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Show 618 ANATOMIE PATHOLÜGIQUE SPÉCIALE. et dans les divisions dichotorniques, ils sont terminésà aux bronches de troisième et de quatrième ordre, très petits tubes. Il est impossible leur extrémité par des petits renflements répartis le long et au bout de es. tÏes tubes ramifiés ont de 8 à 12 centid'y méconnaître le moule interne des bronches et des vésicul à 1 centimètre. Sauf mètres et au delà de longueur; leur plus grande largeur atteint depuis 1/2 jusqu' aît, dans leur intérieur, un canal par lequel les très petits tubes et les renflements terminaux, on reconn onnées dans ces tubes capillaires, l'air doit avoir pu circuler; il en reste quelquefois des bulles empris on peut facilement déplacer ou qui, par suite de cela, peuvent prendre un aspect moniliforme. Mais dans cettæ caractérisé du sang. Il faut première « accompag dans les observés [ scalpel. écraser ces bulles d'air, en pressant légèrement leur surface avec le rapp0t‘t Cl ; (de Berlin) a trouvé à peu près Nous verrons plus tard, à l'occasion de la pneumonie, que M. Bernal pneumonie, fait dontj'ai en occasion constamment de petites pseudo-membranes dans les crachats de la altérée, e tions tubuleuses des bronches de constater la justesse, sinon la constance; toutefois les petites concré inées, bien plus filamenteuses, capillaires de la pneumonie sont bien plus fragmentaires, bien plus dissém dues avec les presque imperceptibles quelquefois à un examen superficiel, et ne doivent pas être confon pseudo-membranes dont nous parlons dans ce moment. Toutefois la séparation entre les deux formes l'on pourrait le croire de fausses membranes n'est en aucune façon ni aussi nette ni tranchée que concrétions, tous les €tp1‘iort'. Bien au contraire, nous pouvons suivre, dans l'étude attentive de ces nt entre elles. Noapassages entre les diverses affections broncho-pulmonaires, et les liens qui existe la pneumonie se pro- seulementj'ai vu dans plusieurs dissections attentives l'exsudation vésiculaire de es plus volumipager dans les petites bronches, mais deux fois même j'ai pu les suivre dans des bronch . Les neuses. Des observations analogues ont été communiquées a la Société de biologie par M. Gubler s travaux de Remak établissent aussi la possibilité de cette propagation; nous reviendrons ailleur sur la description et les dessins de cet auteur, quant à ce point de pathogénie. brou- Voici la série des diverses exsudations pseudo-membraneuses de la laryngo-bronchite et de la es; il en chite générale. Dans la bronchite capillaire, des bouchons solides obstruent les petites bronch dehors de fausses … portion r affections même un l'expecto rapporté douze an tous et o brane bu et d'accè considér. Un au égaleme1 cation et ressemrésulte l'affaissement des lobules pulmonaires correspondants, avec congestion, carnifi dant lon , blance avec l'état fœtal; mais pendant que le tissu pulmonaire s'engorge plutôt d'une manière passive nous observons des vésicules pulmonaires disséminées à l'état de vraie phlegmasie. en défau on a tro ux Dans la bronchite pscudo-membraneuse, il n*y a pas de bouchons solides, mais des caillots tubule vésiculaire qui laissent pénétrer l'air. Il peut en résulter tout au plus, par conséquent, une obstruction ulcératic qui, si elle est étendue sur un grand nombre de bronches et les vésicules du même lobe, établit le l'ulcérat anes passage a la pneumonie avec exsudation broncho-vésiculaire ou hépatisalion. Si les fausses membr ramifiées s'étendent jusque dans les grosses bronches, le croup lar‘yngo-trachéal peut, de son côté, et tertia o-trachéal s'étendrejusque dans les bronches capillaires et les vésicules, et lors même que le croup laryng peut exister constitue ordinairement une affection distincte du croup broncho-vésiculaire, on voit qu'il puis ve entre les deux des passages non douteux. Dans la pneumonie franche enfin, les principaux phénomènes d'hypérémie et d'exsudation se passent dans les terminaisons de l'artère pulmonaire, et par conséquent les vésicules sont le siège de l'inflam- mation, d'une infiltration exsudativc parenchymalcuse, dans le tissu de leurs parois et dans leur épi- thélium, et l'exsudation capillaire a lieu à leur surface interne; mais, de même que de nombreuses anastomoses relient entre elles les ramifications des artères bronchiques et des vaisseaux pulmonaires, de même aussi le travail phlegmasique s'étend facilement des vésicules aux bronches capillaires, et quelquefois de la aux bronches d'un plus gros calibre. Il est impossible de ne pas voir dans cette esquisse comparative une preuve de la solidarité qui existe entre toutes les pblegmasies en apparence si diverses de l'arbre respiratoire. Nous y puisons également cette conviction que, si des distinctions doivent être établies pour la clinique et pour la pratique entre les diverses affections broncho-pulmonaires, il faut cependant bien se garder de les séparer d'une manière trop ontologique. Nous verrons même plus loin que la dilatation des bronches et l'emphysème vésiculaire forment encore des anneaux qui sont à daient c mais im égaleme avait re l'ulcéral évidemr et il y ( ulcèreu: des bro puhnon Nous neuse j insolite capillai 9 fenur portion ajouter à cette chaîne. L'examen microscopique de ces fausses membranes montre un mélange d'une substance fibro- observé par couches concentriques, et emprisonnant albunnneuse str1ée et granuleuse, quelquefois diSposée qu'il y dans nr |