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Show . .6» «« v.», « ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE. 322 . ' les ] y « t 015 . ns, elle epi‘ouva la san té.ll'fir'a aucune altmatmn notable_ de \ _ lentement sans occasionner de douleurs marquees et ne causant . . 7 . _\ ‘ ' _| _ . , . , 4 ‘ ‘ A , \ elle donne, a line symptôme 5 d'une maladie aiguë des voies respiratoires du côte tirait, _qu on ! pouvait rapp01tei , d'apits'la ( escr1ptron qu c est que depuis la manifestation des acc1dents aigus du côté du de ce diafuiostm, 't" - sui ' la* lt"talité " ' hisitei ' fait : ' Cependant neumome. ce qui . , … . 4 _ ' y _ . ' P ,. .,,.…1uei|gment, si bien que dans les . derniers de la Vie, la malade etait Obligee de . 4 _ temps . thorax, la «âne de la respiration s est accru . b . ; les explora- douleui spontanee a ce niveau aucune . . , > . a celle du cartilage; elleest mobil ,. sur les tissus sous-jacents La malade ne ressent un paquet feraient lymphahques glandes les gauche l'mssclle Dans tions répétées et la pression ne provoquent qu'une gène peu marquée. mouvements les dans gene de Sentiment poule. de œuf d'un volume le atteignant et bosselée, surface a volumineux plus long que large, respiratoires, qui n'ontcependant pas augmenté defréquence. En avant, a gauche, la pcrcussmn donne tin son mat de bas en haut, Jusqu'au niveau de … tumeur ,… sein; dans toute cette étendue la respiration est presque nulle ; plus haut, Jusqu a la clavtcule, la sonorité est C…,servée; (… entend unc1‘CSpil‘tltl0H rude, soufflante, sans râle, la voix retentit dans cette portion du poumon plus que dans l'é… normal. A droite, la inatité remontejusqu'li trois ou quatre travers de doigt au-dessous de la clawcule; la percussmn et l'auscultation four- nissent les mêmes résultats qucdu côté opposé. En arriére, l'exploration fait reconnaître des symptômes analogues à ceux que l‘on perçoit A'\R'\AA -AAAAAAA ÀAAAAñ"5_ . .nt graduellement. , t assise dans son lit; en même temps les for ces et l‘embonpomt (lnnmuerc :- ( constammen ( demeurer : La tumeur offre le volume du poing, smvant etat ] constata on mort, la avant jours trois l'hôpital, à Au moment de l'entrée de la malade . & a 9 centimètres La peau qui la recouvrait est saine; la surface de mesuiant vertical le decimetre, l de transversal diamètre avant un - , , ,, 7 , . . . . ‘ \ . ‘, . ' la tumeur est inég: de parsemée de petites bosselures qui atteignent a peme le volume_ d une nuisette, sa consistance e>tte1mæ, comparable mètre, sont pâl lentilles de Nac l'interstice desq dont le diaméu un épithélium i n'offrent pas le: noyaux, dont q de 0'""‘,02 à O‘" Un grand nc tration granulr L'examen ch n'est l'analogm ii peine 7 pour CXLVI. - par l‘examen de la région antérieure du thorax. Depuis trois ans, epoque où la malade a commence a ressentir les premiers accidents du côté des voies respiratoires, elle a presque constamment toussé et cxpectoré, comme elle le fait encore actuellement, une matière aqueuSe François-Vit à peine muqueuse. Le pouls est faible, régulier, à 80; les fonctions digestives s‘exécutent normalement. Pendant trors jours l'oppression quatre ans. DE augmente graduellement, et la malade succombe le 6 juillet, dans la matinée. été très variab' Autopsie vingt-huit heures après la mort (température extérieure + 22" centigrades). - La peau du sein n'offre aucune adhérence avec mauvaises con la surface de la tumeur; celle-ci est sous-jaccnte a la glande mammaire, qui la recouvre et a conservé dans l'épaisseur de t centi- Il ne peut di mètre environ son aspect normal ; ein-dessous elle se confond, dans la moitié environ de sa circonférence, avec le produit morbide, l‘autre graves; pas de moitié lui étant simplement reliée par du tissu cellulaire. Cependant cette portion de la glande mammaire en apparence saine contient de maladies (1 également de petites tumeurs colloïdcs irrégulièrement (lisse‘minées. La production morbide pénètre dans le thorax; en effet, un desespaces tout ‘a fait hic. intercostaux est occupé par destissus gélatinifernies ; près du bord des côtes, on remarque seulement quelques fibres tendineuses d‘un blanc bleuàtre; partout ailleurs la matière demi-transparente a remplacé les fibres musculaires. Les glandes axillaires engorgées ne sont pas reliées à la tumeur par des vaisseaux lymphatiques malades ; elles s'énucléent facilement et présentent, à leur surface comme a leur intérieur, les caractères les plus manifestes du tissu colloi‘de. Comme dans la tumeur mammaire, on y rencontre des aréoles tibreuses blanchâtres, remplies de granulations gélatiniformes; les cellules aréolaires sont moins visibles dans les glandes lymphatiques que dans la mamelle. Le tissu propre des ganglions a disparu en totalité; il en est de même du tissu cellulairequi leur est interposé, à leur surface s'étaient des réseaux vasculaires fins. Pendant la veille du jour ou cinq jours. Dès le lendt par lui (le cisz taires, de four paralysie, le i Le poumon droit est fixé par des adhérences étroites en arrière et au sommet de la cavité thoracique; des adhérences plus intimes formées viennent des t par de petites tumeurs colloi‘des rattachent la face inférieure du poumon au diaphragme. Les deux poumons sont malades. le droit plus que le gauche. La lésion du sein siégeant du côté gauche prouve déjà, comme nous le déniontrerons d'ailleurs plus loin, que les lésions des organes voisins n'étaient pas occasionnées par la propagation par contig‘uîté des tissus. Dans la presque totalité du poumon droit, on rencontre, au lieu du parencliyme pulmonaire normal, un tissu colloïde dense; dans le quart supérieur seulement, la lésion n'existe que sous forme de petites tumeurs isolées. La surface de l'organe est irrégulière, parsemée de mamelons variant du volume d'une noir à celui d'une aveline; la circonscription des lobules pulmonaires y est encore reconnaissable, surtout au niveau du bord des lobes du poumon. A son intérieur on trouve presque tout le poumon envahi par la matière colloide, presque exsangue à l'intérieur, recouvert au contraire à la surface extérieure de l'organe de petits lacis vasculaires. A la coupe, on trouve à peine quelques rares canaux bronchiques ayant conservé leur perméabilité. La moitie du punition gauche est envahie par le tissu colloïde dans son tiers inférieur; partout ailleurs on trouve disséminées à sa surface la malade est et dans son interieur une grande quantité de tumeurs colloides isolées ou confluentes, variables pour leur grosseur, depuile volume d'un a gauche, la l pois jusqu'à celui d'un marron. Le tissu cellulaire du médiastin antérieur et postérieur est complét ement envahi par le tissu colloidc; il en est de même des ganglions lynipliatiqucs situés autour de la bifurcation des bronches. Le cœur etait sam. Les autres organes, examinés avec soin, ont été trouvés à l‘état normal. tance de 7 à Le tissu colloule offre dans tous les organes qu‘il envahit a peu près la même structure. Dans la mutuelle, plusieurs bosselures de la masse colloile renferniaieiit des foyers liéiiiorrliagiques dont l'un était capable de loger une noisette. La couleur du tissu colloide varie du _]tttlth paie au gris verdûtre; il est incompléteinent transparent. Cette matièi‘ e gélatineuse est contenue dans des aréoles d'un tissu blan« chz‘1tre, libi'eux, a mailles régulières, lornnint des écartements de dimensions variables, mais qui ne dépassent pas cependant la grosseur d une petite lentille. Îles vaisseaux ranipent partout il la surf "ace et pi‘:nétrent même jusqu'à la périphérie des aréoles et dans les poumons. dans les espaces mtcrlobulaires. Ailleurs des tr actus iibi'eux plus épais ne renferment que des traces ou vestiges de matière gélatiniibrme. Ailleuis enfin on rencontre un tissu d un Jflilllt,‘ un peu terne, analogue a la matière phymatoïde, mais plus luisante qu'elle. La tumeur du mediastin etait consistaiite, homogène, comparable, pour son aspect. à la couenne de lard; celle du sein était plus rouge; dans les poumons, elle etait plus gi'isz‘iti‘c, moins transparente. Dans les ganglions lymphatiques, la matière colloïde présentait 165 mière apparit Le (3 mars, a en la bonté Le 7 mars Taille peu ( est surtout tr. dante est port gauches sont tement, il pat appliquée su crampes dan: viande, cepei côtes droites, gauche, il s‘z du cœur fort Son égal 5( de l'expiratio En arrière, d‘une mani‘m dans toute la Un prescri caracteres les plus manifestes. lu:uutcn ini't‘rqutipi'qtiü. - La base ou squelette du tissu collo'ide c st partout constituée par une charpente fibreuse qu‘on aperçoit sur- _ _ chaleur dans tout distinctement dans la mutuelle; elle est for mue par un entrelacemcnt , de fibres rigides, disposées en faisceaux, laissant à nu dans leur de l'album…. Les jours 5 c("irten '., . ient des iiiiii.tii.is ‘ -,‘-.---'… ltltëlllltlt…0flt catalane… presentaiit » au551- un aspect analogue a\ la charpente iibro-areolmre » ' du poumon. L .element 4 le plus curieux que l'on rencontre ti ans la matière gélatineuse proprement dite sont des cavités closes d'une transparence preSque cristalline, de . grandes iiti‘iCiile.s offrant les caractères des cellules meres , enfin des cellules et noyaux et des novaux libres contenus en grande partie . , dans . , les grandes utrieule s rentermees elles4in‘anes dans les globes vitrifortnes. D'autres amas de cellule s et de no)"Flux sont en outre disscmines entre les fibres " de l " (‘l'm'PP-"ieîll‘C‘0laii'e. Les grandes cavités, dont le diamètre varie de Un à 1/2, et mêmeàt milli- ‘? . . _... . .A'fl‘m.‘î‘….…u.. … 4. l‘liypogtisti‘e, iä<iiiflement ti Sèche ; sensal continuelles, al"‘èS avoire |