lamelles embottécs concentriquemcnt d'un oignon; cependant il n'est pas possible de les séparer par un simple décollement. Cos couches concentriques occupent, dans les deux tiers extérieurs, toute la circonférence de la tumeur, mais vers le tiers ou les deux cinquiùmcs internes, on voit deux noyaux jaunàtrcs, ternes, entourés chacun également de couches concentriques. En soumettant des tranches verticales de la portion périphérique à de faibles grossissements microscopiques, on trouve que ces couches concentriques ne sont pas séparées, mais seulenientque le tissu est plus mince, plus transparent dans les endroits où ces deux lamelles apparentes se touchent. :es, et eut trois Au premier aspect, toute cette substance paraît fibreuse, englobéc dans une substance amorphe transparente, finement granuleuse, il est dans un mais en l‘examinant de plus près, on peut bientôt se convaincre que toute la substance est composr‘e d'un tissu élastique particulier comest pris d‘une posé de corps allongés, pointus a leur extrémité, de 1/200" de millimètre de largeur, disposés en réseaux a mailles étroites, et ayant quelque ressemblance avec les fibro-cellulcs des muscles de la vie organique, cependant l‘acide acétiquc, tout en faisant mieux ressortir oumon et celui tous les détails, ne montre nulle part de noyaux dans leur intérieur, En résumé, nous avons lil un tissu très analogue au tissu élastique des artères. tus les muscles es dépressions; nd diamètre de sson tiers infilret se continue matière liquide les bords de la entiels une disposition e et qui, quoiqu e nc ta bs su e un , interfibrillaire lmre, amont aréo us ou mailles pl Les petites masses, d‘un jaune terne, sont composées de corps durs de nature minérale et cristalloïde, de 1/50" a 1/20" de millimètre de largeur, anguleux, a cinq ou six pans, cependant sans forme cristalline caractérisée. Lorsqu‘on les traite par l‘acide nitrique ou chlorhydrique, on en voit sortir des bulles d'air; ces corps, alors, s‘arrondisscnt ou deviennent ovalaires, et l‘on aperçoit très distinctement, dans leur intérieur, plusieurs couches concentriques qui les font ressembler aux cellules dela fécule. il y a même de ces corps qui renferment comme une double rangée de ces conciles cml)oîtées concentriques. Il existe la plus parfaite analogie entre ces corps et ceux que l'on rencontre dans les petites concrétions de la glande pinéale; ce ne sont, en aucune façon, des cellules dpitliéliales, mais des espèces de corps particuliers que j'ai déja rencontrés une fois dans les parois d‘un kyste de l‘ovaire. et que j'ai tigurés dans ma Physiologie pathologique. Je souris disposé à croire qu'il y a la une espèce de formation cellulaire emboitée, à couches concentriques, dans laquelle des sels calcaires sont ultérieurement déposés. Un autre fait me frappe, c‘est la parfaite analogie qui existe entre ces petits corps microscopiques et l'aspect de la tumeur tout entière, telle qu‘elle se présente a l‘œil nu. On dirait qu‘il y a une espèce de formation cndogène de corps concentriques, qui, d‘un petit corps microscopique, fait peu a peu une tumeur entière, et lorsque la masse principale se développe, …… espèce de tissu élastique se forme dans son intérieur et sur les conclus concentriques de la partie de la tumeur qui est restée élastique et molle. Toutefois nous ne donnons ce mode de formation que comme une possibilité. nts ‘. prolongeme Ajoutons que nous avons fait représenter, dans les divers dessins de la figure 7, des pièces semblables, provenant du pcrttomc, dans lesquelles on peut suivre leur évolution d…… 105 doublurcs de cette ……,b…m, tandis que d‘autres se sont depi podicnlc0s‘; dans les plus u\‘ancées enfin, le pédicule s‘est rompu, et alors ces productions tombent couture des corps libres dans la cavtte de la illeinbrzine screuse ;cûpe " fait "… qui leur a donné naissance. de cristaux de |