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Show ' 630 ANATOMŒ PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. on des vésicules pulmonaires, dans l'emphysème pulmonaire montre tout a fait au début une dilatati l'élargissement des vésicules laquelle les vaisseaux qui les entourent sont distancés, en raison même de Cet état constituant, pour ainsi dire, la pulmonaires, ce tissu paraît de bonne heure plus anémique. un instant. règle chez les vieillards, ce point doit nous arrêter à l'état physiologique, et c'est ce qui nous Nous avons la un type, pour ainsi dire, de l'empbysème faire que de nous conformer ici à la engage à en donner une courte esquisse. Nous ne pouvons mieux Durand-Fardel (3), description dont description de MM. llourmann et Dechambre (1), R. Prus (2) et auteurs rapportent à trois types principaux nous avons eu mainte occasion d'apprécier l'exactitude. Ces les apparences que présentent les poumons des vieillards. un thorax développé et dont les parties Dans un premier type, poumons volumineux remplissant examine une lame mince obtenue par une incision, molles ont conservé un embonpoint marqué. Si l'on hés comme les mailles d'une dentelle; leur on la voit criblée de trous exactementarrondis et rapproc qu'ils constituent des cellules parfaitement circonférence n'est interrompue en aucun point, de manière dans les. vc respiration VO… dc déformati0 de l'organf tion, une P auxquelles de la toux, manifestati raith se ? mode fond Le tissu les caraCtè s pulmonaires, ont un diamètre régulières et partout indépendantes. Ces trous représentent les cellule normal, d' ne trouve à ces cellules qu'un quart d'un demi-millimètre environ, tandis que sur un poumon d'adulte on l'airemprir‘ sont moin ou tout au plus qu'un tiers de millimètre. é; thorax rétréci, Dans un second type, poumons de forme régulière, mais petits, baignés de sérosit des saillies ne présente plus ces cellules arparties molles minces et amaigries. Une lame, pareillement examinée, physiologit des fentes de ? millirondies et régulières, mais des cellules allongées en ellipse, de manière à offrir ées par des commissures plus mètres etdemi quelquefois d'étendue dans leur plus grand diamètre, et termin trouver la une hypost toujours indépendantes les unes des autres. ou moins anguleuses, paraissant, malgré leurdéformation, de préfére. s dans une sérosité Enfin, dans un troisième type, poumons de forme irrégulière, flétris, baigné à l'émaciation squeletabondante et appliqués a la colonne vertébrale. Dans un thorax rétréci et réduit développer Nous n'avc distincte; le parenchyme est tique, les cellules pulmonaires n'offrent plus désormais aucune forme des emphy déterminé. La converti en une sorte de spongiosité dont les aréoles ne présentent aucun arrangement ptent des lame du poumon ne peut plus être comparée qu'à un réseau déchiré dont les débris interce tielles, ave opposé de que les cellules pulmonaires espaces aussi variables dans leur étendue que dans leur figure. A mesure portion de de suivre dans se déforment, on voit peu a peu diminuer et s'effacer les vaisseaux que la loupe permet _ l'intervalle et sur les contours des cellules pulmonaires. ître avec l'âge, puis à se s'accro t à tenden On voit par cette description que les cellules pulmonaires , puis rarétier, a se déformer, d'où résulte d'abord un accroissement général dans le volume du poumon tance au contraire un rapetissement et un ratatinement suivi du retrait des parois thoraciques, circons qui déterminerait enfin l'exhalation d'une certaine quantité de sérosité dans la plèvre, par un méca- ieu nisme ingénieusement comparé par les mêmes auteurs à l'augmentation du liquide céphalo-rachid trouvé, du autour du cerveau atrophié. Magendie avait déjà signalé cette raréfaction du tissu du poumon chez les vieillards (à); mais il est se assez remarquable qu'un certain nombre des caractères organiques justement attribués à la vieilles ne commencent pas à se montrer seulement a la période de retour, à la période d'involution (Canstatt). es Ce que l'on observe alors n'est que la continuation de la marche suivie par l'organisme dès les premièr périodes de la vie. Nous verrons plus loin que la tendance a l'épaississement des parois du cœur com- mence a se faire sentir d'âge en âge, dès la jeunesse. Il en est de même de la raréfaction du tissu du vésicules a su tirer] du même e poumon et de l'accroissement de grandeur des cellules pulmonaires, lequel se fait, dit Magendie, cas noups( minés à tre quels nous des portier épancheme Qu'on e viennent à sur lequel des cas P et cned…3 ; culeux !" d'une manière assez régulière pour que l'on puisse assigner a peu prés l'âge du sujet auquel elles ont ToritefoiÎ ' appartenu. Le tissu pulmonaire étant, pour cet éminent pathologiste, à peu près exclusivement vasculaire, cette sorte de raréfaction du tissu du poumon par les progrès de l'âge ne serait au fond que la cales b '. ment IP:… diminution du nombre des vaisseaux capillaires par lesquels le sang qui vient du ventricule droit entre prodiieÏiié (le mail., 1835_ t. \'lll, p. li‘20 et SlllV-)((l)) llî'P//œ"phfls Cliniques pouvant servir & l'hixz‘oirfl Iles nui/odifls «las riri/lnrds (Archives gfl'nfl'r. t. V…, p. ‘l et sniv.). ine, 18110, Paris, ii'6 ‘cs (fe_médec i'.»li'trÏffii/ :llt‘;:10i'i Ill: vie!n ruullrs.-vÿ( (3:)l ];:ü/;£:l[î:çqqtjzzÛlfrs piaiadzcs de t]l‘0U\'el , . . Inutzque {ice malaz/msdcs vlezllart/x. Paris, lbutt, p. Jul. (h) Al](‘lit0ll'€$ sur la structure du poumon de l'homme (Journalrlcp/q/sio/ug1E cœ,;ériuwntalc «le .il. ,llugcndic, Paris. 1821, l. l, p. 78). dlSS€mmég nous VOUll SI BOU" B "I‘ n--fl.‘à‘.u.‘î .. . |