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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 5911 unétarn Lïflcérafiou dularyux peut succéderà desafibcüons prùnifives très difiérentes les unes des autres: est l'in parufi ces causes,la plus:æunarquabkæestcefle en vertu delaqueHela peflbraüon dularynxse hitde ücesc dehors en dedans; " en estainsi dans les cas de carcinonae de la parüe supérieure de lkesophage muque ou du pharynx. La péflchondrüe en estle point de départ fiéquent. Cependant Gest dela menu brane u1uqueuse que firentle plus souvent leur oflgine les ulcèreslaryngés; fls connuencent par des endr0i éroflons, deviennent de plus en plus profiands, et {étendent ainsi en profi3ndeur jusqu'aux Garfi- arytén C'es lages. Leur fréquence est surtout grande à la partie supérieure de l'organe. M. Louis indique comme Green leur ùége de prédflectùn1la réunion des cordes vocales, puisles cordes vocales eHes-n1ênuæ, suflout preme leur parüe postérieure,la base des cartflages aryténoïdes,et rareinent la face interne des veutñcuhm. Cette statistique se rapporte surtout aux phthisiques. Les ulcérations folliculaires ont le plus souvent leur siège au-dessus des cordes vocales. côté, « plus ; surtor La syphiüs,qui prendla plupart du unniÆ son oflgine dans la parUe postéfleure dela bouche etdu Hastir pharynx, peut se propager de là au larynx; eHe atteint volontiersl'épigh)ue, qu'eHe peut détruire en une ti bonne partie. Il en est de même quelquefois de l'affection typhoïde, qui peut aussi s'étendre promptement à près vers la profondeur, et dénude alors, dans une certaine étendue, la surface des cartilages. Lorsque Vulcère provient d'une périohorulfitelaryngée, N a son siège de prédikxüion à la parüe postéfleure du cartüage cflcoïde,(Yaprèsles observaüons de Trousseau, de Nblda etde Jausen; suivantle prender de ces auteurs, les cartilages aryténoïdes ne seraient affectés que secondairement. CependantM. Rheiner «" contredit foruteHeruent ce fiut, et dit que, chez les phthisk}ues surtout, il a trouvé plusieurs foù les tantôt rouge cartilages aryténoïdes dénudés; %] leur surface interne se trouvait alors un ulcère triangulaire, à bords saiHants, qui conduiafit dans une cavüé profonde, dans le fl)nd de laqueHe le carülage étaü dénudé autou et en parue uécrosé. et détafl là nuhne la seule aHéraüon du larynx rencontrée dans ces enconstauces. La suppuraüon de la surfiunæ du cartflage cricoïde est bien plus dangereuse que ceHe qui flent d%äre huhquée; et connue eHe entnfine plus dkecünuentla in0rh on conqnend queue aü l'ulcé beaucoup plus attiré l'attention des pathologistes que les affections moins dangereuses et plus latentes des c des cartilages aryténoïdcs. temp tumél de pe partit Les ulcérations des cordes vocales ont ordinaireutent une forn1e plate; eHes sont plutôtétendues que devie profondes. La couche transversale des fibres élastiques est celle dont la destruction est la plus fréquente. sur l. La forme des ulcères est plus irrégulière dans les autres points de la muqueuse. Au-dessous des cordes Le vocales et dans hltrachée, où les fibres verücales prédrnninent,les érosions aphtheuses aflectent plutôt les h carat une direction longitudinale; mais leurs contours s'élargissent lorsque cette couche est détruite, surtout ...r marqr 10 lorsque les muscles postérieurs de la trachée sont atteints. Il paraît que la résistance plus grande du tissu élastique est une des raisons pour lesquelles le bord tranchant des cordes vocales inférieures forme une ou a proc L' figue de dénmrcaüon pourlesrflcères;ceüe barflère äopposetumsicpuflquefifis à la propagaüon de l'œdème de la glotte, aux progrès des ulcérations typhiques, syphilitiques et folliculaires, de même qu'elle fois; sertdelhnüe aux éroflons quisétendentde basen hauh chezles;flflhiäques raiss Sous le rapport étiologique, il est à peu près certain que les tubercules sont la cause la plus fréquente destfloères d111aryux,et que la proporüon destflcères syphfliüques ou d'oflgine typhoïde est bŒu le ll( Iflus peüte. Les obawvaüonsrnème dans kæqueHes aucune de ces Woù causesrfa agh sont brt exist contestables, malgré l'autorité de Laënnec et de M. Trousseau; mais ou tomberait également dans une erreur, en admettant pour ces ulcératious une origine tuberculeuse locale. Déjà M. Louis s'est élevé une D énergiqueuaent contre ceHe nunflère de von; et N a dérnontré que le51flcères de Vépigh)üé, descordes ulcèi vocales et dela niuqueuse laryngo-trachéale,étaient sous Yinfluence de la diathèse tuberculeuse,et cylir. que siles tubercules puln10naires y avaient leur part, ceHe-ci étaittout à fait indirecte, en ce sens que c'était plutôt le pus et la sanie des cavernes qui pouvaient les provoquer en irritant localement les noya gran tissus. Toutefois cette explication encore serait contestable, si l'on voulait la di50uter à fond. Mais surfi lnalgréles aSS€PÜOHS contraires de liasse, cet observateur ordinairernent si exact et sijuste dans ses appréciatùans,Al.liheiner n'a pas trouvé 11ne seule fins de la uuaüère tuberculeuse non douteuse dela celh phos là 01 muqueuse lal‘yngée, et il est certain pour moi que les granulations et les ulcères naissants que l'on a pris pour des tubercules ne sont autre chose que des glaudules d'abord disteudues parleur contenu en voie de il) |