OCR Text |
Show t'*llv -« av cuis, l‘|tot;lii;s lvl-; l…\\,\to.\lll; l'.\lll…l.tvt.tld |-;. ' .; ne savent Bien que les premiers penseurs indéperulants. ces sagaces observateurs du \\t siecle, aient débarrassé les écoles médicales du culte servde de l'antiquité, on n'a cessé de professer la prétention, plutot affectée res dans les grandes que basée sur des convictions réelles, de retrouver déja tracées dans les écrits desanciens la plupart des \ naitre des travaux grandes découvertes médicales des temps modernes. Outre qu'une déCouverte ne mérite ce nom que :poser l'influence de lorsqu'elle est assez développée pour occuper dignement sa place dans l'histoire des progres du savoir humain, ou pour ‘ait même contester aux auteurs grecs et latins, dans un grand nombre de cas, jusqu'a decine de Montpel- la pensée ou la simple indication des méthodes et des doctrines qu'on leur a attribuées. . bien plus riche en C'est aller au delà de la vérité historique que de regarder, avec plusieurs des auteurs que nous av ons cités, atiques et véritableHippocrate et Galien, Hérophile et lirasistrate, comme les fondateurs de l'anatomie pathologique. l.e :n compris, rien de vieillard de Cos n'en fait pas même mention dans ses beaux et immortels travaux, et le grand médecin de me dialectique élé- Pergame avait pour toutes connaissances en anatomie, même normale, celles qu'il avait acquises en dis- les notions fournies séquant des singes. Si l'on ne peut nier que bien des remarques dans ses écrits attestent des applications ns les hôpitaux. anatomiques d'une perspicacité surprenante, on trouve cependant dans ses œuvres a peine une trace de véville; il est divisé l'anatomie morbide. onde est d'accord ; Que penser. aprés cela, de ces images grossiéres des affections externes qu'a des époques plus reculécs sen particulier. lei encore, des malades superstitieux suspendaient dans les temples d'Esculape? Nous ne pouvons pas plus voir connaissances im- dans ces ébauches primitives le début de l'anatomie pathologique que l‘on ne serait fondé a regarder le groupe donné de tatouage des sauvages connue les rudiments de la peinture. C'est a l‘école d'Alexandrie que, grâce a la protection éclairée des Ptolémées, on commença a étudier .omie pathologique l'anatomie du corps humain Un attribue à Hérophile de beaux travaux en anatomie morbide; mais, le pour les recher- connue ils ont été perdus, il est plus sage de s'abstenir de tout jugement il leur égard que d'en exalter la valeur d'après ce qu'en ont dit les auteurs qui l'ont suivi. anie pathologique, Les Arabes ont bien mérité dela science, en ce sens que pendant la longue période de la migration des ve grande indépen- peuples et de l'invasion des barbares, ils ont su conserver les connaissances que leur avaient léguées les omie pathologique anciens. Mais ils ont été des gardiens trop scrupuleux et trop fidèles; car, s'ils n'en ont rien retrancln‘, tet Laënnec. Mais ils n'ont que bien peu ajouté aux notions médicales positives qu'ils possédaient. rtialité toujours si Pour nous, le commencement de l'anatomie pathologique ne date que de la lin du mo_ven âge, quoique c sait aujourd'hui, les érudits attribuent déja a Montagnana {| ), de Padoue, a'ieul d'une famille qui s'est distinguée pendant eau une unité en- deux siècles dans l'exercice de la médecine, l'honneur d'avoir fait d'importantes recherches en anatomie pathologique. Les titres de cet auteur sont fort contestables, car ils se réduisent a la prétention d'avoir u partie reproduit disséqué quatorze cadavres qui avaient en bonne partie servi a ses études anatomiques. Le _\ve siècle, berceau de la renaissance des sciences, dans lequel de tous côtés les grandes découvertes ion du développe- se succédérent, est l'époque a laquelle commence véritablement l'étude de l'anatomie pathologique. Antoine Benevieni (2), de Florence, :] le mérite d'avoir le premier appuyé ses doctrines médicales sur anatomie patholo- de nombreuses ouvertures de cadavres. Il ne rapporte pas moins de cent dix-sept observations, qui, bien ement en un cata- qu'empreintes des préjugés de son temps, fournissent cependant des matériaux utiles 51 la médecine, a la quisser le tableau chirurgie eta l'art des accouclmmeuts. Les détails qu'il rapporte sur les calculs biliaires, sur les concré- ommencement (ll! ,"//lft' t/r' medicine, l‘tii'is, is, lb‘.'i(i, premier et seul tious sanguines dans le cœur, sur l'iuduration probablement st'juirrlieuse de l'estomac, sur l'ulcération du mésentère, montrent un homme désireux de rechercher dans l'examen minutieux des cadavres les causes cachées des nmladies. Un peu plus tard, Benedetti :_\3/ publia un recueil d'observations intéressantes, accompagnées en partie d'autopsies cadavériques et recueillies pour la plupart en Grèce, surtout dans l'ile de Candie. tl,i )lontagnana (|…in Meu), (moi/zu )illtfff‘tl l‘wthomagi, l'iÎ(i. -Sr'/ii.{i… mu upw'mu _llonluymimr, th'., \ cnetiis. l!iî)7. ("ly llenevh nus . l'i'10-lÎvtl2 _ /)c rdv/[HR hamid/[s‘ w[ uu'1'rluil/s …w'hw'z/m «,! szumU'wom /'tl'tat\. l"lorcntue, lan. v3Ï‘ Benedictus num-t 152575 Coller-{[uues nmlicimln \'euctii-. 1335- |